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Dans une écriture toute en délicatesse , Myriam Chirousse nous raconte une histoire d'espoir et de désespoir dans la France des débuts des années 20 , en milieu rural.
André un jeune garçon de dix-sept ans orphelin déjà de père perd aussi sa mère. N'ayant comme tout bagage et possession son certificat d'études, il prend la main que lui tend le « Diable », le forgeron bossu du village, pour lui apprendre un métier. Entre rêves d'Amazonie et frustrations envers la riche famille du village, les Jourdan, et leur luxueux manoir, où sa mère fut autrefois employée et d'ailleurs fort maltraitée, arrivera-t-il à se délivrer de son malheureux et misérable destin ? le « Diable » l'y encouragera , « T'as tes bras. T'as tes jambes. T'as ta fichue tête de mule. C'est assez pour se forger une bonne vie. ». Mais lui il aimerait aller plus vite et plus haut surtout qu'un imprévu s'y présente. Bien que la richesse dont il rêve comme celle des Jourdan lui semble aussi inaccessible que les sources du Nil pour qui n'y est pas né, il va y tenter sa chance….

La vie est pleine de surprise. On peut toujours réaliser ses rêves nous souffle l'optimiste Myriam Chirousse, même si le destin peut totalement modifier les voies qu'on prévoyait pour les atteindre et pas des meilleures 😁. Un petit conte, bien écrit, bien ficelé, d'une écrivaine française dont je ne connaissais même pas le nom, donc une belle surprise, une belle rencontre à renouveler. Une très agréable lecture de qualité, qui se lit très vite.

Un grand merci aux éditions Buchet-Chastel et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#Lhommeauperroquetvert #NetGalleyFrance
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Myriam Chirousse, avec L'Homme au perroquet vert, m'a captivé tout au long de l'histoire tellement émouvante d'André Izard. Ce garçon, portant, grâce au curé, des bottes dépareillées, presque neuves, récupérées sur deux soldats morts au cours de la guerre qui vient de se terminer, ce garçon m'a ému, surpris, fait trembler, inquiété, bouleversé et donné beaucoup d'espoir. Je n'ai pu qu'admirer son courage, sa volonté, son amour pour la nature et… pour Suzanne.
Sa mère fut une servante dévouée et exploitée, au service de la famille Jourdan dont le manoir trône dans un parc, à l'écart du village. Ce village montagnard est frontalier et on y vit pratiquement en autarcie.
Mine de rien, André a obtenu son certificat d'études mais l'extrême pauvreté de sa famille ne lui laisse aucun espoir. de plus, il est mal vu et seule la misère semble être son lot définitif. Après n'avoir essuyé que des refus, André est finalement embauché par Maître Simon, le forgeron. C'est un travail très dur, physiquement épuisant, mais avec courage et obstination, André réussit à apprendre le métier.
Alors que sa situation matérielle ne s'améliore pas - il peut seulement payer le loyer de la masure où il loge – André est hanté par le souvenir de sa mère dont il va fleurir la tombe régulièrement. Or, ce souvenir lui rappelle la fortune de Mme Jourdan qui vient très souvent fleurir le monument aux morts sur lequel les noms de ses deux enfants, morts durant la Première guerre mondiale, figurent tout en haut. Comme les Jourdan ont financé le monument, le poilu sculpté dans la pierre ressemble étrangement à leurs fils. Précision importante, pour porter une fleur sur la tombe de sa mère, André n'hésite pas à en prélever une sur la magnifique couronne déposée par Mme Jourdan au pied du monument. Celle-ci doit bien cela à la mère d'André qui a laissé sa santé et sa vie au service de ces bourgeois !
Heureusement pour André, il y a Suzanne, la fille du porteur d'eau, un homme qui le déteste. Je n'en dis pas plus car le récit de leur idylle est un immense régal dont la sensualité et l'érotisme sont une réussite.
De son écriture très agréable, soignée et fluide, Myriam Chirousse réussit donc à m'attacher à la vie d'André, à ses souffrances, ses vexations, ses humiliations, ses espoirs, ses rêves et surtout ses rares moments de bonheur.
Au fait, pourquoi ce titre qui ne semble guère coller à la réalité du récit ? L'Homme au perroquet vert, c'est d'abord un souvenir d'enfance pour André quand un petit cirque avait fait étape au village. Ce perroquet vert ne cessait de répéter « Libertá, libertá, libertáàà… » Enfin, ce souvenir hantant l'esprit d'André ne devrait pas rester dans les limbes… attendez la surprise finale avec des espoirs de Brésil, d'Amérique du Sud !
Tout au long de ce roman bien maîtrisé par Myriam Chirousse, j'ai été charmé par d'agréables moments de poésie et même d'humour.
Les descriptions sont précises, sans concession et tellement vivantes, comme pour Mme Jourdan. Lorsqu'André enfourne des cerises bien mûres dans sa bouche, impossible de ne pas saliver mais il faudra attendre patiemment la fin du mois de mai pour ce régal annuel…
Grâce à Babelio et aux éditions Buchet/Chastel, j'ai pu lire à nouveau Myriam Chirousse, après Une ombre au tableau, et je me suis à nouveau régalé ! Merci !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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C'est un petit village, au fond d'une vallée, encore traumatisé par la Grande guerre. C'est ici qu'a grandi André, entre un père ouvrier agricole et une mère domestique chez les Jourdan, les riches châtelains du village. Il a dix-sept ans, presque dix-huit, quand il enterre sa mère, emportée par la maladie, faute de soins, faute d'argent. Déjà orphelin de père, il se retrouve seul dans la vie avec un loyer à payer. Son offre de services ne trouve d'écho que chez Maître Simon, le forgeron. le petit homme, bossu, difforme, est le seul à lui tendre la main, à le prendre sous son aile. Mais André rêve de fortune et d'ailleurs. Enfant, lors du passage d'un cirque, il a pu voir un perroquet vert, sublime oiseau exotique qui lui fait entrevoir un avenir loin du village, une possibilité d'explorer le monde, de devenir riche, de fouler les terres d'Amazonie. Mais au village, il y a aussi Suzanne, la fille du porteur d'eau. Pour sa chevelure de feu, ses yeux couleur de mousse et sa langue bien pendue, il pourrait envisager de rester, d'être forgeron, de faire d'autres rêves…

