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3,97

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un premier tome qui intrigue. Certes Alice agace un peu, ses parents également, mais on se demande où on va. C'est plutôt bien écrit, on s'amuse pas mal, c'est assez cynique dans l'ensemble.
C'est un bon premier tome, qui, pour ma part, m'avait donné envie de lire la suite. Et j'ai eu raison, car les tomes suivants sont saisissants de finesse et d'intrication de scénarios. Dommage que le dernier ne soit pas à la hauteur... :/
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Une véritable surprise qui prenait la poussière sur l'une de mes étagères. Je m'étais procuré ce livre il y a de cela un petit moment, attiré par la promesse du titre et du résumé. Je suis comblé !

Une pentalogie annoncée, pour nous présenter les différents cavaliers de l'Apocalypse (aux nombres de 4 comme vous le savez) et leur mission, qui s'amorce avec "Cavalier Blanc : Alice".
Bien que ce soit un roman classé "adolescents", Eli Esseriam a cassé bon nombres de codes propres à ce genre. Ici, l'héroïne n'est pas une lycéenne banale vouée à sauver le monde, c'est un jeune fille froide, cynique, intelligente et dotée d'une culture encyclopédique, qui s'est toujours sentie spéciale et différente. Pas non plus de romance à multiples partenaires et son lot d'hésitation, désir inassouvi, tromperie ou encore d'amour niais à la Roméo & Juliette (oui, j'ai toujours eu du mal avec cette histoire usée jusqu'à la trame, désolé !). Encore moins de diarrhée mythologique avec un panel de créatures légendaires nous côtoyant, nous pauvres mortels banals (ça fait du bien une auteure qui concocte ses romans dans d'autres moules que ceux émoussés par les autres).

Bien que le livre ne dépasse pas les 238 pages, l'histoire est plutôt riche. Riche du parcours atypique d'Alice. Au fur et à mesure du récit, elle prend conscience de son don et l'exploite, le teste, fait des erreurs, etc.
J'avoue que je m'attendais à une histoire douceâtre et un peu niaise, dénaturant le concept des "Cavaliers de l'Apocalypse" comme a pu le faire Stephenie Meyer en "castrant" ses vampires, leur limant les crocs pour en faire de gentils toutous (dire que j'avais adoré ses romans...je me demande ce qu'il m'arrive ?!). D'autant que je n'avais encore jamais vu ou lu d'histoires se centrant autour de ces cavaliers bibliques, je ne les avais tout au plus que croisé dans une série le temps d'un épisode ou entraperçu dans un roman, à peine mentionnés. Au final, Eli Esseriam nous offre un univers dur et réaliste. Mais je ne développerais pas plus pour ne rien spoiler.

Le seul regret peut-être, c'est qu'elle tombe un peu vite et facilement dans l'éternel caricature du lycée. En même temps, c'était le lectorat qu'elle ciblait : les lycéens, je suppose. N'y-a-t-il pas un certain masochisme à se rappeler constamment à quel point le lycée peut-être un Enfer ? Mais j'aimerais bien un jour tomber sur un lycée qui ne ressemble pas aux autres dans mes lectures. Car au fond, s'il y a bien une chose interchangeable dans ce genre de livre, c'est le lycée et son image.

Je ne sais pas si je parlerais de coup de coeur. Par moment, Alice m'a un peu agacé comme Aaron a pu l'agacé, elle, au début avec cette manie de partir dans des digressions encyclopédiques, et ce, bien que ce soit intrinsèque (et hop ! un mot que j'utilise jamais de placé ! (désolé, petit challenge personnel :) ) à son personnage. Mais ce premier tome m'a agréablement surpris et je suis tenté de découvrir ce que nous réserve Edo, le cavalier rouge.

