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Citations sur Renverse du souffle (25)

Tenir debout,dans l'ombre
du stigmate des blessures en l'air.

Tenir debout -pour -personne et pour rien
Non Reconnu
pour toi
seul

Avoir tout ce qui a ici de l'espace.
et même sans
parole
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GLOIRE DE CENDRES



extrait 2

Gloire de
cendres
derrière vous mains
de trois-chemins.

Les dés jetés, de l'Est, avant et
devant vous, terribles.

Personne
ne témoigne pour le
témoin.


/traduit de l'allemand par Jean-Pierre Lefebvre
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Ne cherche pas sur mes lèvres ta bouche,
ni devant le portail l'étranger,
ni dans l’œil la larme.

Sept nuits plus haut rouge s'en va vers rouge,
sept cœurs plus bas la main cogne au portail,
sept roses plus tard la fontaine bruit.
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nous nous disons des choses sombres,
nous nous aimons comme pavot et mémoire.
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Tu peux…

TU PEUX en confiance
m’offrir de la neige :
chaque fois que j’ai, épaule contre épaule,
avec le mûrier traversé l’été
sa dernière feuille
criait.

*

DU DARFST mich getrost

mit Schnee bewirten:
sooft ich Schulter an Schulter
mit dem Maulbeerbaum schritt durch den Sommer,
schrie sein jüngstes
Blatt.

*
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Noirs
comme la blessure de souvenir,
les yeux fouillent et te cherchent
dans le pays de couronne mordu
à blanc par des dents de cœur,
qui est toujours notre lit :

c’est par ce puits creusé que tu dois venir –
tu viens.

Dans le sens
de semence
la mer t’étoile, au plus intime, à jamais.

Donner des noms a une fin,
sur toi je jette mon destin.
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GLOIRE DE CENDRES



extrait 1

GLOIRE DE CENDRES derrière
tes mains nouées-ébranlées
au trois-chemins.

Naguère Pontique : ici,
simple goutte,
sur
la pale d'aviron noyée,
tout au fond
du serment pétrifié,
on entend soudain sa rumeur.

(Sur la corde de souffle
verticale, autrefois,
plus haute qu'en haut,
entre deux nœuds de douleur, tandis
que la luisante
Lune des Tartares grimpait vers nous,
je me suis affouillé en toi et en toi.)



/traduit de l'allemand par Jean-Pierre Lefebvre
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Tout au fond
De la crevasse des temps,
près de la
glace alvéolaire,
attend, cristal de souffle,
ton inébranlable
témoignage.
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Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
nous te buvons à midi la mort est un maître d’Allemagne
nous te buvons le soir et le matin nous buvons et buvons
la mort est un maître d’Allemagne son œil est bleu
il te touche d’une balle de plomb il te frappe juste
un homme habite dans la maison tes cheveux d'or Marguerite
il lance ses grands chiens sur nous il nous offre une tombe dans l'air
il joue avec les serpents et rêve la mort est un maître d’Allemagne

La Fugue de la mort
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Je te connais…

(JE TE CONNAIS, tu es la très courbée.
Et moi, le transpercé, te suis assujetti.
Où flambe un mot qui témoignerait pour nous deux ?
Toi, tout à fait réelle. Moi, tout entier folie.)

*

(ICH KENNE DICH, du bist die tief Gebeugte,
ich, der Durchbohrte, bin dir untertan.
Wo flammt ein Wort, das für uns beide zeugte?
Du – ganz, ganz wirklich. Ich – ganz Wahn.)

*
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