Blueberry veut tenter de convaincre le général Cook, qui dirige les opérations contre les apaches, de négocier la paix avec les indiens. Pour cela il doit se rendre à camp Bowie et prend donc la direction d'un convoi d'armes.
On continue le western classique avec ce convoi que les indiens aimeraient bien récupérer. Mais Blueberry vieille au grain et se méfie rapidement de leur guide. La ruse des apaches n'égale pas celle du lieutenant des tuniques bleues qui a décidément plus d'un tour dans son sac et qui arrive à se dépatouiller de n'importe quelle situation. J'avoue ne pas avoir été convaincue de l'épisode où il fait pleuvoir en tirant en l'air pour éteindre un feu de brousse...
Dans l'ensemble, si ça a pas mal vieillit, ça reste du bon vieux western sans surprise mais agréable à lire. Un bon témoin de cette époque de la bande dessinée et des westerns.
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Il s'appelle Blueberry. Myrtille en anglais... Mais avec son nez cabossé, sa barbe de trois jours et son caractère de cochon, Blueberry est un dur. Un éternel rebelle, indiscipliné, râleur et batailleur, né pour la première fois dans l'hebdomadaire Pilote.
Dans ce troisième album du cycle des premières guerres indiennes, Blueberry est chargé de diriger un convoi de munitions. Il devra faire face successivement à l'incompétence de l'intendant O'Reilly, un alcoolique et à Quanah, un guide indien qui travaille en secret pour provoquer la guerre avec les hommes blancs.
Malgré sa première parution en 1967, Blueberry n'a pas pris une ride et c'est avec plaisir que je découvre le western sous forme de bande dessinée.
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