En fin de compte, ce qui risque le plus m'énerver avec cette saga, c'est que je sens que je vais devoir m'acheter quatre livres de plus ! Comme si j'en avais pas assez chez moi vierges de toutes lectures ! Il faut vraiment que j'arrête les séries littéraires...
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Une lecture au rythme impressionnant, fluide et sans lenteurs superflues. L'auteur nous propose un récit à la première personne, et nous allons cohabiter avec Alice, au caractère bien trempé, dure et pourtant fragile, pleine des certitudes de son âge, mature et cependant si incomplète.
La grande force de l'auteure selon moi est sa connaissance de la nature humaine et très surement de l'adolescence en particulier, le cynisme de certains dialogues ou de certains débats intérieurs avec cette absence d'empathie assumée est assez fascinante je trouve (j'ai lu dans une bio de l'auteur qu'elle travaillait en milieu hospitalier...).
Autre point fort, cette constance à nous instruire sur l'histoire, la philosophie ou bien la psychologie, ce qui rend le moindre dialogue où débat intérieur intéressant à suivre.
Je me suis surpris à méditer sur certaines des idées abordées dans ce livre, j'ai aussi particulièrement apprécié certains dialogues comme cet échange avec le petit autiste, alors oui disons le, j'ai littéralement dévoré ce premier tome et je passe à la suite sans attendre.
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Une histoire atypique, loin des happy ends habituels et dotée d'un personnage unique en son genre. On entre peu à peu dans l'univers d'Alice jusqu'à suivre son évolution vis-à-vis de son rôle sur terre, étape par étape, toujours avec le cynisme et la froideur habituels de notre héroïne qui est une véritable encyclopédie humaine. L'auteur s'est bien documenté sur les différents thèmes abordés. Un livre difficile à lâcher, des chapitres courts et une écriture fluide ainsi qu'un vocabulaire recherché. Un livre court qui se lit très rapidement et qui donne envie d'en savoir plus. En route pour la suite!
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Apocalypsis est une série de 5 tomes d'Eli Esseriam, publiée aux Editions Nouvel Angle- Matagot. Cette série raconte l'histoire des quatre cavaliers de l'Apocalypse qui ont pour mission de détruire la Terre mais d'épargner 144000 âmes.

Dans ce premier tome, Cavalier blanc : Alice, nous découvrons Alice Naulin, une héroïne plutôt atypique. Froide, austère, parfois même cruelle, c'est une jeune fille qu'on a un peu du mal à apprécier. Et pourtant, j'ai eu pitié d'elle et de ce qu'elle va vivre. Car si elle paraît insensible, elle ne l'est pas totalement. Et avec ce qu'elle vit, j'ai ressenti de la compassion pour elle. Elle est solitaire et méprisante mais mine de rien, on s'attache à ce personnage. (Je vous ai d'ailleurs mis deux citations qui représentent assez bien notre personnage ^^)

L'histoire se déroule dans une époque proche de la nôtre et elle est totalement racontée à la première personne. Nous sommes dans un style totalement narratif, avec très peu de dialogue. le roman ne comporte pas beaucoup d'actions mais quelques rebondissements et surtout, un grand mystère. Qu'est-ce qui est attendu de la part d'Alice ? Comment la situation va-t-elle évoluer ?
Ce roman est assez sombre, à l'image de notre héroïne. le malheur ne cesse de guetter les pas d'Alice. Et même si nous ne l'aimons pas particulièrement, certaines scènes sont tout de même très émouvantes.

Conclusion

J'ai un avis très positif de ce roman. Il est prenant, doté de rebondissements et il possède un côté atypique qui séduit le lecteur. L'ambiance du roman est très sombre et froide, à l'image même de notre héroïne solitaire, méprisante, glaciale et parfois cruelle. C'est vraiment un roman qui mérite d'être découvert par les lecteurs de l'imaginaire.

La suite promet d'être intéressante !
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Le personnage principal, Alice Naulin, est une héroïne détestable. Égoïste, méchante, imbue d'elle-même, méprisante, dépourvue d'émotions, la jeune fille ressemble plus à un robot qu'à un être humain. Cela s'explique par son intelligence extraordinaire qui lui donne conscience de la vacuité de la vie. Un personnage détestable donc, mais pas forcément détesté, car on a du mal à imaginer que tant de froideur soit possible chez un être humain, sans en avoir un peu pitié. Et les efforts qu'elle fait avec ses parents sont tout de même touchants.
Malheureusement, je trouve que "son génie" n'est pas crédible. Elle suit une scolarité normale alors qu'elle connait déjà le programme par coeur, son humour est plutôt douteux (le bon mot repris sur la couverture est drôle, mais pas au niveau qu'on aurait pu attendre) et son asociabilité n'est pas assez exacerbée. le coup avec Éric, je l'ai compris de suite, au moment même où elle l'a dit. Pas très perspicace la surdouée !
Le concept est excellent, j'aime l'idée de ce personnage exécrable, mais l'auteur n'y a pas été à fond, est restée un peu trop en surface et c'est dommage.

