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EAN : 9791040802754
400 pages
Sarbacane (23/08/2023)
4.32/5   162 notes
Résumé :
Albertine, onze ans, est plutôt transparente et fragile ; élève discrète et diabétique, elle peine à trouver sa place au milieu des ados du collège, où elle se fait harceler. Par chance, du côté de sa famille haute en couleurs, il y a tant d'amour et de fantaisie qu'elle n'a pas trop le temps de s'en préoccuper. La dernière fantaisie en date : cette maison étrange dans laquelle sa mère a décidé d'emménager. Une maison de conte pour enfant, fourmillante de mystères d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Sarbacane...

Dans le journal local de Barenbourg paraît une annonce bien mystérieuse. Une vielle dame donne sa maisons à la famille qui saura l'aimer et l'écouter. Juste en dessous, un numéro de téléphone. Si Vera Janvier n'a pas vu cette annonce, c'est son patron, monsieur Mirabelle, propriétaire du salon de thé, La Dînette, qui lui l'a montrée, certain que cela pourrait l'intéresser. En effet, la jeune femme galère un peu, élevant seule ses trois enfants, Pierrot, Albertine et Barnabé, dans un appartement au coeur du plus piteux quartier de Barenbourg. Mais, comme elle n'a rien à perdre, elle décide d'appeler et le rendez-vous est pris avec Fiammetta Gordes. La maisons ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans les livres et toute la famille tombe sous son charme, surtout Albertine qui pressent qu'elle détient un secret. Fiammetta, elle, sait que c'est LA famille pour la maisons. de retour chez elle, la jeune fille court annoncer la bonne nouvelle à Paulette, son pilea, heureuse d'avoir rencontré quelqu'un comme elle qui entend la Nature, et lui parle aussi. Maintenant, elle n'a qu'une hâte : découvrir ce que cache cette maisons...

En emménageant dans cette maisons (avec un S, il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe, Fiammetta ne perd pas la tête !), la famille Janvier est plus que ravie et Albertine, elle, ne se doute pas un seul instant de tous les secrets qu'elle recèle. Mais elle va bien vite découvrir ce qui se trame en dessous. La jeune adolescente discrète, effacée, diabétique et moquée (notamment par ce qui ressemble à des absences lorsqu'elle parle aux plantes et aux arbres) va, en effet, faire la rencontre de Merle et de sa famille, des habitants et des amimaux qui peuplent le sous-monde. Une aventure aussi extraordinaire qu'incroyable l'attend... Avec beaucoup d'imagination et de fantaisie, Émilie Chazerand nous fait découvrir un monde presque idyllique, avec toutefois des côtés plus sombres, essentiellement tourné vers la Nature, le respect des amimaux (et non animaux), l'écologie. Elle évoque, également, la maladie, les familles monoparentales, le harcèlement scolaire, l'entraide, l'industrialisation... Fort bien rythmé, drôle, intelligent et subtil, ce roman, à la magnifique couverture et agrémenté de quelques illustrations de Marion Arbona, est une très belle découverte, aussi touchante que surprenante. Tout est savamment dosé, les personnages très attachants et l'écriture entraînante et pimpante.
Un roman fantastique et sensible...
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Ce roman mérite la palme de l'incipit le plus intrigant ! Une annonce étrange, une vieille dame particulièrement originale, une maisons de conte (oui il y a bien un « s », vous verrez cela s'explique)… Notre curiosité est piquée, on sait immédiatement qu'on a affaire à un roman singulier. Car il y a aussi cette narration vive et malicieuse qui nous interpelle, nous prend à partie et crée d'emblée une connivence.

Le rendez-vous est donc pris pour visiter la fameuse maisons, en compagnie d'une famille qui sort de l'ordinaire. On s'y aime fort mais la vie n'est pas toujours facile pour Albertine, la cadette, plus à l'aise avec sa plante verte qu'avec les filles de son école. Elle l'ignore encore, mais la rencontre avec cette demeure n'est que le début d'une aventure initiatique riche en péripéties, en rencontres et révélations vertigineuses !

