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sur 2114 notes
Le début est prometteur : un meurtre étrange, l'imminence d'un départ pour le front –c'est la guerre–, des personnages poussé dans leur noirceur par cet environnement instable et "sauvage" (c'est tout plein de testostérone là-dedans!). Ensuite, il y a des passages où, malheureusement, on devine un peu trop facilement quand et comment M.Chattam –ou son tueur– veut nous mener en bateau.

Malgré quelques regrettables longueurs et parfois trop de blabla pour exprimer et expliquer des opinions, l'idée de base est bonne. Les meurtres, la cruauté, la violence, la tension, la peur, le côté sombre de chaque être sont bien dépeints. M.Chattam sait toujours aussi bien créer l'ambiance de ses romans. Il nous décode « le langage du sang ». Nous montre l'horreur dans sa nudité et la cruauté dans toute son humanité !... Il se sert de son roman pour dire la barbarie humaine et la monstruosité qui se cache en chacun de nous…

Dans l'ensemble, c'est un bon thriller. Il y a de la tension, des meurtres bien sanglants, des fausses pistes, des personnages ambigus et la guerre qui bouscule les règles établies... C'est d'une noirceur effrayante !

http://chaosdecritures.over-blog.com/article-predateurs-de-maxime-chattam-110255293.html
Lien : http://chaosdecritures.over-..
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L'action se déroule pendant une guerre que l'auteur Maxime Chattam ne prend même pas la peine de dénommer, une guerre sans nom. Craig Frewin, lieutenant de la Police Militaire, enquête sur un meurtre commis avec une telle sauvagerie que le lieutenant ne peut l'attribuer qu'à un psychopathe, un prédateur d'une rare cruauté. Aidé de son équipe et d'Ann Dawson, une infirmière dont les connaissances scientifiques sont fort utiles, le lieutenant grâce à sa théorie du « langage du sang » peaufine son profilage alors que les meurtres se succèdent.

C'est le deuxième roman de Maxime Chattam que je lis en peu de temps et ma première remarque portera sur l'écriture. Une seule chose m'avait franchement déplu dans « La théorie Gaïa » : l'utilisation systématique du rebondissement en fin de chapitre, avec dénouement x chapitres plus tard, façon série américaine. Un exemple sera plus simple:
En fin de chapitre, le personnage M. X entre dans une pièce plongée dans le noir, un Schmilblick lui saute dessus sauvagement... et... fin du chapitre ! La page suivante, l'action se déroule ailleurs avec d'autres personnages.
Mais où est mon héros, monsieur X ? M. Chattam ne l'a pas amoché au moins ?? et surtout :
« alors est-ce que le Schmilblick est-t-il vert ? »
Pour le savoir, il faut donc lire 2 ou 3 chapitres pour enfin retrouver Monsieur X... sauvagement griffé par le chat de la voisine... :D
Alors certes, c'est très « page turner », mais lorsque la même ficelle est utilisée pendant tout le livre, c'est juste... agaçant.

Ne m'en veuillez pas trop pour cette digression, mais ce fut un réel soulagement de ne pas retrouver le même défaut dans Prédateurs. Ici, l'écriture est maitrisée, le suspense maintenu jusque la dernière page. Les deux personnages principaux sont tout en ambiguïté. En effet, ils utilisent leur propre part d'ombre pour comprendre, décrypter le profil du tueur.
Au fil des pages, vous découvrez aussi les vilains secrets et les failles des personnages secondaires. de sombres secrets que j'ai parfois trouvés un peu simplistes, mais en général cela fonctionne : le lecteur doute, envisage les protagonistes les uns après les autres dans le rôle du tueur. Maxime Chattam vous mène en barque avec talent. Un reproche cependant : si chaque personnage a sa part d'ombre, parfois les origines ou les répercussions de ce mal ne m'ont pas convaincue. En particulier ce lien sexe/mal... sauf que désolée je ne peux vraiment pas développer sans en dévoiler trop. Mais pour les personnes connaissant l'histoire, je citerais deux noms : Ann et Matters. En terminant ma lecture, je me suis juste dit : « le voilà donc le mal affreux qu'ils cachaient ces deux-là? »

