AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 8 notes
5
1 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après le dernier des juges, Ces vies-là d'Alfons Cervera est le deuxième ouvrage que je lis dans le cadre de l'opération Un éditeur se livre, mis en place avec le site Libfly.

Ce livre, contrairement au dernier des juges est classé comme un roman, fait partie d'un autre versant de cette maison d'édition, la collection la sentinelle qui propose de " nous dévoiler une attention particulière aux histoires et parcours singuliers de gens, lieux, mouvements sociaux, et culturels."

L'histoire qui nous est racontée dans Ces vies là est celle de son auteur, Alfons Cervera, journaliste, universitaire et poète espagnol (que je ne connaissais absolument pas), et surtout celle de sa mère.

Car, en fait, Ces vies là est clairement du domaine de l'auto fiction, un genre trés prisé en France (dont Christine Angot est la figure de proue) et qui fait visiblement des émules au delà des Pyrénnées. Ici, à travers ce court récit, Cervera raconte l'agonie de sa mère, à travers les derniers moments qu'elle a traversé, suite à une chute dans un escalier qui va précipiter son décès.


Au-delà de la fin de vie de la mère, l'auteur nous parle également de lui, de ses doutes, de ses affinitésH_Alfons cervera -littéraires et autres-, et nous propose également une visite guidée de Grenoble, où il séjournait lors de la rédaction de cet ouvrage.

Bref, sur un sujet maintes fois visité (rien que récemment l'acteur Charles Berling a écrit un livre dont le thème est trés similaire) , j'ai eu quelques difficultés à m'accrocher à ce livre car à mon sens, Cervera n'arrive pas à insuffler la dose d'universalité inhérente à ce genre de récit. La langue est belle, certes, et le travail du traducteur certainement exempt de tout reproche, mais sincérement, je suis toujours resté extérieur aux flots de mots qui défilaient devant mes yeux.

Les sujets abordés m'ont semblé trop élitistes pour fédérer, et surtout, j'ai eu une nette impression de redite, ce qui m'a le plus géné. En effet, certaines phrases reviennent plusieurs fois dans le récit (notamment sur les papiers de condamnation de son père), j'imagine que ce mécanisme est là pour nous démontrer que ce sont des pensées obsèdant l'auteur, mais pour ma part, j'ai eu eu le sentiment d'avoir un disque rayé qui m'a vite plongé dans une douce torpeur, pas forcément désagréable, mais forcément pas bien passionnante.

Ce qui est sûr, c'est que j'avais plus adhéré au premier ouvrage de cette opération, et pourtant au départ, je serais plus attiré par les romans que les essais. D'un autre coté, comme je lis plus de littérature que de document, je suis aussi plus exigeant et plus en recherche d'originalité sur des sujets trop balisés. Evidemment, j'attendrais avec impatience de découvrir le 3e livre de cette opération car l'administratrice de Libfly nous a annoncé que le prochain ouvrage sera totalement différent, et pour moi cette promesse est vue comme une aubaine, allez savoir pourquoi)).
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}