Il règne sur ces pages gorgées de fantaisie un esprit d'enfance digne de Roald Dahl (j'ai pensé notamment à l'inventivité de James et la grosse pêche), mais avec une jolie touche contemporaine qui permet à Émilie Chazerand d'évoquer les familles multicolores, les désagréments du diabète, la plaie du harcèlement ou encore nos liens à la nature. Cette autrice sait décidément doser à la perfection la touche de noirceur à même de mettre une histoire sous tension et ce qu'il faut de féérie pour nous transporter et nous réconforter. Quel bonheur, d'ailleurs, de retrouver de beaux liens fraternels comme on les avait déjà aimés dans Annie au milieu. Et de voir une petite fille trouver sa voie de la plus incroyable des manières.

Un titre à avoir en tête à l'approche de Noël : ce roman qui est aussi un magnifique objet illustré, insuffle à nos imaginaires le rêve d'un monde-miroir qui viendrait remettre nos pendules à l'heure.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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C'est une très très jolie histoire que nous propose Emilie Chazerand : Albertine, une jeune fillette de onze ans, se sent un peu à part. Il faut dire qu'elle est tout à fait atypique : elle parle aux plantes ! C'est une petite rousse (comme moi haha) très attachante, courageuse et déterminée. Un personnage que j'ai beaucoup aimé ! Comme beaucoup d'autres dans ce roman : Madame Gordes, Pierrot, Merle, Coucou… que de personnages atypiques que je suis décidément très triste de quitter.

La maison sous la maison, c'est une histoire d'aventure, d'amitié, d'amour fraternel aussi, et de beaucoup d'autres choses. Je ne me suis pas du tout ennuyée pendant cette lecture ; promis, j'en demande même d'avantage. Parce qu'après tout, ça ne peut pas se finir comme ça, si ? En tout cas cette fin, je l'apprécie beaucoup. Parce que je ne m'y attendais pas, parce qu'elle est aussi surprenante qu'inattendue. J'adore, vraiment.

J'ai été grandement touchée par la famille Janvier, et surtout par Pierrot et ses quelques mots, couchés sur le papier à lettre. C'était beau, poétique, et j'avoueeeee que j'aurais lâché une larmichette si je n'avais pas été dans le train et si mon voisin de siège n'était pas déjà en train de me juger de lire un livre avec des images (il n'a aucun goût, elles sont magnifiques ces illustrations !)

J'espère très sincèrement une suite pour cette belle histoire, quoique, finalement, ça me va aussi de ne pas en avoir. L'imagination se charge du reste ! Merci Madame Chazerand pour ce roman qui me ramène en enfance, et qui me conforte dans l'idée de ne jamais en sortir !
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Tout part d'une annonce surprenante : une vieille dame recherche une famille qui saura prendre soin de sa maisons (oui maisons avec un s, vous avez bien lu). Qui est prête à donner cette maisons à la vie personne. Une annonce pareille, difficile d'y croire. Mais la maman d'Albertine, Vera, qui a du mal à joindre les deux bouts, décide de tenter le coup. Et toute la famille a un gros coup de foudre pour cette bâtisse surprenante, cosy, presque trop parfaite. L'affaire est vite conclue entre les deux parties, et Albertine, son confident le pilea Paulette, sa maman, son grand frère Pierrot et le petit Barnabé emménagent. Albertine n'a qu'une hâte, découvrir le secret de cette maisons... Elle peut compter sur son pouvoir : depuis toujours, la jeune fille sait communiquer avec les plantes...

***

Voilà une lecture qui donne le sourire, une lecture qui nous replonge en enfance, entre aventure et fantaisie, espiéglerie et sérieux. Une lecture réconfortante, pétillante, qui se savoure et se lit avec plaisir.

Une lecture qui me parle également parce qu'elle aborde des thèmes qui me sont chers : elle défend le lien avec la nature et les êtres vivants, dénonce la surconsommation, le harcèlement et prône le droit de chacun à être lui-même.

Émilie Chazerand a un don certain pour créer des personnages atypiques et fort attachants. Merle et Albertine, la petite Coucou, Pierrot le grand frère pas si froid que ça, le petit Barnabébé. Des personnalités différentes mais qui se complètent, qui s'entraident. Car au final, La maison sous la maison, c'est aussi et surtout une belle aventure qui prône la solidarité et la fraternité entre tous les vivants.