Soyez avertis, Prédateurs est un roman dont l'univers est très viril - l'armée, la guerre, peu de personnages féminins – avec beaucoup de passages sanguinolents. Les descriptions des meurtres sont très gores et comme Maxime Chattam dézingue à tour de bras, âme sensible s'abstenir. En conclusion, action bien menée, suspense garanti, descriptions gores, ambiance virile... si vous recherchez ce genre d'émotions ce livre est pour vous!! Personnellement, je crois que je préfère encore tout ce sang sur grand écran que plusieurs soirs de suite au fond de mon lit!! En tout cas, il n'y a pas tromperie : ceci est un vrai « Thriller »!!

PS : toutes mes excuses pour le Schmilblick, sa couleur est hors sujet, je le sais mais je n'ai pas pu m'en empêcher! :D
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Avec ce roman, Chattam a voulu plonger dans les racines du mal. Ce n'est pas son premier roman sur le sujet.
Cette fois-ci, il a voulu offrir un cadre différent à son thriller, en utilisant le contexte d'une guerre et d'une enquête de la police militaire. Excellente idée de départ, mais...
Oui mais, il ne suffit pas d'avoir l'idée d'un bon environnement, encore faut il le construire. Premier écueil du roman, à mon sens : Chattam parle d'une guerre sans nom, pourquoi ne pas avoir retranscrit l'action clairement durant la seconde guerre mondiale ? Une ellipse bien trop commode à mon goût (cela évite sans doute de se lancer dans de fastidieuses recherches pour faire tenir historiquement le récit...)
On le sait en ouvrant ce genre de livre, on aura droit à son lot de violence. N'empêche, la trame est fine, et plus d'une fois je n'ai eu comme impression que de me balader dans une galerie des horreurs, avec la recherche constante de choquer (pas de bol, cette accumulation a plutôt eu le don de me laisser de marbre, au fil de la lecture).
Parlons de l'histoire et de ce sentiment lancinant que le décor guerrier servait le plus souvent de cache-misère à l'intrigue. Parce que l'histoire est mince, très mince et Chattam l'utilise pour pérorer sur le concept du mal, avec certaines conclusions totalement fumeuses sortant de la bouche de ses personnages.
Lesdits personnages qui sont franchement caricaturaux, peu aidés par un prose tantôt fade et terne, tantôt prétentieuse, tantôt douloureusement irritante (ah, ces faux rebondissements de fin de chapitre, souvent déplacés...).
Quant au dénouement et la « surprise » finale, c'est toujours très enrageant d'avoir découvert la clé depuis une bonne moitié du livre...
Ce roman a divisé les amateurs de l'auteur. Je fais clairement partie de ceux qui pensent que ce roman est un joli raté, une oeuvre non maîtrisée ; tellement loin de l'imagination, la construction et le dynamisme des « arcanes du chaos », par exemple.
Avis sévère d'un lecteur très déçu.
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Je souhaitais découvrir Chattam.
Ce livre m'est tombé par hasard entre les mains, et le hasard n'a, semble-t-il pas bien fait les choses.

Dans un monde dévasté par une guerre, (quel monde ? quelle guerre ?), de jeunes soldats sont assassinés. Ou plutôt devrai-je dire, massacrés, après avoir été torturés, dans des mises en scènes macabres.
La Police Militaire enquête.
Les coupables possibles sont nombreux.
Tous les protagonistes de cette histoire, tourmentés, semblent cacher de lourds secrets ce qui brouille les pistes.
Au final : Un tueur peut-être pas si inattendu que ça et... des révélations.

Je n'ai pas aimé ce livre. Mais Chattam est-il à blâmer ?
Je ne pense pas.

Il y a trop de violence. La mort n'est pas belle. les crimes ne sont jamais beaux... Mais là, on atteint des sommets...
Il y a des livres dont on a hâte de connaître la fin, là, en plus, j'avais hâte de passer à autre chose...

