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4,05

sur 468 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bon. Je ne suis pas d'accord du tout avec une grande majorité d'avis ici et ailleurs. Si l'histoire est sympa (mais classique, et linéaire), il manque le talent d'écriture. Il y a un côté très laborieux dans ce bouquin, une recherche de style pas gagnée... Une moyenne de 7 ou 8 adverbes par page avec des pics à plus de 20, rendent le style lourd et répétitif. D'ailleurs les répétitions sont très nombreuses, y compris des mêmes adverbes dans une page, mais pas que. Répétition d'idées, de tournures de phrases... J'ai trouvé ça difficile à lire. J'ai eu du mal à finir ce livre (ce que j'ai fait en diagonale. Forcément (mdrrrr !). (Edit du 25 mars 2018 : Je vais ajouter ici suite à un avis que j'ai trouvé pas sympa du tout que c'est que mon avis, après tout, et qu'ici, c'est surtout la comparaison à Jaworski qui m'a intensément déplu, car là où Jaworski a une plume fluide et efficace, ici j'ai ressenti un effort non "naturel". Je ne lirai pas la suite de cette série, mais éventuellement un nouveau livre de M. Cerutti, dans un tout autre style, plus simple et naturel, pourquoi pas...)

M. Cerutti devrait lire "écriture, mémoires d'un métier" de S. King, (et ses correcteurs avec lui), qui donne quelques excellents conseils. Même s'il n'en apprenait qu'un seul, que l'adverbe c'est la mort du style, et on aurait déjà gagné un énorme bon point !
Comparer ce livre à du Jaworski en 4ème de couverture, c'est juste incroyable.

Je cite Alfaric : « Niveau plume et style, c'est vraiment pas mal du tout : on est carrément au-dessus du « tout venant » fantasy ! du survirgulage dans la scansion, rien de bien méchant, mais cela pourrait faire tiquer à la longue surtout avec des récits plus fournis en nombre de pages, mais si cela m'a gêné ici un chouia c'est peut-être aussi à cause d'une mise en page peu aérée avec un police d'écriture plutôt petite… L'ouvrage aurait été encore plus agréable sans cela. »

Mais non ! le vrai problème, c'est que s'il y avait moins de lourdeurs dans les phrases, de répétitions de concepts, et de trucs inutiles (quel besoin de « d'après mes renseignements » pour savoir qu'un prince chevalier notoire va participer à un tournoi important, je m'interroge encore sur ce besoin de circonlocutions…), on n'aurait pas cette impression de… lourdeur !
Il faut que je vous la cite cette phrase la voilà : "D’après mes renseignements, le Prince Noir est censé, lui aussi, participer au tournoi de la Saint-Rémi, et il est hautement probable qu’il soit présent à Troyes au moment même où j’écris ces lignes." Tout ça pour une info que tout le monde connait. Gné ?

Ahahaha ! Oui, j'ai peiné à le finir et sur certaines pages, juste envie de le balancer contre le mur. C'est dommage parce que je n'ai rien contre les personnages, même pas contre le bâtard, contrairement à ma fille, qui a trouvé ce bouquin insupportablement misogyne. Mais moi, c'est le style qui me sort par les yeux.

Alfaric toujours « On sent ainsi une parenté avec notre Pierre Pevel national, dans le trope uchronique, dans le trope arcanepunk aussi, mais d'abord et surtout dans le mélange roman d'espionnage / roman de cape et d'épée. On alterne joliment scènes d'intrigues et scènes d'action à parts égales avec tous les classiques des deux genres : banquets et tournois certes (tous très réussis d'ailleurs), mais aussi enlèvements, assassinats, chantages, extorsions, infiltrations, exfiltrations, opérations commandos… Et à mon humble avis Fabien Cerutti est encore plus agréable et encore plus intéressant que son illustre aîné. »

Là je dis NON ! non et non ! Pas « joliment ». Certainement pas. Les scènes de tournois sont répétitives à mort, presque copié-collées, avec des adverbes en veux-tu en voilà, des « valdingue » et de « je vois noir » à la pelle. Les autres scènes qui reviennent (avec des filles trop faciles) aussi.

