La dernière fugitive

"I'll tell you what the Haymakers are concerned about, Honor Bright : keeping you in your place. They don't want a woman who's gonna think for herself."

Le dégel avait été comme un poing qui se desserre. (p.235)

tres agreable a lirre parle des quaker de l esclavage et d un nouveau pays l amerique

Belle avait parlé des esclaves de manière extrêmement terre à terre, mais la notion était encore aussi nouvelle que choquante pou Honor. Certes les Amis de Bridport discutaient du scandale de l'esclavage américain, mais il ne s'agissait que d'indignation verbale ; personne n'avait jamais vu d'esclave en chair et en os. Honor n'en revenait pas qu'il s'en cache un à cinq petits mètres de distance.

Ce qui le rendait le plus attirant, c'était qu'il soit attiré par elle : l'intérêt d'autrui peut se révéler un puissant stimulant. Son regard sur elle exerçait sur son corps comme une pression physique.

Mettre en application des convictions est plus difficile que de les prêcher.

« Je voulais que tu sois heureuse, Honor, car je savais que tu ne l'étais pas. Je me disais que si je te laissais agir selon tes principes, cela te rendrait plus heureuse d'être ma femme. »
Honor dévisageait son mari. Elle ne se doutait absolument pas qu'il sétait efforcé à ce point de lui faire plaisir.

.;; Honor plu

- Je... je ne sais pas." Les questions de Thomas étaient directes et piquantes La dernière agit d'ailleurs comme une aiguille qui aurait percé un furoncle. L'abcès éclata et Honor se mit à pleurer.
Thomas hocha la tête. "Je vous demande pardon, mademoiselle, chuchota-t-il. Mais ces larmes nous seront peut-être utiles."

Enfant, elle avait appris que chacun possède en soi une dose de Lumière divine, et si la quantité
pouvait varier, chacun devait s’efforcer de faire honneur à cette Lumière. Il lui semblait à présent
qu’Abigail en possédait une dose infime, et qu’elle ne lui faisait pas honneur. Bien sûr elle avait
récemment soigné puis perdu un mari, et on pouvait lui pardonner son humeur un peu sombre. Mais
Honor soupçonnait que la froideur d’Abigail était dans sa nature