L'histoire d'Alice n'est que la suite d'évènements qui vont la mener à son destin et pour former un cavalier de l'Apocalypse destiné à exterminer la race humaine, autant vous dire qu'on ne l'envoie pas chez les Bisounours. le lecteur est la plupart du temps amené à pleurer, à s'émouvoir, du moins c'est ce qu'essaie de faire l'auteur. Malheureusement, entre le personnage d'Alice même, incapable de ressentir des émotions et donc d'en transmettre, et le style d'Eli Esseriam, basique et trop rapide, les scènes ne font pas mouches.
Les évènements s'enchaînent rapidement, comme les phrases. Pas le temps de s'attarder sur une péripétie qu'une autre survient déjà. L'avantage, c'est que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer ; l'inconvénient, c'est qu'il n'a pas non plus le temps de réfléchir et de s'attacher. Personnellement, ça m'a plutôt dérangée, surtout étant donné que l'héroïne est une intellectuelle censée analyser froidement les faits autour d'elle.

Ma chronique soulève pas mal de points négatifs, mais j'ai adoré ce roman et c'est justement pour cette raison que les défauts m'ont sauté aux yeux. car ce sont à peu près les seuls choses qu'on pourrait reprocher à l'auteur. L'histoire est très originale et palpitante, le pari d'utiliser une héroïne exécrable, un anti-héros, est osé, mais réussi, les références bibliques sont maitrisées, jamais étouffantes et le roman en lui-même est très complet au niveau de l'action, de la réflexion, des personnages et du parcours initiatique d'Alice. Finalement, le seul souci d'Eli Esseriam est de ne pas avoir été à fond dans l'introspection de son héroïne et l'exploitation de son génie, mais cela ne m'empêche pas d'avoir très envie de lire la suite.
Lien : http://biblio-steph.over-blo..
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Je suis une grande fan de la série Supernatural. Autant dire que l'apocalypse ça me connaît.
Mais dans ce roman, ce thème est revisité d'un point de vue plus « jeune » puisque nous suivons Alice, une lycéenne, dans ses aventures.

L'histoire est vraiment sympathique. J'ai retrouvé les mêmes émotions qui m'ont fait chavirer dans Supernatural : du rire pour « Virgile et Alice », de la peine pour le papa d'Alice, de la haine contre Eric, de la méfiance envers le docteur Hypnose. Et surtout de la colère contre le créateur que je ne peux définitivement pas blairer.

Même si le livre est assez court, il y a de la matière. L'histoire avance à un rythme soutenu et même s'il n'y a pas encore d'actions à proprement parler, nous sommes embarqués avec Alice dans ses découvertes.

J'aurai bien aimé que les absences d'Alice durent un peu plus longtemps pour découvrir plus de choses sur les autres cavaliers. Mais d'un autre côté, je me dis que ce manque d'informations relatif aux acolytes d'Alice entretient le mystère. le fait d'en savoir peu nous donne irrémédiablement envie de sauter sur les autres tomes.

Je n'ai, en revanche, pas vraiment adhéré à la personnalité d'Alice. Elle est asociale, surdouée, belle. du coup, elle prend tout le troupeau de lycéens pour des abrutis. Elle donne l'impression de souffrir d'un complexe de supériorité particulièrement désagréable. de plus, sa faculté à manipuler les gens lui fait faire n'importe quoi. Ce ne sont plus que des marionnettes entre ses mains et son manque de réaction m'a perturbé. Son don se retourne contre elle mais elle reste froide face aux évènements. Au lieu de se rebeller et lutter contre son destin pas très glorieux, elle joue la carte de la fatalité.

La plume de l'auteur est parfaite. J'ai pris le temps de lire chaque mot sans rien sauter pour l'apprécier pleinement. le vocabulaire est plus recherché que la moyenne des livres du genre. C'est un atout indéniable qui fait plaisir au lecteur. J'ai pris mon temps, j'ai savouré.

Trois autres cavaliers restent à découvrir. Si leur histoire est aussi passionnante que celle d'Alice, je signe !