Sans parler des phrases ineptes, « nonsense » ! Comme celle-là : Page 65 « Je l'entendais courir. Je l'entendais se rapprocher. Il crissait, bavait de rage (comment il peut voir ça alors qu'il court devant pour s'enfuir ???) et grognait. Alors j'ai volontairement percuté un arbre et j'ai fait demi-tour, pour lui faire face. (Hein ? Désolée, mais ça, c'est juste mal écrit. Epicétou ! Mais où sont passés les correcteurs ???) ».

NON DIS-JE, je m'insurge contre des comparaisons « aux aînés » qui n'ont pas lieu d'être. Il y a de l'idée, un fond très sympa, le mélange historique/fantasy assez réussi. ! MAIS M. Cerutti a besoin de beaucoup, beaucoup travailler son style avant de leur arriver ne serait-ce qu'à la cheville, à ses aînés.

L'amusant de la chose, c'est que j'ai retrouvé dans presque tous les avis enthousiastes l'accumulation d'adverbes qui m'a débectée dans ce roman. Parce que c'est une maladie contagieuse, l'adverbe, hélas. L'adverbe alourdit, l'adverbe étouffe. Les adverbes ça devrait être comme le beurre dans les gâteaux : en mettre un peu pour rendre onctueux… Quand il y en a trop, c'est l'écoeurement assuré. Bah là, j'ai la gerbe. La suite, ça ne sera pas pour moi, je ne connaîtrai jamais la fin des aventures du bâtard, et les adverbes qui l'accompagnent sans doute par 13 à la douzaine peuvent aller au diable avec lui.
Améliorez votre style, (allégez-le, surtout) M. Cerutti, et un jour peut-être je prendrai plaisir à lire un livre de vous. Vous en êtes capable, il y a quelques très bons passages dans votre livre. Mais bien trop rares à mon goût, étouffés sous trop de fioritures soit-disant stylistique inutiles... et qu'on ne vienne pas me dire que c'est voulu. Dans Jaworski, dans Pevel, les itérations ont un but, un sens. Ici, c'est juste un tic d'écriture qui n'a pas été corrigé. Après si un tel livre est encensé, et que ça passe comme une lettre à la poste, ma foi, hein. Tant mieux pour l'auteur. Avec moi ça ne passe pas. Niet.

Du coup, cette petite phrase dans l'avis sur Elbakin : « le style d'écriture à la première personne est volontairement direct et épuré. Il va à l'essentiel sans s'embarrasser de fioritures, » me fait doucettement rigoler ! Arf !

Et si, pour finir je vous ouvrais une page au hasard ?
Allez, paf. P. 229 : durement. Bien. Discrètement. Exactement. Précisément. Parfaitement. Brutalement. Aussi. Assez. Sèchement. Loin. Presque. Beaucoup plus. Plus, plus, plus. Sagement. (et je ne suis pas sûre de les avoir tous vus, j'en trouve à chaque fois que je re-regarde. Certains sont nécessaires, mais la plupart inutiles.)
Jackpot ! J'ai aucun mérite… Et ce livre beaucoup de défauts dont il n'est pas assez question dans l'ensemble des avis qui ont précédé le mien… non mais…
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Je n'ai pas aimé.

Les passages avec Kergaël m'ont tellement ennuyée...

J'ai fini par passer ces moments. J'ai essayé de tenir car je me doutais que son histoire devait servir à quelque chose mais j'ai fini par abandonner.

"...refusant finalement...", "...demandant silencieusement...", "...attendant visiblement..."

Je ne suis pas fan de ce genre de truc et il y en a un certain nombre ici. Quand on fait suivre un participe présent par un adverbe, je veux dire. Trop de sons en -en.

De manière plus générale, j'ai trouvé qu'il y avait trop d'adverbes et de participes présents.

Parfois, il y en avait BEAUCOUP trop.

Certains ne servaient à rien, voire ils nuisaient au texte. le texte aurait été bien meilleur, percutant et digeste sans ces adverbes inutiles.

Je trouve que l'utilisation d'adverbes dans les phases d'actions diminue l'intensité de ce qui s'y passe.

