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4,03

sur 1817 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors avant tout, et je ne le savais pas, il est préférable de lire ce livre avant la trilogie du mal.

Je n'ai pas vraiment aimé. C'est le premier Maxime Chattam qui me déçoit mais c'est comme ça. J'ai pas accroché au thème, je me suis ennuyée durant tout le livre. J'ai trouvé Brady immature dans ses actions, et Annabel dans ce tome faisait femme toute fragile sans caractère alors que dans la trilogie elle s'affirme un minimum quoi.

Je suis tellement déçue que j'ai pas grand chose à dire, l'auteur nous pond des méchants style Vampires, un peu dans le style de Marilyn Manson (ce détail n'est pas un spoil), et l'histoire est plate, mais tellement plate...il y a de l'action à 50 pages de la fin, je n'ai pas été habituée à ça venant de Maxime Chattam. Sinon, tout le livre est d'une lenteur épouvantable.

Ce qui fait néanmoins monter ma note, c'est la fin. Malgré les gros retournements de situations, ça ne m'a pas fait grand chose. J'étais juste en mode "ah, ok". C'est vraiment la toute fin qui sauve le truc. Là je dois dire, c'était complètement imprévisible mais même avec ça, je sais pas si j'ai vraiment aimé ou pas. Je suis quand même choquée. M'enfin le principal c'est qu'on sait définitivement pourquoi le mari de Annabel a disparu.

En conclusion, ma première déception de l'auteur, mais ça ne m'empêchera pas de lire d'autres de ses livres. D'ailleurs il a annoncé il y a peu avoir presque terminé un nouveau roman!
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Le roman est centré sur le personnage de Brady O'Donnel, journaliste et mari d'Annabel O'Donnel, enquêtrice présente dans la Trilogie du Mal. Dans cette trilogie, le lecteur sait uniquement que Brady a mystérieusement disparu, sans laisser de trace... La Promesse des Ténèbres apporte la réponse à ce mystère, le ton est donné dès les premières pages. La fin de Brady O'Donnel sera tragique et violente.

Après avoir assisté au suicide de Rubis, une jeune femme qui s'était retrouvée dans le circuit de l'industrie pornographique underground, Brady décide d'enquêter sur ce milieu. le journaliste va croiser la route d'un groupe d'individus dont la perversité semble sans limite et côtoyer la population d'exclus, de marginaux des souterrains de New York.

Bilan un peu mitigé concernant cette lecture, le récit est assez sombre et glauque. La quête de Brady est vaine, je n'ai pas vraiment été "emballée" par son enquête et je n'ai pas ressenti beaucoup d'attachement, d'empathie pour ce personnage (ni pour les autres, sauf peut-être Annabel). J'avais sans doute un peu trop d'attentes sur ce "spin-off" de la Trilogie du Mal, j'avais plutôt bien accroché à cette trilogie. Pour finir sur du positif, j'ai apprécié la mention du New York souterrain (le Peuple Taupe), et le passage évoquant le mythe d'Orphée et Eurydice.
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Brady est un journaliste indépendant réputé. Il se lance dans une enquête risquée sur le milieu de la pornographie underground. La promesse des ténèbres est le préquel de In tenebris puisque Brady n'est autre que le mari d'Annabel. Malheureusement, ce roman est très en dessous de la trilogie du mal. Les réactions de Brady sont invraisemblables et ne servent qu'à préparer la révélation finale.
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Ce opus se déroule avant La trilogie du mal, mais elle peut être lue à la suite car elle apporte de nombreuses réponses et éclaire des zones d'ombre de la trilogie.

On sait enfin ce qu'il en est de Brady O'Donel, le mari de la détective protagoniste de "In Tenebris" et "Maléfices", puisque ce tome se déroule en grande partie avec lui. On le suit dans le New York souterrain, s'enfoncer dans les bas-fonds sordides de la Grosse Pomme pour retrouver les assassins d'une prostituée nommée Ruby. Ce qu'il va découvrir va bien au-delà du simple meurtre.

