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John Cheever est considéré aux Etats Unis comme l'un des maîtres dans l'art de la nouvelle, genre beaucoup moins mis en avant en France ce qui est bien dommage. Ce recueil est donc l'occasion de découvrir son talent et se plonger dans la middle class américaine des années 50. Agréable ballade.
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Une partie des nouvelles de Cheever se retrouve dans ce livre qui vaut vraiment la peine d'être lu.

Cheever possède le talent assez rare d'être un excellent nouvelliste et de poser un oeil cynique mais souvent tendre au final sur la middle class us des années 50.

Si j'ai apprécié ce livre, je pense ne pas poursuivre la découverte des autres nouvelles de Cheever qui reste un peu trop dans la même veine.







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Nouvelles qui ont valu à leur auteur le prestigieux prix Pulitzer, bien mérité si l'on en juge par la qualité de celle-ci, denses, magnifiquement écrites.

Chacune d'elle possède son univers, très rapidement décrit, sans lourdeur et avec une vraie histoire à chaque fois. Parfois, Cheever s'offre même le luxe de rebondissements, ce qui est une performance pour une nouvelle.

Les récits se situent aux Etats-Unis, au début des années cinquante mais la teneur des relations entre personnages, les émotions sont toujours d'actualité.

C'est brillant, sans fioritures, ciselé, parfait, à dévorer vite.
Lien : https://objectif-livre.over-..
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Des nouvelles de qualité inégale, mais restant de très bonne qualité...

Le sujet principal de Cheever restant le même, (la Middle-Class américaine, blanche, républicaine et croyante jusqu'au bout des ongles) vous vous régalerez devant ces rêves inachevés, ces restes d'espérances à jamais gâchés par cette Amérique qui n'aime pas les faibles, ni les désargentés, ni les "ratés"....

C'est l'Amérique Bulldozeer des années 60... avant le Vietnam où les Américains pensaient qu'ils étaient issus des "reins d'Abraham" ou qu'ils sortaient "de la cuisse de Jupiter"...

C'est avec un oeil amusé et sous une plume acérée de Cheever que vous lirez ces Déjeuners de famille, bien pensante....
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Le célèbre novelliste de la middle-class américaine, lauréat du Pulitzer en 1979, dresse encore une fois toute une série de portraits de bourgeois pour la plupart désabusés, ou en quête de l'assouvissement de désirs dont ils ne perçoivent que les contours flous.
Fuite en avant ou sur-place éreintant, ces personnages tentent souvent de sauvegarder les apparences, de se dépasser, sans vraiment y arriver. Mais ce n'est pas pour autant une lecture déprimante, l'auteur les dépeint souvent avec une tendre ironie.
J'ai particulièrement aimé "O ville des rêves brisés", sur un couple d'agriculteurs qui entreprend un voyage à New York car le fermier a envoyé un manuscrit sur le point d'être signé, "Adieu mon frère ", sur les rivalités fraternelles qui persistent à l'âge adulte, et "Le camion de déménagement écarlate" sur l'impact qu'auront de nouveaux voisins sur un couple de ces petites banlieues aisées. J'ai toutefois moins apprécié certains textes, soit trop brefs, soit moins captivants, l'ensemble m'a paru donc un peu inégal.
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La quatrième de couverture indique "Déjeuner de famille nous donne à voir l'univers des banlieues cossues de la côte Est des États-Unis, les cocktail parties, les plaisirs de la chair portés à une hauteur presque spirituelle, mais aussi la mélancolie, le mal-être dont souffrent presque tous les personnages en quête de quelque chose qu'ils ne savent pas nommer mais dont l'absence leur est insupportable..." et plus loin" l'auteur manifeste vis à vis de ces hommes et de ces femmes à la dérive une empathie qui les teinte d'une bouleversante tendresse."
C'est bien là la qualité essentielle du livre : ce talent de nous faire partager le vide de vies en fuite devant elles mêmes avec un humour discret, parfois une certaine dose de fantaisie émergeant d'un style descriptif et "apaisant" par sa régularité, particulièrement adaptée au sujet.
En revanche, si j'ai pu percevoir la tendresse de l'auteur pour ces personnages, je ne l'ai pas très souvent partagée. Il y a même quelques récits que je n'ai pas terminés, malgré leur brièveté, par désintérêt total des personnages.
Quelques unes ont malgré tout retenu mon attention comme "Adieu mon frère" : les retrouvailles avec un frère austère et insatisfait ; "une femme sans patrie" : la fuite dans un voyage perpétuel d'une femme délaissée ; 'ô ville des rêves brisées' : le voyage à New York d'un couple de campagnard dont le mari a écrit une nouvelle qui a plu à un producteur.
Finalement, je crois bien que les banlieues cossues, telles que décrites par l'auteur, ne me passionnent guère.
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La salacité de Cheever est un tic qui nuit gravement à son oeuvre.
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L'humour de John Cheever est omniprésent, et pour ces descriptions de personnages en quelques lignes cruelles, je dirais qu'il me plaît encore plus que Carver.
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