De plus, ça alourdit la lecture de façon considérable.

J'ai toujours entendu que les adverbes sont à utiliser avec parcimonie (et/ou à éviter, si possible).

Il y a pas mal de répétitions. Des répétitions de mots (le plus souvent, des adverbes) mais aussi de tournures de phrases.

Tous ces problèmes d'écriture se trouvent surtout au début du roman. Une fois passé, ça s'améliore. Pour autant, la plume ne m'a pas convaincue.

J'ai trouvé le protagoniste de ce roman, Pierre Cordwain de Kosigan, particulièrement fade. Dénué de charisme.

En lisant le résumé, je m'attendais à voir un anti-héros comme je les aime et finalement j'ai eu droit à une sorte de Gary Stu.

J'ai été très déçue.

De plus, le fait qu'il nous rabâche combien il est spécial/unique/pas comme les autres a le don de m'agacer prodigieusement.

J'ai eu l'impression de me retrouver face à une héroïne clichée de roman pour ados qui répète à tout bout de champ qu'elle n'est "pas comme les autres filles".

Ça, plus le fait que la quasi-totalité des femmes qu'il rencontre tombent sous son "charme", ont achevé de m'en convaincre.

J'ai détesté devoir le supporter tout le long du roman.

En revanche, j'ai bien aimé découvrir ses ruses et manigances au fil de l'histoire. J'avais envie de voir ce qu'il avait préparé.

J'ai apprécié Edric. Je ne saurais pas trop dire pourquoi.

Même si on ne voit pas beaucoup les personnages secondaires tant le personnage principal prend de la place.

J'ai apprécié être du point de vue de Gunthar von Weisshaupt. Je l'ai trouvé sympathique et amusant.
J'ai largement préféré être de son point de vue que de celui du protagoniste.

J'aurais aimé plus voir la femme chevalier (dont j'ai déjà oublié le nom). Je pense qu'elle aurait pu être un personnage intéressant si elle était plus présente dans l'histoire.

L'image des femmes ici est terrible. La misogynie de ce livre est flagrante.

Elles sont CONSTAMMENT sexualisées.

À CHAQUE FOIS que l'un des deux narrateurs rencontre une femme, il commente son apparence physique (et, en particulier, ses seins). Même lorsque cette femme n'a aucun impact dans l'histoire, qu'elle n'est qu'une simple figurante présente moins d'une seconde et qu'on ne la revoit jamais.

Qu'elles soient belles ou hideuses, la description de leur physique est systématique et peut prendre jusqu'à presque une page entière.

Il y a d'ailleurs une certaine obsession pour les seins des femmes.
Le nombre de fois où on revient dessus... C'est INSUPPORTABLE.

En plus d'être sexualisées à longueur de temps, elles sont parfois même présentées comme des folles/perverses/vicieuses.
Ça m'a fortement irritée.

À un moment, lors d'une joute, Pierre Cordwain de Kosigan demande à l'un de ses hommes de faire diversion tandis qu'un autre éblouit son adversaire. On apprend juste après la joute que la "diversion" créée par cet homme a été d'agresser sexuellement une femme.

Il a fait semblant d'être saoul, s'est jeté sur elle, lui a arraché le bustier de sa robe pour lui toucher la poitrine.

(Ceci est écrit comme si c'était un moment drôle. C'est vrai que c'est vachement drôle une agression sexuelle...)

Sérieusement ?

On part VRAIMENT sur une agression sexuelle en guise de petite touche humoristique ?

Au 21e siècle ?

Je trouve ça répugnant de banaliser ainsi une agression sexuelle.
Qui plus est, la faire passer pour quelque chose d'amusant.

Je n'arrive pas à croire qu'à notre époque des auteurs écrivent encore ce genre de... bêtises.

Bref, je ne lirai pas la suite.
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Je ne sais vraiment pas quoi dire de ce livre.
A part, que c'était lent et long ". J'ai lu en diagonale et sauté des lignes pour dire.
Dommage car je m'attendais à passer un bon moment de lecture.
Peut-être que je lui laisserais un jour une autre chance !! C était peut-être pas pour moi la bonne période pour le lire.
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