La Promesse des Ténèbres

J'ai profité d'une opération organisée par mon libraire pour lire mon premier roman de Maxime Chattam. C'était une opération type «deux livres en format poche achetés, le troisième offert». Dans la sélection des livres offerts trônait fièrement LA PROMESSE DES TÉNÈBRES : il était devant les autres à me faire de l'oeil. Je n'ai pas pu résister.

Chattam nous entraîne dans le petit monde glauque de la pornographie underground où les jeunes filles sont cannibalisées par des hommes aux instincts grégaires et bestiaux qui ne peuvent jouir que lorsque le sang coule à flot.
La lecture a été pénible. Pas à cause du sujet qui ne me rebute pas ni même à cause de certaines scènes un peu crades mais parce que j'ai trouvé l'histoire ennuyeuse et classique.

Chattam nous plonge assez vite dans le vif du sujet ce qui est plutôt une bonne chose parce qu'après il fait durer le plaisir. L'enquête s'embourbe et la résolution est expédiée en deux temps trois mouvements. Les pensées «philosophiques» de Brady sont assez risibles donc elles parasitent le récit et pendant ce temps-là l'histoire ne bouge pas d'un iota. Et au final je me suis dit : tout ça pour ça ? J'aurais dû me méfier : le personnage qui ne sert à rien est toujours le coupable.
Heureusement, ça se lit assez vite même si ça n'est pas très bien écrit.

Les événements sont prévisibles et tout fait «téléphoné» : l'épouse flic qui enquête sans le savoir sur l'affaire de son mari ; le SDF allumé qui sait tout du porno gonzo et qui aide Brady sans se faire prier ; l'ami qui n'en est pas vraiment un ; le sort réservé à Rubis par la Tribu (Oui j'ai tout de suite compris ce qu'ils lui avaient infligé. Je suis peut-être tordue moi aussi).
Sans compter les faux rebondissements quand Brady est acculé dans une maison ou un appartement et que le lecteur pense qu'il va se faire pincer par son épouse de flic alors qu'en réalité ce n'est pas elle qui sonne à la porte (c'est une astuce usée jusqu'à la corde et Chattam nous fait le coup deux fois !).

Quant aux scènes scabreuses visant à soulever le coeur des lecteurs, elles ne m'ont pas fait vomir, j'ai déjà lu pire (Brett Eaton Ellis pour ne citer que lui). Il n'empêche que j'ai eu le sentiment que ces scènes étaient gratuites, seulement là pour combler la vacuité du récit.

En définitive, et vous l'avez déjà compris, je suis ravie de ne pas avoir payé ce livre. J'avais dans l'idée de ne pas rester sur une mauvaise impression et de me procurer un autre roman de l'auteur mais j'ai vu sur Babelio que LA PROMESSE DES TÉNÈBRES est un de ces meilleurs, je pense donc en rester là !

Sans être un grand fan de Maxime Chattam, j'avais apprécié la lecture de deux de ses livres (Le sang du temps et le 5ème règne).
La promesse des ténèbres m'a beaucoup moins plu. J'ai trouvé les personnages assez caricaturaux, l'intrigue qui monte tant bien que mal est artificiellement « bousculé » à la toute fin de l'histoire, le suspens est parfois maintenu par des cordes d'une grosseur pas possible.
Tout cela a gâché la noirceur et le sordide, qui sont par ailleurs bien décrit, du monde du X.

Chattam joue avec des allumettes. Pfuit.
On a droit à absolument tous les poncifs : New York, les souterrains, les clodos, les snuff movies et même la mythologie grecque.
Pénible, mal écrit, pas crédible, style lourd, coupable deviné à la première page....
J'avais déjà lu un Chattam qui m'avait fait la même impression, celui d'un dilettante, c'est donc le dernier que je lirai.

