Daevabad, tome 2 : Le royaume de cuivre

J'ai donc enchaîné directement avec le tome 2 pour mon plus grand plaisir. Même si le précédent ne fût pas un coup de coeur, j'apprécie me plonger dans cette saga (je regrette néanmoins que cinq années se soient passées en un claquement de doigt).

Il y avait bien quelques longueurs ici et là dans cette suite, des révélations qui tardaient à venir alors même qu'elles étaient faciles à deviner... Malgré cela, le récit m'a dans l'ensemble bien plu (surtout la fin à dire vrai, là où tout s'accélère, où les pages défilent à une vitesse folle !). de plus, « le royaume de cuivre » m'a permis de mieux comprendre certaines notions de l'univers qui m'étaient flous jusqu'à présent. Ce qui est tout de même plus agréable afin de profiter comme il se doit de Daevabad.

Je pense faire une petite pause avant de reprendre le dernier tome de cette trilogie, mais pour sûre, je vais le lire prochainement. Je suis ravie d'avoir entamé cette série cet été, qui me permet de m'évader ! (Même si je n'aimerais pas vivre dans cette cité...)

Après avoir pris grand plaisir à découvrir l'utilisation de l'univers des mille et une nuits sous la plume entêtante de S.A. Chakraborty dans la première variation de son histoire, il me fallait absolument voir ce qui allait arriver à nos héros. Une fin aussi tonitruante ne pouvait que laisser des séquelles !

Pour des raisons différentes, j'ai beaucoup aimé ce tome et pour des raisons différentes j'ai aussi trouvé des faiblesses agaçantes à celui-ci...

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le changement de paradigme de ce tome. Nous ne suivons plus les mêmes duos et dynamiques que dans le tome 1. L'échec de la révolte de Dara et les conséquences de celle-ci ont tout changé à Daevabad. Nahri va être encore plus plongée au coeur de la politique tortueuse de cet état et de cette cité au Roi décidément bien tordu mais elle aura un nouveau compagnon : le prince qu'elle a épousé. J'ai beaucoup aimé ce changement et tout ce que cela provoque comme changement chez elle. Là, où nous avions un petit agneau fragile centré sur elle-même dans le premier tome, elle réalise sa place au sein de son peuple, ce qu'elle pourrait apporter avec ses pouvoirs, et l'influence qu'elle peut avoir grâce à sa place d'épouse de l'héritier du trône. Ça change tout. J'ai beaucoup plus aimé Nahri dans ce tome. J'ai aimé la voir chercher à bâtir un pont entre les deux peuples et se confronter à la réalité politique et familiale de la dynastie où elle est entrée. J'ai aimé suivre ses projets, ses alliances, ses peurs, ses batailles, ses découvertes.

L'autrice m'a vraiment fait plaisir dans ce tome avec la façon dont elle a agencé le développement de l'ensemble des personnages. Il y a encore ce côté très intimiste, presque refermé sur lui-même de l'univers, qui le rend oppressant et étouffant. J'ai eu le sentiment d'être à la fois face à des personnages qui en étaient prisonniers et qui se débattaient pour en sortir sans y parvenir. Les princes furent un modèle du genre. J'ai beaucoup aimé chacun d'eux. Muntadhir, le premier prince, occupe bien l'espace dans un premier temps avant qu'Ali vienne le rejoindre et le voler la vedette, enfin c'est vite dit puisque c'est quand même Nahri qui reste aux commandes. La vie dans Daevabad sous la coupe de ce Roi fou et oppressif est très bien rendu avec ces peuples qui s'entre-déchirent, tout ça à cause de peurs ancestrales secrètes.

D'ailleurs, j'ai encore trouvé le décor inspiré des mille et une nuits très puissant. Nous sommes dans une temporalité et géopolitique qui font presque de cette oeuvre une uchronie à notre monde, car au final nous sommes avec des terres et lieux parfois existant, il y a juste la touche fantastique en plus avec cette ville secrète dédiée aux djinns (je simplifie). L'autrice se joue des différents statuts de ces djinns, daeva, effrits, goules et j'en passe. Avec eux, elle divise pour mieux régner sur nos esprits et ça marche. J'ai beaucoup aimé sentir la tension monter dans la ville entre eux, tandis que le Roi s'en prend de plus en plus à ceux qui sont différents de lui, autorisant des choses abjectes faisant remonter des tensions autrefois apaisées, mais ce qui était logique après le coup de Dara. A l'extérieur, c'est encore plus intéressant de voir ce que monte et prépare Dara et ceux qu'il a rejoint. Avec eux, on a des révélations, on comprend mieux ce qui s'est passé dans le premier tome, dans la mythologie de la série et en ce moment même dans la ville. On vit et on respire vraiment djinns, magie oubliée et mystères.