Perturbant, choquant, glaçant, il n'y a pas assez de qualificatifs pour ce tome. C'est sans doute, celui qui m'a le plus retourner l'estomac jusque-là tant la perversion et les bas instincts y sont décrits dans leur version la plus noire. le réalisme de certaines situations et le fait que certains faits soient avérés renforcent encore l'impression de malaise que l'on ressent à la lecture de cette histoire. Un personnage à retenir : celui de Kermit, ambivalent humanoïde flirtant entre folie et logique implacable. Un lieu à retenir : Oz, sanctuaire souterrain pour laissez-pour-compte, sordide à souhait et pourtant terriblement emprunt d'humanité. du grand CHATTAM encore une fois.
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Si les livres de Maxime Chattam ne sont pas d'une originalité extraordinaire ( quoique la ballade dans les sous-sols ne soit pas vraiment ordinaire non plus ). Ses livres se défendent très bien, ils sont bien réalisés. C'est de la bonne littérature populaire sans discrédit sur ce mot.
L'auteur nous emmène dans les arrière-cours sordides du film X . Voici la toile de fonds, avec comme motif des meurtres tous plus sanguinolents les uns que les autres et un suicide initial qui mettra le protagoniste de l'histoire face à ses contradictions. Cependant, nous ne subissons pas l'horreur de la situation. Nous restons en surface des événements ( bizarre ! Pour un livre bien souterrain ).
Pour moi, ce roman manque de relief et de force, je l'ai trouvé bien moyen.
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Non que le livre soit mauvais... bien que le style n'ait rien d'exceptionnel... le suspense est plutôt bien maîtrisé, on a envie de savoir comment ça se termine (de façon un peu décevante d'ailleurs) alors on suit l'"anti-héros" dans sa quête, jusqu'au bout. Ce journaliste free-lance est amené à rencontrer, dans le cadre d'un vague projet de reportage, un jeune actrice X qui se suicide devant lui. Bouleversé par ce drame, il cherche à comprendre comment elle en est arrivée là en suivant la trace d'une bande de fous furieux qui produisent des films pornos d'une extrême perversité. Cette recherche l'entraînera vers des rencontres invraisemblables dans le plus bas des bas-fonds de New-York.
Une question me taraude: Où l'auteur est-il allé chercher des idées aussi sombres, aussi tordues, aussi écoeurantes? Un psychanalyste se régalerait sûrement d'avoir ce garçon sur son divan!!!
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•Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Promesse des Ténèbres?
"Maxime Chattam est incontestablement dans le top 5 de mes auteurs favoris, alors il est évident que je guette toujours ses nouvelles sorties poche et que je me suis littérallement jetée sur ce nouvel opus dès son apparition!"

•Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Brady, un journaliste new-yorkais, rencontre la belle Ruby, actrice de porno désabusée qui va se donner la mort devant lui. Et Brady n'aura de cesse de remonter sa piste jusque dans les tréfonds les plus sombres de l'âme et des instincts des hommes."

•Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire pourtant pleine de bons éléments: une écriture fluide, des personnages complexes et approfondis et même la promesse alléchante d'obtenir des éclaircissements sur le destin de certains personnages rencontrés dans la trilogie du mal. Mais que voulez-vous, quand l'alchimie n'est pas au rendez-vous... C'est donc officiellement le roman de Maxime Chattam que j'ai le moins aimé même si cela reste du bon polar!"

•Et comment cela s'est-il fini?
"Chattam c'est toujours la garantie d'une fin étonnante, à laquelle personne ne s'attend, c'est sa plus grande force. Une fois encore toute sa puissance se révèle dans les dernières pages et les retournements de situation à vous couper le souffle s'enchainent... Et pourtant, là encore, je n'ai pas accroché. Ce roman est définitivement trop noir pour moi!"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Thriller à l'ambiance sordide, glauque. L'auteur nous amène dans les bas-fonds de New-York, nous montre toute la noirceur que peut avoir en lui un être humain, le côté malsain de notre société. Je n'ai pas eu d'attachement particulier avec les personnages. Lecture fluide, les pages se tournent toutes seules mais pas de coup de coeur pour ce livre, d'un niveau inférieur à la "Trilogie du mal". Saga finie avec ce prequel.
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En terme de thriller à la française, Maxime Chattam a su se hisser au fil des années dans le rang des leaders, aux côtés d'auteurs comme Jean-Christophe Grangé, qui publient chaque année -ou presque- un nouvel ouvrage. Si Chattam ne m'avait jamais réellement déçu, à l'exception de la Trilogie du Mal (notez que ce n'est pas par manque de qualité littéraire, mais juste que l'ambiance des romans ne sont pas celles que j'apprécie), voilà qui est fait avec ce tout nouveau thriller, toujours publié chez Albin-Michel : La promesse des ténèbres.

Après sa défection des tréfonds de l'âme humaine, Chattam s'était orienté vers la science-fiction un brin originale en se lançant dans un projet titanesque d'une heptalogie dont le premier ouvrage est sorti l'an passé, "Autre Monde". Avec La promesse des ténèbres, il revient à ses premières amours, ces crimes de l'homme sur l'homme qui laissent ressortir la bestialité de l'âme humaine.

Sauf que, voilà, Chattam avait réussi à boucler une brillante « trilogie » de l'homme avec ses trois précédents romans (Les arcanes du chaos, Prédateurs, La théorie Gaïa), et revient aborder les mêmes thématiques que dans La théorie Gaïa, avec un point de vue à peine différent : dans le premier, il était question de la nature meurtrière de l'homme qu'il ne saurait refouler, dans la seconde, de sa nature jouissive, le poussant à l'hypersexualité bestiale. Dans un roman comme dans l'autre, l'idée étant que l'homme ne vit en civilisation que depuis peu, alors qu'il a été un chasseur, un meurtrier et un homme de l'instinct et de la pulsion pendant des millions d'années, et qu'il est donc impossible que ces aspects soient totalement domptés, puisque inscrits au patrimoine génétique.