Forme de préquel à In ténebris, ce roman nous permet de retrouver Annabel O'Donnel et de mieux appréhender son personnage en s'immergeant dans son quotidien et dans son intimité. On découvre également la clé du mystère entourant la disparition soudaine de Brady, son mari. C'est, au final, le seul intérêt réel de cet ouvrage. Maxime Chattam élabore des scènes perverses et sanglantes qu'il enrobe d'une vague intrigue policière simpliste et peu crédible. Les personnages sont creux et insipides, décrits assez sommairement et les constantes introspections auxquelles ils se livrent frisent souvent le ridicule. Jack Thayer, le coéquipier d'Annabel, est arrogant, machiste, dénué de jugement et animé par la rancoeur et une évidente frustration. Brady est pathétique, stupide et manque totalement de discernement, complètement dépassé par les évènements. Contrairement à son personnage dans la trilogie, Annabel est simplement transparente et sert juste de prétexte à l'histoire. L'auteur nous entraîne judicieusement dans le monde fermé de la pornographie underground, dans les bas-fonds de New-York peuplés de marginaux mais se complaît déplorablement dans une surenchère d'horreurs gratuites et sans pertinences. On ne comprend pas bien l'intérêt des agissements de cette tribu de pseudos vampires, ni même d'ailleurs la faisabilité concrète de leurs actes. Brady, simple reporter photographe, a toujours une longueur d'avance sur l'élite de la police New-yorkaise, mène sans trop d'encombres son enquête, débusque les criminels et les met hors d'état de nuire avec une ardeur insoupçonnée. En définitive, son sort n'est que la résultante de sa bêtise et de son inconséquence. A l'évidence, on n'y croit pas une seule seconde. A aucun moment on ne retrouve la force, la vraisemblance et la justesse de L'Âme du mal ou de In tenebris. On a juste droit à un enchaînement de situations scabreuses et de dialogues opportuns, une surabondance de noirceur qui finit par rebuter et lasser. Comme quoi, il ne suffit pas de mettre de la violence et de la laideur dans un roman pour captiver le lecteur et concevoir un thriller incontournable

Brady est journaliste à New-York. Il vit avec sa femme, Annabel, mais son couple se transforme peu à peu en une routine monotone, et il commence à se lasser des petits papiers sans intérêt. Qu'à cela ne tienne. Il se laisse convaincre par un ami, et voilà bientôt qu'une enquête sur la pornographie se profile à l'horizon. Il commence une première recherche : une vidéo sur internet le laisse perplexe. Est-t-il excité? Est-t-il horrifié? La curiosité et la fascination aidant, peu à l'aise, Brady se rend tout de même au rendez-vous. Mais... ce qu'il va entendre, il s'en rappelera pour toujours. Ce qu'il va voir surtout, le changera à jamais, et l'engloutira dans les souterrains les plus profonds et les plus sordides de New-York, où le sexe extrême et malsain reste l'essence même de ce milieu. Aspirant son âme, sa conscience, il oscillera entre le bien et le mal, il frôlera les limites, découvrira l'industrie pornographique où les femmes ne sont que marchandises, et se frottera à ceux qui la gouverne.
Les ténèbres ? Ce n'est rien avec M. Chattam. Bienvenue dans les profondeurs de l'horreur. Et si il y'a encore pire, alors vous êtes au bon endroit. Attachez vos ceintures, et préparez vos estomacs. Si vous êtes un homme, vous ferez certainement attention à ce que vous répondrez aux prochaines avances d'une fille. Si vous êtes une femme, vous ne vous poserez plus jamais la question de savoir si votre mec regarde des pornos : il en regarde. Ce livre signe probablement mon arrêt des romans de cet auteur. Oh ne vous méprenez pas, son écriture est esthétique, le travail bien fait, les informations poussées (coucou les descriptions scabreuses et les détails glauques à souhait), mais... je ne me délecte décidément pas de ce genre d'histoire répugnante et dégradante, qui n'est à mon sens qu'une vaste surenchère de sexe puant et de violence écoeurante et sans intérêt, sans aucun suspens particulier outre celui de frémir à l'avance sur la prochaine scène trash!

Pour ceux qui ont aimé ce livre je m'excuse d'avance mais je l'ai trouvé horrible.

Alors je ne critique pas le style d'écriture de l'écrivain, l'histoire de fond est très bien ficelé avec Brady le journaliste qui enquête pour mieux se connaitre se comprendre et surtout se rassurer sur ses propres besoins, ses propres envies.

Même si certains passages étaient gore j'avoue l'avoir lu jusqu'au bout car j'étais prise par l'histoire et je voulais en connaitre la fin. Cependant je ne lui accorde qu'une seule étoile parce que j'ai pris du temps à le lire avec toutes les horreurs, morts, viols qu'on pouvait y lire et ce n'est pas un bouquin que je relirait.