L'intrigue est très très longue à lire, parfois un peu trop. J'aime qu'on prenne son temps, qu'on approfondisse, qu'on fasse vivre un décor, un univers, mais je reconnais qu'ici, j'ai souvent eu l'impression de tourner à vide en tournant en rond. Ce sont donc les mystères, ceux du Roi, ceux de Dara, ceux d'Ali, ceux de leur histoire qui m'ont maintenue à flot. Les bonds dans le temps furent les bienvenus même si en même temps, j'ai eu du mal à voir ce qu'ils apportaient réellement à l'histoire, car l'autrice tout en délayant son histoire ne la rendait pas forcément consistante, se contentant souvent de se répéter au lieu de creuser son intrigue et ce qu'il y avait autour. C'est assez paradoxal. Elle nous fait ainsi longtemps mijoter avec ce plan préparé par Dara et consort qui ne trouve son expression que dans les derniers chapitres, de même pour les révélations sur la famille de Nahri ou sur le lien entre Ali et les Marid. Il faut donc être patient et savoir grappiller les détails intéressants quand ils nous sont enfin donnés après avoir élagué tout le reste...

Enfin une série Young Adult / New Adult avec un beau décor oriental, puissant, immersif, entêtant. Cette suite est à la hauteur, elle fait grandir son héroïne et son intrigue, et nous fait partager bien des mystères et des sentiments d'indignation au sein de cette ambiance oppressante. Je regrette en revanche que l'autrice délaye autant son histoire pour rien, car non, ce n'est pas une écriture qui enrichit l'histoire au fil de ces milliers de signes, c'est juste de la redite. Il faut savoir faire plus concis et/ou percutant, on n'en perd pas en émotion et profondeur, regardez P. Djèli Clark, Robert Jackson Bennett ou la grande Robin Hobb.
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Ma lecture du tome 1 de Daevabad remonte à un peu plus d'un an et ce fut une très bonne lecture, quoique bien complexe à comprendre tant l'univers s'était révélé riche. J'avais donc beaucoup d'appréhensions avant de me lancer dans ce tome 2. Des appréhensions compréhensibles mais qui au final, n'avaient pas de raison d'être tant j'ai aimé ma lecture !

J'ai trouvé l'univers absolument incroyable, tellement riche, dense et complexe. L'autrice a fait un travail monstre, son imagination est sans borne et je la salue grandement pour cela. L'aspect oriental et mythologique m'a beaucoup plu. J'avais l'impression d'être en Orient, de sentir toutes ces odeurs épicés, de voir toutes ces couleurs vives, de déambuler dans Daevabad, d'y voir ses bons et ses mauvais côtés tant les descriptions sont précises. J'ai eu un peu de mal à au début à bien me rappeler ce qu'étaient les Daevas, les Shafits, les Marids, les Nahids, les Efrits et cie et il n'aura fallu un petit moment avant de me repérer, surtout que toute l'intrigue se base sur les rapports de force entre ces différentes factions ! le rythme est très lent, il faut dire que c'est un bon gros pavé de plus de 700 pages, mais ce n'est pas non plus un point négatif bien qu'il y ait forcément des longueurs à droite à gauche. J'ai peut-être eu un peu de mal à me remettre dans le bain mais ce bond de 5 ans dans le temps est une excellente chose car il apporte un renouveau, un peu plus de dynamisme et plus de maturité. Il y a tant de révélations et de surprises dans ce tome, quelques faits prévisibles que j'ai vu venir ; j'ai aimé cette sensation d'approcher du final, ressentant une certaine tension, une certaine accélération des événements. Encore une fois, l'équilibre entre le Bien et le Mal est précaire, les personnages de par leurs pensées et leurs actes, sont tiraillés entre l'un et l'autre. Dans ce monde proposé, la paix ne se fait pas sans pertes et chacun est persuadé que sa voie est la bonne à suivre.

