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Un vrai coup de coeur pour ce livre qui a enfin posé un nom sur ce que je pouvais vivre au quotidien, sur la femme que je suis (et la jeune fille que j'étais), sur mon lien avec la nature, avec la vie...

Cela m'a permis d'aller me trouver un peu plus profondément, pour découvrir des choses que j'aimais et que je n'avais finalement pas oser vivre au grand jour. Il m'a également fait découvrir un autre livre coup de coeur, au nom de Bucher sous la Neige. Je ne suis pas prête d'oublier le message d'Odille Chabrillac puisqu'il a crée un véritablement changement dans ma vie !
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Une question me vient en parcourant l'ouvrage d'Odile :
La femme n'est-elle pas par nature « magicienne » ? Et ainsi associée à la sorcellerie ?
La création est en soi un phénomène magique.
Quelque soit le manteau que revêt la femme, quand elle est dans sa fonction de procréatrice, elle se retrouve nue, dans son règne animal et ne peut s'en cacher. Indépendamment de son désir ou de sa volonté, elle est reliée à ses qualités intrinsèques telles qu'intuition, spontanéité sensibilité, créativité, intériorité, protection… Qualités inverses à la rationalité.
Les sorcières sont des femmes ypra connectées, en lien avec la Terre et l'Univers. Elles assument pleinement et librement leurs caractéristiques intrinsèques. Elles ne sont pas façonnées dans le moule de la société.
A travers le développement des religions et le des sciences, la société a rationalisé la vie.
Tout phénomène nécessite une explication scientifique et « religieuse ». Tout ce qui ne s'explique pas est exclu : dangereux, et donc pure folie.
Les femmes, pour survivre dans cette société, ont naturellement refoulé leurs propres qualités, elles les ont « occultées ».
Celles qui ne sont pas entrées dans le moule ont été catégorisées « sorcières ». Leur survie s'est trouvée à travers l'isolement et des biais occultes.
Dans notre société occidentale, la notion d'occultisme a une connotation négative ou néfaste, alors qu'objectivement elle correspond juste à un état d'incompréhension.
Si le fonctionnement de la société fût utile pendant des siècles, nous en rencontrons peut-être certaines limites aujourd'hui. La société se confronte à de nouveaux modèles, ou puisent des schémas dans l'histoire, d'autres civilisations ou dans la nature.
Dans ce sens, elle peut nous appeler à nous affranchir dans notre féminité et libérer nos fonctions englouties depuis des siècles.
Cet ouvrage nous décrit l'histoire, et aborde les forces intérieures de ces femmes. Il nous propose des clés (des potions ?) pour nous découvrir (dans les 2 sens du terme), pour mieux nous comprendre et réussir à faire émerger ces qualités pour qu'elles soient au coeur même de nos vies.
Merci Odile !:)
Lien : https://www.etre-agir.com/
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Le développement personnel à la sauce sorcière, en voilà un séduisant programme ! Odile Chabrillac part ici de son expérience personnelle de redécouverte de la nature et d'écoute de soi pour enjoindre les femmes à plus de bienveillance envers elles-mêmes et la recherche d'une voie pour se connecter aux éléments. le principe est louable, le propos n'est pas inintéressant mais manque de souffle. le fait que nombreuses affirmations historiques ne soient absolument pas sourcées m'a aussi agacée. Finalement, je n'ai absolument rien gardé de cette lecture. Dommage.
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" Âme de sorcière " nous parle du féminin, de la puissance d'être soi, de l'importance de se reconnecter au monde, de la force physique, psychologique et spirituelle qui se trouve en chacune de nous mais aussi en chaque individu.

L'auteur y retrace les affronts et les meurtrissures que les femmes ont accumulés au fil des siècles. Beaucoup de barrières ont été dressées pour qu'elles obéissent au conditionnement que les sociétés - dirigées au masculin - voulaient leur imposer. C'est ce qui a longtemps empêché leurs personnalités, leurs créativités, leurs forces, de s'exprimer. Et si elles arrivaient tout de même à s'affirmer, le bûcher ou l'asile n'étaient pas loin. L'auteur le croit et l'argumente avec sincérité et intelligence. Je la rejoins totalement dans ses propos.