A voir l'humanité de ce point de vu cela fait peur, on s'enferme peut être dans un idéal mais il est toujours mieux, moins effrayant que ce que l'auteur veut nous faire comprendre.

[Livre audio lu par Hervé Lavigne et Véronique Groux de Miéri]

Comment dire ? Une écriture arrogante, pleine de clichés et sans finesse… une psychologie et des relations entre les personnages grossières et vulgaires… des références branchées urbaines… des descriptions détaillées, réalistes et jouissives de scènes glauques et très dures… une musique grandiloquente… une conception du Mal manichéenne et théâtrale flatteuse de bas instincts…

Je déteste !
Lien : http://versautrechose.fr/blo..

Adepte de ce genre littéraire, il est évident que Maxime Chattam nous livre un thriller mauvais, très mauvais même. L'écriture est poussive, sans réel intérêt, des dialogues plats, quelques mots de vocabulaire, heureusement que les dictionnaires de synonymes existent. Un petit thriller très décevant, qui m'a fait ressentir comme une sensation de vide une fois la dernière page terminée. Pourquoi ai-je lu ce livre? Oui, avec certains livres, la lecture est un mauvais moment à passer.

Et voilà ma critique !
Lien : http://leslecturesdenanon.ov..

Je suis assis à mon poste, au travail, et un bouquin atterrit sur mon bureau. « Lis-le », me lance Eric en me serrant la main pour me saluer. Je lui rétorque que j'ai déjà lu du Chattam et qu'à chaque fois, j'ai trouvé ça moyen, mais il me réponds de le lire, parce qu'il est différent. Il avoue avoir mis quelques jours à s'en remettre tellement c'est glauque. Alors voilà, je l'ai lu et je vous fais part de mon ressenti.

Brady est un journaliste indépendant qui vend ses reportages à la presse spécialisée et sérieuse. Mais depuis quelques temps, il est à la recherche de quelque chose de différent. Son ami français lui conseille d'appeler Rubis, une jeune fille travaillant dans la pornographie. Ils se rencontrent, et se suicide d'une balle dans la tête devant lui. Pourquoi ? Pourquoi s'est-elle suicidée, pourquoi l'a-t-elle fait devant lui ? Brady commence son enquête qui va le mener dans les endroits les plus sordides, et le faire rencontrer des gens aux moeurs les plus sombres.

Dès les premières pages, vous entrez dans le vif du sujet. L'auteur n'attend pas la moitié du livre pour commencer à vouloir vous surprendre. Et j'avoue avoir été entraîné le premier tiers. Mais il faut admettre que l'histoire se tasse, l'enquête se déroulant relativement facilement, je me suis demandé même avec quelle facilité elle était menée. La dernière partie du livre, quant à elle, reste plus classique. Nous sommes loin des détails répugnants du début, et l'auteur laisse une plus grande ampleur à l'enquête, qui paraît beaucoup plus plausible.

Le personnage principal comme Brady, ou les personnages secondaires, sont décrit assez sommairement physiquement et psychologiquement aussi, ne me permettant pas de m'attacher à l'un ou à l'autre, et encore moins de comprendre, approuver ou juger quoique ce soit concernant leur comportement. Brady m'a même paru antipathique, sous cet aspect journalistique, qui se cherche lui-même, qui entreprend une enquête pour se retrouver ne permet pas de justifier jusqu'à quel point il la mène. Mais l'auteur sait manier sa plume de manière magistrale. Vous ne trouverez aucune lourdeur dans le récit et l'écriture reste fluide du début jusqu'à la fin.

Quant à l'ambiance du roman, elle est réellement glauque et sombre. C'est répugnant au point d'en être franchement dégoûté. C'est un livre à ne pas mettre entre les mains d'une âme sensible, certains passages sont littéralement à vomir. Mais j'imagine assez facilement que la fiction n'est malheureusement qu'un avant-goût amer de la triste réalité, et je suppose que l'auteur, comme tout bon auteur qui se renseigne sur le sujet avant d'écrire, pourra nous le confirmer.

Je remercie Eric pour m'avoir fait découvrir une autre facette de Maxime Chattam, entre des romans moyens et des romans dégueulasses je vous laisse faire votre choix, pour ma part c'est un auteur que je ne compte plus lire d'ici la fin du siècle.
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