Si vous aimez le trash, vous serez servi, si non, passez votre chemin.
Je suis sûr, et j'espère que Maxime Chattam ne doit pas se résumer à cet ouvrage...
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Pour beaucoup, ce livre est le moins bon de Maxime Chattam. Je vais à contre-courant de cette pensée, certes ce n'est pas le meilleur, mais il est tout de même loin d'être mauvais ! Un livre sur une guerre sans nom, sans temporalité et sans localisation, une simple guerre entre Hommes, la plus belle connerie de l'humanité, la soif de territoire et de pouvoir, voici le fond du récit. Cette toile cache un meurtrier sanguinaire, un tueur en série très intelligent, surement même le plus futé des tueurs de Chattam.

Chattam s'amuse ici à perdre le soldat Frewin comme il nous perd. Il nous lance sur des pistes qui semblent tellement logique qu'on tombe dans le piège. Enfin, on tomberait dans ces pièges si nous n'avions pas le regard posé sur la tranche à la fermeture du livre. Parce que oui, on se doute bien que la police miliaire n'aura pas résolu l'affaire alors que nous ne sommes qu'à la moitié du livre !

Chattam s'amuse également dans l'horreur. Ce livre est particulièrement sanglant, même trop à mon gout. C'est ici le premier point négatif de ce livre, l'auteur va pour moi trop loin dans le gore, pourquoi ? C'est une question que je me pose, pourquoi ce besoin d'aller aussi loin, je pense par exemple à la scène du bunker qui m'a rendu très mal à l'aise. Comment peut-il avoir des idées pareilles ?

Ensuite, les personnages. Ces derniers sont très torturés et instables psychologiquement, même trop torturés à mon gout. le second point négatif de ce livre c'est bien l'approche psychologique. On sait bien que Chattam adore creuser au plus profond de l'Homme mais pour moi c'est trop ici. Trop d'analyse de la part de l'infirmière ou de Frewin, faisant trainer souvent en longueur la trame de l'histoire. de plus ces analyses sont répétitives, on n'apprend souvent un élément nouveau par quatre pages d'analyse. Certes c'est le cycle de l'Homme mais tout de même…

Ainsi, si on oublie ces deux défauts majeurs, on se retrouve avec un bouquin rempli de suspens comme sait si bien le faire Maxime Chattam. Il y peint un coté de l'Humanité qui nous dérange tous et qui est d'actualité : La peur, la haine, la cruauté de la guerre, la soif de pouvoir, l'homosexualité dans l'armée... Les lieux sont sombres : débarquement, villes dévastées, monastères abandonnés…

Bref un bon bouquin pour les initiés à Maxime Chattam, mais un mauvais bouquin pour commencer. Il en a, pour moi, fait beaucoup trop dans ce qui fait son oeuvre, baissant ainsi l'intérêt de l'histoire et du livre.
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J'avoue avoir eu du mal avec la première partie du roman. Les meurtres ésotériques me semblaient manquer de crédibilité. Pourtant je savais où je m'embarquais, mais même là c'était un peu too much.
Par contre la seconde partie m'a nettement plus convaincue ! Là j'ai accroché, l'auteur m'a embarqué et je n'ai plus lâché le livre. Dommage que cela ait mis du temps.
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Voici la 2e partie du Cycle de l'Homme (les livres peuvent se lire individuellement) et je l'ai beaucoup aimée.

Hé oui, autant, j'ai eu du mal avec le premier volet, autant ici j'ai apprécié cette histoire pleine de suspense et de rebondissements. J'ai retrouvé l'ambiance sombre et palpitante qu'avait proposé l'auteur dans sa trilogie "L'âme du mal" surtout dans le 2e tome également.

Les personnages sont très énigmatiques et leurs réactions nous font tourner en bourrique jusqu'au bout car on ne sait pas bien qui ils sont et quel est leur passé. C'est intéressant car on je me suis mise à suspecter un peu tout le monde et du coup à être étonnée par moment.

