«Un homme de trente ans regarde placidement sa mort venir. Mort qui est la lente envolée d'une feuille d'automne qui décrit les lignes les plus belles, les plus folles, les plus éternelles avant de mourir sous le vent menteur. (…) Il faut pour écrire un tel livre beaucoup de lucidité mais aussi un cynisme glacial, presque inhumain. Pourtant, à l'envers de chacune des pages, de chacune des lignes, on devine une tendresse fragile, tendue et charmante mais est-elle immortelle?» (Jean-Yves Théberge, le Canada français, 9 décembre 1970)
«C'est une extraordinaire, une rutilante fête qui attend le lecteur à l'intérieur de ce récit poétique. Cette fois, je crie dans le piège : impossible de trouver le ton, les mots qui sauraient exprimer sans ambiguïté ni fausse note pourquoi j'aime ce livre. Envoûtement, voilà. Je n'en sortirai pas : cette féerie de vie et de mort, de rouge et de noir, quand elle vous éclabousse de sa chaleur et de sa neige, interrompt toute existence hors d'elle.» (
Suzanne Paradis, le Soleil, 13 février 1971.)