Un futur à quatre mains. Pour ne plus craindre les silences.
La peur est le plus puissant des moteurs. La peur transforme les hommes. Elle peut les détruire, ou bien les rendre invulnérables. La peur dope les esprits, ou les réduit en bouillie. Elle est instrument d'asservissement, elle n'a pas de limite. Qui contrôle la peur, contrôle l'homme, voire des foules entières.
Et le message était on ne peut plus clair : Frewin et les siens étaient en voie d'extinction.
Rien n'est figé l'individu est au moins maître de lui-même
" Chacun, extérieurement,devant les autres,se montre plein de dignité. Mais chacun sait bien tout ce qui se passe d'inavouable en nous dès que nous nous trouvons seuls avec nous-mêmes
."
Au seuil de cette grande forêt sauvage qu'est l'échelle de l'évolution, l'homme en est au stade de l'enfance. Et Ann l'avait bien compris, elle qui se sentait un être à part dans cette humanité. Comme le tueur que traquait Frewin.
Si l'homme de Vetruve était une étude des proportions du corps humains, celui-ci était visiblement une étude de la souffrance.
Trop de violences, de sang, de barbarie.
L'histoire se passe sous fond de guerre (d'ailleurs, on ne sait pas laquelle, ni où elle se passe) ce qui permet à l'auteur de rajouter des morts "gratuitement"..
En plus, le crime parfait n'existe pas et là, nous en avons toute une série sans indices laissés par le tueur...ce n'est même pas crédible.
Décevant.
Car le mal est une entité, j'en suis convaincu. Une entité monstrueuse, faite de cette substance chimérique qui compose les âmes. Une entité qui ne survit qu'en se nourrissant des esprits vacillants.
e soleil traçait des lames d'or dans la foret, ente les branches, captant toute la poussière que la guerre semblait avoir soulevé de la terre, la faisant miroiter en des milliers de cristaux flottants