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Comme il est agaçant de voir catalogué un bouquin "lecture adolescente"! C'est claquer la porte au nez aux adultes que nous sommes! Certes, Apocalypsis est axé sur l'histoire de 4 ados. Point. le tout public va plonger dans du fantastique bien noir!
Sur la base des Prophéties des Songes de Saul de Tarse (St Paul), les 4 cavaliers de l'Apocalypse surgissent concomitamment pour provoquer l'anéantissement de l'humanité.
Dans ce 1er tome, nous abordons la présence d'un de ces cavaliers, le blanc, symbole de la conquête, Alice.
Jeune lycéenne impopulaire, détentrice et prisonnière d'un savoir encyclopédique qui la prive de toute émotion empathique, entend la voix de celui qui lui révèle sa nature, son rôle, sa mission. Mais quelle impudence dans cette jeunesse qui se croit omnipotente et omnisciente!
Mais c'est sans compter les revers du destin et le machiavélisme tortueux et sournois de l'être d'expérience…
Parce que si Alice apparaît comme arrogante, mégalo, prétentieuse, et se comporte comme telle, elle n'en reste pas moins un être humain, avec ses failles et ses faiblesses. Elle apprend dans la douleur que toute vérité n'est pas bonne à être énoncée… ni même à entendre!
Parce que malgré sa distanciation volontaire d'avec l'autre, elle n'est pas épargnée par les coups du sort.
Parce qu'elle découvre brutalement l'humanité, qu'elle abhorre par ailleurs, mais qui existe bien en elle, même à l'état embryonnaire, à travers un premier émoi amoureux… Elle vénère le contrôle, le pragmatisme, mais elle défaille devant les palpitations rebelles de son coeur!
Alice, si sûre d'elle et imbue de ses pouvoirs et de ses connaissances, se délite au fil du récit et se retrouve la proie d'un ennemi obscur, avant même de retrouver ses 3 compagnons, avant même le début des festivités de fin du monde. Elle en devient attachante alors qu'on ne pouvait que la trouver antipathique auparavant, de part sa fatuité et sa froideur clinique.
Ce tome est une présentation de personnage, l'acteur entre sur une scène encore vierge. On le sait, l'action des 4 cavaliers ne va démarrer qu'avec le 5ème tome. L'inquiétude à la fin de cette lecture, qui se termine bien évidemment par un cliffhanger, est que la présentation des 3 autres cavaliers ne soit qu'un "copier-coller" de celle d'Alice. A voir donc…
En attendant, on reste sur le suspens. Qui tire les ficelles? Alice n'est-elle qu'une marionnette? Qui tente de maîtriser sa force? Comment les cavaliers vont se retrouver? Comment 4 ados, tout cavalier de l'Apocalypse qu'ils soient, vont-ils déclencher cette fin du monde?
En attendant les réponses, cette lecture est des plus goûteuses tant la plume en est acide! le ton est fichtrement cynique, acerbe, mais tellement lucide et réel. L'humour y est des plus caustiques, pour découper la société en fines lamelles sanglantes, et pour nous faire grincer joyeusement des dents. Ponctuée de maintes réflexions et références littéraires, philosophiques, historiques, voire religieuses, ce récit est riche, dense et jouissif!

Un lecture pour ados? Laissez-moi rire!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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la fin du monde. Je trouve ce sujet captivant, bien qu'avant de lire ce livre, je ne m'y sois pas intéressée. Et je pense que je ne l'aurai pas lu s'il n'avait pas fait parti d'un challenge. Franchement, je regrette pas.

Les propos d'Alice m'ont d'abord déstabilisée, et c'était encore un peu le cas à la fin du roman. Eli Esseriam a mis en place un personnage plus que cynique. Celle-ci remet chaque personnage et événement en cause, et c'est ce qui m'a mit mal à l'aise. Néanmoins, ça change énormément des romans que j'ai l'habitude de lire, ce n'est donc pas forcément un point négatif. Et Alice, l'héroïne de l'histoire, étant surdouée, j'ai appris plein de choses ^^

Alice est donc une lycéenne et génie (plus intelligente qu'Albert Einstein !) et, peut-être à cause de cet état, éprouve du mépris pour tous les autres êtres humains. Exception faite de un de ses professeurs un peu sadique, son père, sa mère et un autre cas social, pour qui elle va développer quelque chose de bien plus fort que l'amitié. Mais elle a un don donné par Dieu et cela va l'éloigner du reste des mortels. Seulement, elle ne va s'en rendre compte qu'aux alentours des pages 100. Avant cela, on a tout le loisir de découvrir son quotidien à peu près normal.

A la fin du roman, j'ai eu l'impression de ne faire qu'un avec Alice, de ressentir sa frustration. Malgré sa froideur, je me suis attachée à elle.

le style d'écriture de l'auteur se fond dans celui d'Alice et les pages défilaient sous mes yeux, rapidement et sans que je me lasse, car ce ne sont pas l'action et le suspense qui manquent.

Une très belle découverte, et je me suis d'ailleurs précipitée sur le tome 2. J'ai beaucoup apprécié le travail de recherche que l'auteur a fait ce roman.
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Non, je n'aime pas Alice, je le clame haut et fort mais qu'est ce que j'ai eu comme plaisir à lire son récit, à "entendre" ses remarques et à suivre son destin. Alice est un personnage fort et riche, de ceux que l'on n'oublie pas de sitôt.

Un roman qui mérite largement tout le bien qu'on en a dit, pour les grands ados et les adultes. J'ai, pour ma part, hâte de découvrir les autres cavaliers et je suis vraiment ravie d'accueillir ce mois ci un auteur hors du commun avec Eli Esseriam.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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