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Citations sur Garces de femmes (66)

Gorman était assis, immobile, dans un fauteuil, face à la porte. Ses grands bras s'appuyaient aux accoudoirs du fauteuil, ses doigts épais les serraient comme s'il avait voulu réduire le bois en purée. Son visage était aussi dur et froid qu'un trottoir dallé.
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Une bombe c'est un truc foireux, et une bombe d'amateur, c'est le plus foireux de tous ces trucs.
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Si je savais me servir de ma cervelle, ce boulot pouvait être un coup de tonnerre pou moi. Je risquais de me faire assez d'oseille pour voir venir pendant des années. Ça valait le coup.
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Si ça valait de l'argent pour lui, ça pouvait valoir de l'argent pour moi.
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Le seul moyen d'ouvrir un coffre fort est d'attendre chaque tour.
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Le canon du pistolet avait l'air aussi vaste que le tunnel de Brooklyn, et deux fois plus stable. Je voyais le doigt mince qui prenait le mou de la gâchette.
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J'ai vu du pays et j'ai connu un tas de femmes au cours de mon existence. Elles m'ont valu du plaisir et bien du chagrin. Les femmes sont de drôles d'animaux. On ne sait jamais où on en est avec elles; elles ne savent pas souvent où elles en sont avec elles-mêmes. Pas la peine d'essayer de comprendre leur mécanique. C'est pas faisable. Elles ont plus d'humeurs de rechange qu'un lézard n'a de queues et tout ce qu'on peut espérer c'est de piquer sur l'humeur qu'on attend au moment où elle survient, et d'entrer vite dans la place. Si vous hésitez, les carottes sont cuites, à moins que vous ne soyez un de ces mecs qui aiment les approches lentes qui peuvent pour faire aboutir en une semaine, un mois ou un même un an. Mais ce n'est pas comme ça que j'aime ces choses. J'aime ça rapide et brutal, comme un coup d'escopette dans le dos.
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Après le déjeuner je leur ai annoncé que j'allais piquer un roupillon dans le jardin, et c'est là que j'ai rencontré Veda Rux. Je m'étais dirigé vers le bassin aux nénuphars, comptant la trouver là, et c'est là que je l'ai trouvée. Elle était assise sur la murette entourant le bassin, tout comme la nuit d'avant. Ses pieds, chaussés de sandales, pendaient à quelques centimètres au-dessus de l'eau calme. Elle portait un pantalon de velours côtelé jaune canari et une chemise de soie fine de la même couleur. Ses cheveux presque noirs tombaient librement sur ses épaules, un peu à la Jeanne d'Arc, sauf qu'ils ondulaient un peu. Elle était petite, dense et toute en lignes courbes, et il y a avait de la force en elle. Ce n'était pas qu'elle était musclée: c'était une chose qu'on sentait plus qu'on voyait. On avait l'impression qu'il y a avait de l'acier dans ses poignets et que l'arrondi de ses cuisses serait ferme comme du granit si on les touchait.
Elle avait une figure pâle, petite et concentrée. Ses yeux de lapis-lazuli étaient vifs et observateurs. Il y a des tas de filles que ont une jolie gueule et qui sont roulées comme des déesses. On les regarde, elles vous donnent des idées, et on les oublie aussitôt qu'on les a perdues de vue. Mais cette fille-là, on ne l'oubliait pas. Pas la peine de demander pourquoi. Elle avait quelque chose. Elle était aussi différente que le gin est différent de l'eau. Et la différence, comme vous savez, c'est que dans l'un il y a un détente. Il y avait dans Veda Rux de la détente comme dans le sabot d'une mule.
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Il était grand et mince, et ses cheveux couleur de miel étaient plaqués en arrière et gominés. Il avait un visage long et étroit, des yeux bleus délavés et un menton doux qui aurait mieux convenu à une femme. Les rides sous ses yeux et la peau distendue de son cou me firent penser qu'il ne reverrait plus sa quarantaine.
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Marche à ses côtés me donnait la sensation d'être un remorqueur tirant un transatlantique.
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