Une fois de plus, nous avons trois points de vue, ceux de Nahri, d'Ali et de Dara. J'étais heureuse de les retrouver tant ils m'avaient fait forte impression dans le tome 1, surtout Nahri et Dara. Et curieusement, c'est Ali, le personnage que j'appréciais le moins, que j'ai préféré ici ! Les trois personnages principaux ont grandement évolué mais le parcours d'Ali, sa personnalité... j'étais plus en phase avec lui. Quel changement ! de même, Nahri, malgré sa situation compliquée, "prisonnière", s'émancipe, gagne en assurance, cherche à changer les choses de l'intérieur, à penser aux différents peuples, à les réunir malgré leurs différences et leurs inimitiés. Quant à Dara, revenu d'entre les morts à nouveau, il n'est pas libéré pour autant et sert sous les ordres d'une autre femme que Nahri, son code d'honneur, sa morale l'empêchant de penser à lui avant les autres. C'est un personnage toujours aussi torturé et je l'apprécie d'autant plus ! Étrangement et contrairement à ce que laissait présager le tome 1, je ne vois pas Nahri et Dara finir ensemble. Est-ce le fait qu'elle a passé plus de temps avec Ali dans ce tome 2 ? Et peut-être aussi parce qu'Ali ne voit qu'elle ? Possiblement. Mais hâte de voir l'évolution de leur relation, surtout que Dara est de retour dans l'équation.

En bref, même si j'ai mis une semaine pour lire ce second tome, je l'ai bien savouré et j'ai adoré ma lecture ! Les différentes intrigues sont intéressantes, prenantes ; les personnages ont évolué grandement et Ali est celui qui m'a le plus surprise ; l'univers oriental m'a de nouveau séduite, le dépaysement était au rendez-vous ; le final est surprenant et j'ai très très envie de lire la suite, même si ce ne sera pas pour tout de suite.

Salut les Babelionautes
Ce deuxième tome de la Trilogie Daevabad Je l'ai commencé dans l'édition relié que je me suis offerte, mais devant faire un voyage à Paris en TGV, je me suis procuré les deux derniers en Ebook pour ma liseuse.
Donc c'est dans ce train que je l'ai terminé pour ensuite entamé le dernier.
S.A. Chakraborty continue de m'émerveiller par son imagination, et les aventures de Nahri ne sont pas de tout repos.
Car le projet qu'elle essaye de réussir exacerbe les tensions déjà présentes entre les différents peuples qui vivent à Daevabad.
Beaucoup d'action entrecoupé de scènes plus paisibles, mais Ali est traqué pour avoir osé défier son père.
Déchu de son titre de Caïd, il va trouvé refuge dans un village ou ses extraordinaires pouvoirs que les marids - les esprits imprévisibles de l'eau - lui ont offerts.
Comme dans le premier tome je me suis régalé et j'ai attaqué le tome trois dans la foulé.
Merci à Gaspard Houi qui a si bien traduit cette trilogie, sans son travail de traduction voila encore une oeuvre que je n'aurais pas découverte.

Moi qui reprochais au premier tome d'envoyer valser trop vite sa situation initiale, j'aurais dû faire plus attention à ce que je souhaitais – voilà qui se trouve être dans le thème !

C'est étrangement là où il se passe le moins que je m'ennuyais le moins : la vie en détention à la cour, avec Nahri qui, comme une souris, grignotte sa corde un brin à la fois. Plus calme. Plus stratège. Toujours avec son expérience des arnaques bien menées.

Puis il y a eu le cadeau diplomatique de trop et je n'en ai plus fini de me répandre en insultes passionnées à l'adresse de chaque bourde toujours digne de son personnage, autant que chaque coup de génie me volait un soupir de soulagement. Une bénédiction quand on voit se dessiner les différentes intrigues en parallèle, étouffantes, à travers un nouveau point de vue qui, s'il nous fait découvrir des personnages glaçants et intéressants, n'est pas celui que je préfère (simple question de préférence : il n'est pas dans la nature de ce personnage de se poser des questions).

Personnages et relations intéressantes dans un tome qui mériterait de se faire appeler le livre des mères, j'ai un peu de mal avec l'escalade de la magie (les aléas des magies "soft" qui jouent sur une part de mystère – question de goûts, encore une fois), mais, en le refermant, je me demande si je ne l'ai pas préféré au premier.

Quel bonheur de trouver enfin une saga, même courte, qui m'accroche !

C'est avec une grande impatience et une grande joie que j'ai entamé la lecture de ce deuxième tome. Une nouvelle fois, le charme a opéré : j'ai adoré ce tome deux. J'aime encore plus cette histoire qu'auparavant et l'attente du troisième et dernier tome va être un supplice. Si vous ne vous êtes pas déjà lancé dans l'aventure, je ne peux que vous encourager à le faire !

Si on pensait tout savoir sur la mystérieuse Cité de Laiton, il s'avère qu'on a encore rien vu !

