Citations sur Les détectives du Yorkshire - Intégrale, tome 1 et 2 (4)
Il arrivait parfois qu'un tiraillement viscéral, un frémissement dans les nerfs le long de la colonne vertébrale - le chatouillis de l'instinct- vous fasse tiquer.
La logique, il faut parfois la court-circuiter.
Dehors, en face du bureau, au bout de l'étroite ruelle appelée Back Street, de l'autre côté de la place du marché pavée où le boucher relevait tout juste son rideau métallique tandis qu'une jeune femme ouvrait l'agence immobilière, en passant devant la Pâtisserie des Monts déjà affairée à servir les premiers cafés de la matinée, puis en prenant à droite vers Fell Lane, au coin du poste de police, devant la bibliothèque, et en remontant la colline jusqu'à la résidence pour personnes âgées de Fellside Court, au premier étage, dans un petit appartement qui donnait sur le jardin de derrière, une main ouvrait la porte d'une chambre.
Delilah et Calimero étaient devenus une famille monoparentale, tous deux meurtris par la rupture. Delilah s'était abrutie de boulot pour noyer son chagrin pendant que Calimero développait un trouble de l'anxiété, refusant de laisser Delilah sortir de son champ de vision.
Il avait aussi entendu les récriminations des résidents mal disposés envers les offcumdens, les gens qui n'étaient pas de la paroisse de Bruncliffe.
Joseph, qui venait d'Irlande, était accepté. Tout juste.
Ana, qui était originaire d'Europe de l'Est, n'avait et n'aurait jamais aucune chance de l'être.
Ce n'était pas qu'ils soient ouvertement chauvins. C'est juste qu'ils étaient moins tolérants avec les étrangers. Plus prompts à juger sévèrement leurs erreurs.