critique réalisée pour : http://www.les-agents-litteraires.fr/
Des rimes, des rixes, qu'elles se déroulent entre animaux, éléments naturels, objets ou simplement la petite histoire… tout y passe.
La devise est (presque) toujours de mise à la fin des textes. Je dis presque parce que « le monstre et l'infante » par exemple, ne comporte pas de morale, ses vers se suffisent à eux-mêmes.
Extraits d'adages :
[Le jeune bédoin et l'égaré : « le monde est parfois mal fait,
Ceux ayant trop n'y trouvant bonheur
Quand d'autres ayant peu en connaissent la valeur… »
Ou bien dans L'alexandrin et le Fablier : « Il est souvent « grand » auteur
Se félicitant en leur hémicycle d'en être l'élite
Quand le Fabuliste tient pour mérite
D'être lu du plus simple des coeurs. »]
Pour les fables, je vous laisse découvrir. À la fin de l'ouvrage, une partie « annotations » est proposée au lecteur avec définitions de termes rarement employés dans le langage courant, comme Autan, Fimbulvetr…
L'auteur nous livre aussi quelques cours sur les légendes, les oeuvres d'art, des explications sur la philosophie.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé, ce fabuliste manie le mot comme un escrimeur, l'épée. de plus, ce fablier peut se lire en long, en large et en travers (et même par l'intermédiaire d'un miroir). On peut le laisser, le reprendre, l'ouvrir au hasard et se faire surprendre par l'histoire.
Son site ici : http://fable.wikidot.com/start
S'il fallait mettre une note (les Fabliers sont rares de nos jours) : 5/5
Lien :
http://fantasy666.jimdo.com/..