En effet, Nahri a bien changé depuis son ancienne vie, faite de petites arnaques dans les rues du Caire. L'héroïne avoue elle-même qu'elle a l'impression qu'il s'agit d'une autre vie tant elle est éloignée de son quotidien. Une chose est sûre : bien des choses ont changé depuis l'invocation de Dara. A présent, elle se retrouve au milieu des courtisans au sein de la cour royale de Daevabad. La jeune femme doit assumer son héritage caché ainsi que ses pouvoirs. Toutefois, le danger est omniprésent parce que dans cette nouvelle cage dorée, la survie de sa tribu est menacée au moindre faux pas.

Après avoir été exilé de la cité pour rébellion envers son paternel, Ali survit comme il le peut parmi les sables impitoyables de sa terre natale. Il doit alors s'appuyer sur ses nouvelles capacités afin de survivre dans ce nouvel environnement, peuplé d'assassins prêts à lui ôter la vie sous les ordres du roi de Daevabad.

Pendant que les djinns se réunissent dans la Cité de Laiton pour fêter un nouveau siècle, une menace se dessine dans le Nord. Celle-ci jure d'amener une tempête de feu jusqu'aux portes de la ville … avec l'aide d'un guerrier bien particulier.

Si une partie du tome un se déroulait en dehors des murs de Daevabad, ce deuxième tome se passe en grande partie dans la Cité du Laiton. On peut compter sur Ali et sur un autre personnage pour être dépaysé, toutefois, le fait que l'intrigue se déroule derrière les remparts de la ville n'est pas dérangeant. On apprend de nouvelles choses sur l'univers, sur la cité, sur les djinns et c'est toujours autant passionnant. Cette fois-ci, j'ai autant adoré les chapitres d'Ali que ceux de Nahri. J'ai été ravie de les découvrir sous de nouveaux angles, de constater leur évolution depuis le début et de suivre leur évolution dans ce tome. J'ai aussi beaucoup aimé l'évolution de leur relation ... Encore une fois, j'ai été moins emballée par le troisième point de vue qui m'intéressait bien moins que les deux autres. Néanmoins, cela permet d'avoir une véritable vue d'ensemble sur l'intrigue et sur l'univers, ce qui devrait plaire à la majorité des lecteurs et des lectrices. Pour ma part, cela n'a pas été extrêmement gênant parce que j'adorais ce que je lisais.

L'intrigue est plus riche que dans le premier volume. Les enjeux prennent de plus en plus d'importance et l'univers se développe sous nos yeux. Les derniers événements sont exceptionnels. le rythme devient haletant et j'ai été absolument conquise par les choix de l'autrice. Les rebondissements ne manquent pas. L'audace et le talent de S. A. Chakraborty a continué de m'éblouir.

J'ai refermé ce livre à regret tellement j'étais investie au cours de ma lecture. La perspective de devoir attendre de longs moments avant de connaître l'issue des événements me déprime, surtout qu'à l'heure où j'écris cette chronique, aucune date n'a encore été annoncée. Je vais devoir prendre mon mal en patience … Une nouvelle fois, je vous conseille chaudement cette saga de fantasy, d'une richesse époustouflante, une aventure littéraire qui marque les esprits.
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Je crois que j'ai un peu plus aimé ce T2 au premier. J'avais reproché au T1 un aspect trop "young adult" alors que c'est un récit de fantasy adulte. Et ce T2 m'a apporté cette confirmation, avec des personnages bien plus gris, qui ne pensent pas qu'à leur love interest et des complots politiques riches. J'ai quand même retrouvé les longueurs (je pense que l'autrice aurait pu donner la même richesse à son texte en enlevant plusieurs dizaines de pages haha). Comme pour le T1, ce qui fait grimper l'appréciation à mes yeux est le final. La montée vers le climax est longue, mais vaut le coup. Les 150-200 dernières pages étaient superbes, avec un beau concentré d'action très bien écrite, de personnages qui se croisent dans des affrontements physiques, psychologiques et moraux intenses et de révélations qui donnent bien envie de lire la suite. Cette fin était clairement maîtrisée et c'est ce que je retiens le plus de ma lecture.
Pour détailler un peu, j'aimais déjà bien nos trois narrateurs et les persos secondaires (sauf les bien relous, je pense à toi le Roi fuuuh), mais ce T2 a clairement apporté ce qui manquait à chacun pour qu'ils me captivent réellement. J'aime beaucoup Nahri, qui compose avec les cartes qu'elle a en mains et fait tout pour en attraper de nouvelles. Ali était touchant et j'apprécie que l'autrice parvienne à faire de ses défauts de véritables obstacles à son cheminement personnel et à l'histoire. Pour Dara, c'est un peu plus compliqué, mais je salue vraiment S.A. Chakraborty pour le travail qu'elle a fait autour de la notion de loyauté, de devoir, de rédemption personnelle… Chaque personnage suit un chemin qu'il pense être juste et tout suit une cohérence qui les mène inexorablement vers des points de non-retour.
L'histoire a aussi gagné en profondeur grâce à un contexte géopolitique qui s'étend et s'épaissit. le T3 risque d'être très cool de ce point-de-vue là aussi, surtout si d'autres espèces que les djinns s'en mêlent vraiment. le world-building est super cool, très dépaysant pour une occidentale comme moi et ça fait plaisir de découvrir des cultures, paysages et mythes d'Afrique et Asie centrale. La question de la religion est aussi intelligemment posée, même si c'est parfois pas toujours clair pour moi la néophyte de comprendre qui sont les grands personnages historiques mentionnés et leur rôle dans les textes sacrés. Je suis aussi étonnée du mélange Islam et djinns/créatures fantastiques, mais je suppose que la richesse est aussi dans la cohabitation des croyances.
Concernant l'écriture, c'est très bien décrit. Les dialogues sont agréables à suivre et punchy. Les scènes d'action sont très prenantes également. Il y a peut-être un chouïa trop de descriptions à mon goût (ou alors je suis juste pas fan de ce concept de décrire tout en bloc au moindre changement de lieu). Je pense que le texte n'aurait pas souffert de plus de corrections éditoriales, j'ai l'impression que c'est pas encore 100% fluide le passage anglais-français.

