Citations sur Lux (65)
L’humain forgeait ses propres mythes depuis l’aube des temps, mais le propre de l’espoir, c’est de n’avoir aucune certitude.
" Ils n'étaient pas l'homme et l'instrument fondus dans les notes, car ni l'un ni l'autre ne s'effaçaient, bien au contraire, on percevait l'un et l'autre, la personnalité unique de chacun, que ce soit l'émotion de l'homme ou la voix de l'instrument; et au milieu de ce qu'ils produisaient, dans ce brefs instant d'osmose émergeait une troisième entité. La musique. Sensible et authentique. Réel. Momentanément vivante . 1 + 1 = 3 " ....p228
" Le brevet appartient au peuple.
Pourrait on breveter le soleil? " ... 318
De plus en plus de scientifiques affirment qu’une nouvelle extinction massive a été amorcée par la main de l'homme. Déforestation, morcellement et destruction des territoires, chasse et braconnage, pollution, bouleversements climatiques, mutation des écosystèmes par introduction, volontaire ou non, d'espèces invasives qui ravagent tout, et ainsi de suite, la liste est inépuisable. En gros, depuis que nous sommes là, et en particulier que nous dominons la chaîne alimentaire, nous foutons le bordel. La conséquence, c'est qu'à ce rythme, qui ne cesse d'être exponentiel depuis l'industrialisation, nous aurons bientôt fait disparaître plus de soixante-quinze pour cent des animaux et plantes qui existaient lorsque nous sommes apparus. Et le chiffre sera largement dépassé à terme, si rien n'est fait pour y remédier, bien entendu.
Le monde est devenu trop oisif. La vie courante trop facile, on a le temps. Le temps des loisirs, de l'ennui, de la paresse qui donne la flemme. Et avec cette cohorte est arrivé le mécontentement permanent. L'indolence matinée d'inaction est la recette de la rancœur, de la jalousie, de la bêtise et donc du chaos. Couplée à un niveau de culture générale de plus en plus bas, donc un manque de repères, de discernement, cela a fait le jeu des extrêmes politiques. Le racisme ethnique (ces méchants immigrés qui volent nos valeurs communes) ou le racisme social (ces méchants riches qui volent nos richesses communes) ont poussé le peuple qui s'emmerde et qui est en colère, qui hait par manque d'analyse, qui a peur par ignorance, vers le conflit. La destruction progressive de la société, son implosion plausible.
Non seulement les lecteurs se faisaient de plus en plus rares, mais la plupart utilisaient désormais des liseuses électroniques, ce que Simon détestait. Il avait besoin de tangible. Encre et papier. L’odeur du neuf ou de la poussière, la fine aspérité du grain des pages… Le parfum de la colle. Les mots ne s'inscrivaient véritablement en lui que parce qu'ils existaient, là, pour de vrai, sous ses yeux, au point qu'il pouvait les toucher. Le numérique le traversait et il n'en gardait rien.
Si nous ne l’étions pas, individuellement et collectivement, nous aurions réagi véritablement à la menace du réchauffement climatique lorsque c'était impératif. Au lieu de quoi, nous avons dit : « Oui bien sûr, c'est vital ! », et concrètement qu'avons-nous fait ? Est-ce que les citoyens se sont massivement sentis investis d'une mission prioritaire pour sauver la planète ? L'avenir de nos enfants ? Non . Tout le monde s'est dit : « Oui, je suis inquiet, oui je sens naître en moi une conscience écologique », mais qui a réellement transformé son mode de consommation en profondeur ? Au niveau individuel et au niveau national, ce que nous avons fait était d'ordre cosmétique. Révolutionner sa vie, peut ont eu le courage de le faire, pas la masse, ce n'était que de rares actions d'une poignée d'individus parmi des milliards d'habitants. Les gouvernements non plus n'ont rien fait. Nos vieux pays occidentaux donnaient des leçons aux nations émergentes qui répondaient que nous avions brûlées les ressources planétaires pour devenir ces nations riches, et que par conséquent elles avaient elles aussi le droit d'améliorer le niveau de vie de leurs habitants plutôt que nous ne leur imposions des mesures restrictives. Nous avons refusé d'abandonner nos privilèges, et d'autres voulaient accéder aux mêmes, quoi qu'il en coûte. Chacun a regardé ses propres intérêts. Et nul ne peut prétendre qu'il ignorait quelles seraient les conséquences pour le lendemain. Nous le savons depuis longtemps.
La vie n'a pas de sens. Elle ne cherche pas la cohérence, seulement l'efficacité, iil suffit d'observer la nature, les animaux... Le sens c'est nous qui le donnons.
Où est le forum ancien, l'agora où on pouvait échanger, avec l'intention non pas de convraincre à tout prix, ni de rentrer se coucher orgueilleux d'avoir fait preuve de prosélytisme, mais au contraire de s'enrichir de toutes les différences des autres ?
-Je te la fais courte, le monde est devenu trop oisif. La vie courante trop facile, on a le temps. Le temps des loisirs, de l"ennui, de la paresse qui donne la flemme. Et avec cette cohorte est arrivé le mécontentement permanent. L'indolence mâtinée d'inaction est la recette de la rancoeur, de la jalousie, de la bêtise et donc du chaos. Couplée à un niveau de culture générale de plus en plus bas, donc a un manque de repères, de discernement, cela a fait le jeu des extrêmes politiques. Le racisme éthnique ( ces méchants émigrés qui volent nos valeurs communes) ou le racisme social ( ces méchants riches qui volent nos richesses communes) ont poussé le peuple qui s'emmerde et qui est en colère, qui hait par manque d'analyse, qui a peur par ignorance, vers le conflit, la destruction progressive de la société, son implosion plausible.