La promesse des ténèbres se révèle conforme au style que l'on aime chez Chattam, typique des thrillers à l'américaine, avec une histoire moins vibrante et effrayante, dont les aspects analytiques semblent avoir déjà été exploités dans de précédents romans. Une déception réservée aux lecteurs habitués de l'auteur, qui n'empêchera pas les lecteurs novices de trouver des qualités bien présentes à ce roman.
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Résumé : Un journaliste en quête d'un nouveau reportage devient malgré lui l'unique témoin du suicide d'une jeune actrice de X. Embarqué dans les bas-fonds de New York à la poursuite d'une mystérieuse « tribu » de goths grimés en vampires qui saignent et violent des femmes, il décide de mener l'enquête tout seul. Problème : sa femme est officier de police, et il ne tarde pas à découvrir que les films de snuff tournés par les « vampires » ne le laissent pas indifférent…

C'est mon premier Maxime Chattam. Il faut un début à tout ! À Noël, je me suis frottée à Musso, puis j'ai entamé un marathon Dan Simmons. Pour rester dans le thème « auteurs de best-sellers » (de préférence horrifiques), voici un thriller signé Chattam, le plus américain des auteurs français. J'en avais déjà entendu parler et je n'ai pas été déçue : comme tous les bouquins concoctés par des romanciers qui vendent (très) bien, celui-ci se dévore plus qu'il ne se lit. le manque de consistance des personnages (je ne me souviens même plus du nom du protagoniste alors que j'ai fini le bouquin il y a une heure, c'est pour dire), l'écriture dépouillée et l'abus de de phrases nominales y sont pour beaucoup. de trop nombreuses coquilles, des anglicismes (« insane », « cure »…) et autres partis-pris orthographiques (« crads »), ou encore des dialogues peu crédibles, ont parfois gêné ma lecture, à croire qu'aucun correcteur n'a été embauché pour ce titre. Mais dans l'ensemble, ça se lit vite et bien. Un peu trop vite, d'ailleurs ! Ce livre aurait mérité une bonne injection de liquide nutritif pour le densifier un peu, comme ce que font les usines de traitement chinoises au cabillaud norvégien. L'ajout d'une réflexion sur les SDF qui vivent dans une société à l'envers de la nôtre, et la découverte d'un mystérieux « peuple-taupe », bien qu'intéressantes, tombent souvent hors de propos et flirtent parfois avec la socio de comptoir.

L'homme est un loup pour l'homme… et surtout pour la femme.

L'idée de départ est peu originale, mais efficace. On retrouve l'idée surexploitée depuis le Dalhia Noir de la pauvre provinciale venue du fin fond de l'Ohio qui monte à New York avec ses beaux yeux bleus et cheveux blonds comme seuls bagages, dans le but de faire carrière à Broadway (ce n'est pas LA, car il y a trop de soleil : NY est un décor bien plus goth, et puis, l'auteur connaît bien cette ville). Pas de chance, elle tombe sur un salopard qui l'exploite et profite de sa détresse pour la prostituer à des gens peu recommandables. Dans l'univers impitoyable que nous dépeint l'auteur, les hommes sont tous des prédateurs en puissance, des vampires qui jouissent de dominer les femmes. Tous. Quant aux femmes, elles sont pures et innocentes, et se livrent à la « chose » en fronçant le nez, loin de se douter (les pauvres !) que leur mari se masturbe en cachette devant des pornos gonzos, car il a bien remarqué « qu'elles n'aimaient pas ça » (oui, il s'agit d'une citation). Elles-mêmes n'en regardent jamais, grands dieux ! Même des parias endurcies comme les femmes « taupes », en proie à l'appétit insatiable de leurs congénères mâles, sont prêtes à tout pour une minute d'affection. Ce postulat un rien simpliste et quelque peu zemmourien a été, paradoxalement, ce qui m'a donné envie de lire ce livre, après l'avoir vu critiqué de cette façon sur les réseaux sociaux. Une histoire bien sulfureuse, du crime et des vampires… tous les ingrédients étaient présents pour nous livrer un thriller bien juteux ! Mais je suis déçue et je reste sur ma faim. Les scènes « sulfureuses » ne le sont pas tant que ça. Les vampires n'apparaissent pas assez souvent pour faire vraiment peur, et, au final, on n'apprend pas grand-chose sur eux. Comme souvent avec le livre d'un auteur qui se vend comme le dernier aller simple pour l'Enfer le souffre paraît tiède et peu virulent. En matière de perversions (présentées ici comme le summum de l'innommable), ces « vampires » qui décrivent l'homme comme le prédateur ultime aurait bien besoin de faire un tour chez quelques auteurs femmes, justement. Je leur conseille les Infortunes de la Belle au Bois Dormant d'Anne Rice, ou un Poppy Z. Brite. Ils seraient surpris… et probablement très choqués, retournant s'enfermer à double tour dans leur cercueil. C'est peut-être ça, en fait, la fameuse « différence de nature » dont on nous rabat les oreilles tout le long du bouquin. le manque d'imagination de certains « prédateurs » autoproclamés.
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