Après des mois d'attente, j'ai enfin pu découvrir le tome 2 de ce qui a été mon plus gros coup de coeur fantasy de 2021 ! Et j'ai été ravie de retrouver ce gros pavé, à l'univers complexe et singulier qui met en scène des personnages incroyablement charismatiques et attachants !

Ce que je retiens néanmoins de ma lecture est qu'il y avait, selon moi, énormément d'intrigues politiques et pas assez d'actions! Comme je l'avais dit en story, l'histoire commence véritablement à bouger à partir de la page 600/745.

Cependant j'ai trouvé ces descriptions du contexte nécessaires à l'histoire. On comprend les enjeux politiques et sociaux et les prises de positions de nos personnages face à cela.
Je suis en totale admiration devant le travail méticuleux de l'autrice qui a créé un univers si riche et passionnant. Les personnages ne sont pas en reste : je les ai trouvés profonds, imparfaits, tourmentés et comme je le prévoyais après ma lecture du premier livre, Nahri prend en maturité dans ce tome et se montre à la hauteur de sa position. C'est une femme forte qui s'affirme et qui n'a pas peur d'aller à la confrontation lorsque c'est pour défendre ses convictions!

C'est avec une grande nostalgie que j'ai refermé ce livre et tout autant d'empressement que j'attends la sortie du troisième et dernier tome de cette saga!! 😍

Je viens récemment de finir le tome 2 de la trilogie de Daevabad : le royaume de cuivre, et quel bonheur de se replonger dans l'univers ! C'est l'un des univers livresques que je préfère, je m'y immerge totalement ☺ Ça faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait autant voyager. L'histoire est toujours aussi prenante, mais le seul bémol c'est les chapitres trop long à mon goût (c'était déjà le cas dans le premier tome).

Bon bon bon... j'avais beaucoup aimé le premier tome mais les nombreuses longueurs en avaient fait une lecture épineuse. Force est de constater que ce sera le cas de toute la saga : l'autrice a du mal à équilibrer ses romans et c'est dommage car l'histoire est passionnante. Ici, même schéma que pour le premier, la première moitié du roman a été longue à dépasser. On a la sensation de faire du surplace et j'ai du mal avec ça. Une fois arrivé dans la seconde partie, tout s'accélère et le rythme devient haletant. Malgré ce manque d'équilibre, j'ai encore plus aimé ce second tome. le récit se développe énormément et il y a des tas de révélations, de péripéties et la FIN. Wow, j'ai été bluffé et j'ai hâte de lire le dernier tome ! L'autrice fait monter la tension tout au long des chapitres. Il y a un événènement au début du livre qui m'a énormément plu et qui, je trouve, a donné du poids à l'histoire. Les personnages évoluent beaucoup et j'ai apprécié de les suivre tous les trois (petit coup de coeur pour Nahri, ses valeurs, ses idées). le worldbuiliding est toujours aussi impressionnant et fascinant.

Même si cette saga a le défaut des longueurs, elle reste vraiment géniale et je la recommande fortement !
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