Une lecture doudou, régressive, pleine de poésie et de fantaisie !
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Mon faune a reçu ce roman en cadeau mais comme elle avait un livre à lire en guise de devoir de vacances et que "je l'ai enfin terminé maman, désormais je ne lis plus que des BD ou des manga jusqu'à la fin du mois" je lui ai emprunté.
Déjà il est illustré. Et c'est bien chouette car on n'illustre plus suffisamment les romans jeunesse je trouve. Bon par contre je n'aime pas les dessins (même si sur la couverture en couleurs ils rendent bien) (mais je loue l'idée).

La maison sous la maison est comme un conte merveilleux, imaginez, un monde presque miroir sous le notre où tout y est délicieusement différent et au premier abord tellement mieux. Mais sous couvert de magie et fantastique on y traite (sans rien résoudre) de choses sérieuses comme le harcèlement, l'écologie, la différence, l'injustice et j'en passe.

La maison sous la maison c'est ce qu'on aimerait trouver si on avait la chance d'habiter une "maison de contes", ouvrir une porte d'armoire ou de congélateur pour tomber dans un autre lieu.
La maison sous la maison c'est le livre qu'on quitte la boule à la gorge. Envieuse d'une certaine façon. de l'univers décrit. de l'autrice qui a créé quelque chose si chouette. de ce qu'on ne peut pas offrir à ceux qu'on aime plus que tout.
Une chose est certaine, je vais conseiller à mon faune de le lire en priorité une fois son régime-BD terminé.

Merci Emilie Chazerand pour cette belle histoire.

Et merci Sarbacane, d'éditer autant d'univers super.
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critiques presse (1)
Ricochet
26 octobre 2023
Voilà une «maisons» qui marquera longuement petits et grands et deviendra, pour tout lecteur, sa maisons.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Vieille dame donne sa maisons à la famille qui saura l'aimer, l'écouter et en prendre soin.

Et, juste en dessous, un numéro de téléphone.

C'était une offre bien étonnante. Trop généreuse pour être honnête, penseraient quelques-uns. Et aussi, depuis quand devait-on "écouter" une maison pour pouvoir y vivre ? Ah et cette faute, là : une "maisons" avec un s...

Ça ne mettait pas en confiance.

Ça ne faisait pas sérieux.

Mais Fiammetta Gordes savait parfaitement ce qu'elle faisait. Elle avait choisi chaque lettre de chaque mot, scrupuleusement, après avoir réfléchi longtemps à cette annonce.
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- Là-haut, on travaille pour gagner de l'argent, et avec cet argent, on peut se procurer des choses comme de la nourriture, des vêtements, des objets... On peut aussi se loger, se chauffer, avoir un peu de confort, quoi, résuma-t-elle tout de même.
« Et si on n'a pas d'argent, on fait comment ? », demanda un hortenseiche, abasourdi.
- Bah, euh, rien, on ne fait rien. Ou pas grand-chose. Ça s'appelle la pauvreté. Et c'est difficile à vivre, la pauvreté, parce que ça se voit comme le nez au milieu d'une figure toute maigre et tout le monde s'en aperçoit. Et tout le monde vous juge. Dans mon monde, quand on n'a rien, on n'est rien... , souffla Albertine, un peu triste tout à coup.
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Tu sais, la vie, c'est pas comme tes cahiers de vacances : toutes les solutions ne sont pas fournies à la dernière page. Faut les chercher soi-même. C'est plus long et ça demande des efforts, mais après, qu'est-ce qu'on est fier !
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Les pissenlits trémulèrent de plaisir : personne ne les appelait « fleurs ». On les traitait toujours de « mauvaises herbes » et c'était offensant. En plus, les herbes, contrairement aux humains, ne sont jamais mauvaises.
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Ça, c'était bien vrai : elles ne se comprenaient pas. Et c'est normal : ça finit toujours par arriver, entre une mère et son enfant. Même quand ils s'aiment.
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