Je ne t’écris pas pour te demander de témoigner en ma faveur, d’ailleurs je pense que ta parole ne pèserait pas beaucoup plus que la mienne car aujourd’hui la police veut des preuves, des pièces à conviction et non de simples allégations. Je t’écris parce que j’ai horreur de penser que toi, la seule amie qu’il me reste dans cette ville, tu pourrais me prendre pour un criminel.
Vous imaginez combien il est odieux d’être accusé d’un crime si barbare, et à quel point je déplore de devoir une nouvelle fois vous demander de me trouver une doublure. Je fais tout pour abréger le supplice qui m’est imposé ici.