L'histoire est bien amenée et je n'ai pas su le nom du coupable dès le début même si à un certain endroit du récit (déjà plus que bien avancé), je me suis dit qu'une personne n'était pas claire mais je n'étais pas sûre et pourtant j'étais dans le bon. C'est ce que j'aime dans un thriller, ne pas savoir qui est le meurtrier avant la fin. Tout n'est pas cousu de fil blanc et c'est bien.

Pour l'écriture, c'est du Maxime Chattam. C'est bien écrit et agréable à lire. J'aime sa plume qui se laisse lire toute seule. Maintenant, je tiens juste à prévenir que certaines scènes sont très détaillées et qu'elles peuvent heurter certaines personnes. Personnellement, il y a certains moments qui m'ont dégoûtée.

En résumé, c'est un excellent thriller et du grand Maxime Chattam.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Petite définition avant de commencer:
"Un prédateur est un organisme vivant qui tue des proies pour s'en nourrir ou pour alimenter sa progéniture. La prédation est courante dans la nature où les prédateurs jouent un rôle prépondérant dans le maintien des équilibres écologiques. Les prédateurs influent sur la dynamique prédateurs/proies et donc sur les populations des proies. Ils contribuent à maintenir l'équilibre biologique des écosystèmes et influent indirectement sur le paysage et les habitats naturels."

En appliquant cette définition de "prédateur" aux hommes, on pourrait croire que ce livre serait un genre de "Théorie de l'évolution", où seuls les plus forts survivent pour assurer la continuité de l'espèce.

Attention à ces croyants, vous serez "sur le cul".

Chattam y va d'un portrait très sombre des pulsions et des passions sur la prédation dés-humaine. Rendre l'homme semblable à la bête devient possible dans un contexte de conflit armé.

Très difficile de lâcher les 200 dernières pages.
Merci Maxime.
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Ma première déception signée Chattam.

Une intrigue mollassonne servie par des personnages creux et clichés au possible : notamment l'horripilante Ann Dawson, infirmière sexy mais intello et je-sais-tout, groupie de l'inspecteur principal ; Frewin le gros dur mystérieux et tourmenté au coeur tendre... Est-ce besoin de continuer ? Des personnages dont les travers sont débusqués dès les premières pages et un tueur démasqué quasiment tout de suite.

Bref, aucun suspense... c'est lent (horriblement lent), mou. le contexte militaire a-spatiotemporel, loin d'apporter du peps à l'intrigue l'enlisse dans un univers de "chef, oui chef" exaspérant.

Il fallait bien que cet auteur que j'adore au demeurant ait un défaut et je crois que c'est ce livre (deuxième opus d'une trilogie : c'est la deuxième trilogie de l'auteur que je commence par le milieu, mais à la différence de la trilogie du mal, celle-ci ne me donne absolument pas envie de connaître le début ou la fin).

En somme, si vous aimez l'auteur ou que vous voulez le découvrir, je vous déconseille fortement ce tome.
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J'ai retrouvé, avec Prédateurs, le Maxime Chattam de la trilogie du Mal, celui qui analyse et décortique l'âme humaine et fait surgir ce qu'elle a de plus abject.
Dans un camp militaire, des hommes sont assassinés et leurs meurtres sont des mises en scène atroces. le mot est faible. le lieutenant Frewin, de la Police Militaire, se charge de résoudre cette enquête. Mais lui-même n'a-t-il pas des choses à cacher? Des rumeurs courent sur lui... Tout comme la belle Ann, infirmière, qui se retrouve à le seconder: que cache-t-elle?
C'est la guerre. Mais laquelle? On ne sait pas. La Guerre, c'est tout. Les soldats partent au combat sans savoir lesquels auront la chance de revenir et chacun trouve des subterfuges pour réussir à y aller sans montrer la peur qui les habite. Ces combats exacerbent-t-ils la violence enfouie en chacun où bien l'âme du meurtrier était-elle déjà pourrie avant tout cela?
Toute cette atmosphère pesante dans un scénario qui s'approche d'un huis-clos rend la lecture aussi bien addictive qu'oppressante. le Mal peut surgir de n'importe où...
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