Odile Chabrillac a une écriture douce mais ferme. Elle explique avec simplicité ses expériences et ses croyances - ça ressemble parfois un peu à une sorte de guide pour devenir une bonne sorcière -, mais elle montre surtout la multiplicité et la fascinante complexité du féminin. Son livre est une source d'inspiration mais surtout de compréhension. C'est une lecture vivifiante et apaisante.
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Appréciable toutes ces références en bas de page, cette bibliographie... On sent le travail mené de fond...
Très bon livre ! A lire !
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Je ne suis pas quelqu'un de spirituel, j'ai besoin de preuves tangibles pour penser que quelque chose puisse être vrai, pour "croire". Malgré mon caractère rêveur, je suis très rationnelle. Cela ne m'empêche pourtant pas d'explorer les questions ésotériques et mystiques, surtout quand cela touche à la magie. Je suis fascinée depuis l'enfance par la figure de la sorcière. Je me reconnais instinctivement dans plusieurs femmes qui font les légendes, comme Morgause (mon ancien pseudonyme) ou Morgane, les déesses lunaires comme Hécate, ou encore dans la saga Harry Potter, qui a bercé toute mon adolescence, et qui me touche profondément. C'est pourquoi je lis à peu près tout ce que je trouve sur les sorcières. Évidemment, quand une de mes rédactrices pour Faunerie a chroniqué Âme de sorcières, ou la magie du féminin, d'Odile Chabrillac, cela m'a intriguée. Quelques jours plus tard, une amie a souhaité se rendre au Gibert ésotérique, et je suis tombée nez à nez avec ce livre. Ni une, ni deux, je l'ai embarqué. Sympathique coïncidence, non ?

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Odile Chabrillac est une naturopathe et psychothérapeute, en plus d'être auteure. Âme de sorcière, ou la magie du féminin, est le témoignage d'un parcours initiatique : la construction d'une femme, et plus précisément, d'une sorcière. L'auteure souhaite réhabiliter ce qualificatif, qui a longtemps été corrélé au Diable - car tout le monde sait que la sorcière mange des enfants et se fait prendre par le Cornu lors des sabbats ! -, et en propose une définition moderne, gardant toutefois son histoire controversée. Une sorcière, c'est une femme épanouie dans sa vie, dans sa féminité, sa sexualité, et sa vie spirituelle. Elle fait fi des conventions sociales, elle s'écoute, et tant pis si ça dérange ; elle veut rester vraie, être en accord avec elle-même et la nature.

L'auteure propose un retour dans L Histoire, afin de mieux cerner le personnage et ce qu'il a enduré à travers des siècles de misogynie sous le christianisme, mais surtout, elle conte toutes ces femmes, ces guérisseuses, sages-femmes, qui ont été mises sur le banc de la société parce qu'elles faisaient de l'ombre à la médecine masculine, qui a tout fait pour que les femmes et leur corps soient dissociés. Justement, cet essai parle de corps : l'auteure invite les femmes à se libérer sexuellement, à oser, à s'affirmer, à se connaître. La sorcière est une femme qui s'assume et connaît son plaisir sans jamais en avoir honte. C'est dit : la sorcière est féministe.

La sorcière explore également sa dimension spirituelle et magique, à travers des rituels, la célébration des saisons, des éléments. Elle écoute sa voix intérieure, aiguise son instinct. Chaque femme qui souhaite développer son esprit utilise ses vecteurs magiques favoris, qu'ils soient pendules, cartes de Tarot, pierres, etc. La sorcière est évidemment très intéressée par l'environnement et se veut proche de la nature. En effet, elle tient ses savoirs des plantes, qui ont trois facettes : l'une qui guérit, une autre qui empoisonne, et une dernière spirituelle. L'auteure propose aux femmes qui souhaitent devenir des sorcières de s'approprier cette culture des plantes, et de vivre en harmonie avec le cycle des saisons.

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En somme, c'est un livre très agréable à lire, au style fluide, qui propose une vision intéressante de la sorcière d'aujourd'hui. J'ai apprécié que l'auteure livre son témoignage et offre un rapide panorama de la sorcellerie à travers les âges, et qu'elle propose un féminisme axé sur les spécificités féminines, longtemps boudées ou uniquement mises en avant pour des questions essentialistes qui font le jeu du patriarcat (la femme n'est bonne que pour enfanter, elle est plus faible, etc.). J'ai trouvé la partie ésotérique assez intéressante, même si le détail du Tarot ou des rituels étaient assommants. Par ailleurs, alors que les chapitres sont très courts et tout de même assez superficiels, j'ai trouvé étrange que l'auteure se soit attardée à détailler toutes les arcanes du Tarot.

C'est un livre qui fait toutefois du bien : l'auteure rappelle qu'on a notre place à prendre, qu'elle n'est pas définie et qu'on est maîtresses de notre vie ! Elle nous invite à nous réapproprier notre histoire, nos racines, notre corps, à prendre confiance en nous et à nous entraider. Dans ce monde où les femmes sont mises compétition non seulement dans le monde du travail, mais aussi dans l'intimité, il est bon de réinstaurer une sorte de sororité. Odile Chabrillac réussit, en l'espace de quelques pages, à nous insuffler une part de "féminin sacré", et à nous délester du fardeau des injonctions à la femme parfaite, qui nuit à notre santé mentale comme physique. Soyons libres, mes soeurs !
Lien : https://mots-silencieux.blog..
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