« La musique lui procure toutefois une forme d'apaisement. Elle lui offre un espace où son esprit et son coeur sont moins agités, une sorte de repos. Seules certaines mélodie le touchent. Les airs tristes, évidemment, qui ressuscitent les souvenirs. »
Dans son premier roman,
Marie Charvet nous emmène dans l'univers musical à travers un Violon qui lie quatre personnages à travers trois époques différentes.
Tout d'abord nous rencontrons Giuseppe, artisan luthier 🎻 en Italie au XVIIe siècle, un maître dans son domaine. Un enchaînement d'événements tragiques l'empêcheront d'exercer son métier mais c'est sans compter sur son jeune et talentueux apprenti.
Lazlo, jeune tzigane dans les années 1930, violoniste passionné, qui fait face à de nombreuses épreuves de perte d'êtres chers, et qui essaiera de s'en sortir en s'accrochant à sa passion 🎻.
Nous voici donc de nos jours, Lucie, jeune femme bohème, artiste peintre qui rêve d'exposer son travail mais qui enchaîne les petits boulots pour subsister. Ce n'est que tard dans le roman qu'on comprend son lien avec le violon.
Charles, jeune PDG à la vie insipide, passionné de musique et collectionneur fait la rencontre d'Aure, une violoniste talentueuse à Strasbourg et décide de mener l'enquête sur l'atelier de lutherie italien dont elle prétend que son violon est issu.
A travers ce magnifique roman doux, mélodieux, poétique, parfois joyeux, parfois mélancolique, les thèmes abordés sont ceux de l'art (musique et peinture) de l'artisanat, mais plus largement de l'amour, de la famille, de la jeunesse et de la vieillesse, mais aussi de la mort.
Je ne peux que vous recommander ce roman qui m'a touchée en plein coeur.