Bilan mitigé après la lecture du dernier roman de Myriam Chirousse.
Certes l'écriture est très belle, sensuelle et poétique, les personnages bien troussés, mais l'histoire n'a rien de bien original. C'est la France rurale du début du XXè siècle…La misère côtoie l'opulence. Les riches vivent dans leur tour d'ivoire et toisent les pauvres qui, s'ils en ont la force, rêvent d'une vie meilleure.
On s'ennuie malgré le peu de pages et la fin, rocambolesque, est bien décevante.
Conte de fée ou roman du terroir, quoi qu'il en soit, L'homme au perroquet vert ne renouvelle pas le(s) genre(s). Dommage.

Je remercie tout de même Babelio et les éditions Buchet-Chastel pour cette Masse critique privilégiée.
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Je suis ravie de renouer avec Myriam Chirousse, dont j'avais apprécié, il y a un certain temps déjà " La paupière du jour". Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel de m'avoir donné l'occasion de chroniquer ce dernier roman d'elle.

C'est la France rurale de 1920 qui sert de décor à l'histoire. André, 18 ans, très pauvre, vient d'enterrer sa mère, à laquelle il était fort attaché. Son père ivrogne est mort depuis longtemps. Que faire pour survivre, alors qu'on a un rêve fou et flou, formé depuis la vision d'un gitan, un perroquet vert sur l'épaule: aller tenter sa chance en Amazonie?

L'auteure sait nous rendre les débats intérieurs d'André, la fougue éteinte par sa situation précaire. C'est un personnage attachant, que l'on sent plein de désirs, en dépit de sa pauvreté, en devenir. Prêt à tout pour quitter ce village où il s'englue. Avec la jolie Suzanne... En attendant de réaliser son rêve, il a trouvé un travail chez Maître Simon, le forgeron. Et il entretient une haine contre la riche famille des Jourdan, qui ont exploité sa mère comme bonne à tout faire.

On comprend assez vite vers quel événement dramatique sont entraînés André et le lecteur . Et on ressent la déception de se diriger vers une fin prévisible . Cependant, l'auteure nous surprend agréablement par un épilogue inattendu, peu crédible quand même, je trouve.

Les descriptions de la nature sont souvent poétiques, sensuelles. J'ai néanmoins trouvé certaines d'entre elles un peu artificielles, autre bémol à ma lecture. Un livre en tout cas original et prenant.

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1920 dans une région montagneuse de France, André, jeune homme de dix-huit ans doit assister à l'enterrement de sa mère emportée par une maladie pénible dans la pauvreté sans un médecin pour l'aider.
le jeune homme est privé de son père mort quand il était petit. Il est seul au monde.
Cependant, dans le village, il y a Suzanne la jolie jeune fille rousse , fille du porteur d'eau ayant dû quitter l'école pour accompagner son père. Quant à lui, André a son certificat d'études. C'est déjà un avantage de savoir lire à cette époque.
On peut dire qu'il ne démarre pas dans la classe des nantis.
Il avait pu observer et envier la famille des châtelains pour leur richesse mais il pourra constater que la pauvreté des sentiments existe aussi.
Lorsqu'il voit un chapiteau de cirque replier bagage et s'éloigner, il commence à rêver de voyage et d'Amazonie.
Il travaille cependant chez le forgeron . Est-ce là son destin ?
Partir à l'aventure est un rêve mais une fois confronté à la réalité du voyage, elle peut se révéler tout à fait différente.
Je ne connaissais pas Myriam Charousse . On pourrait dire que l'histoire comporte une trame classique mais sa qualité d'écriture imagée et poétique élève son roman au-dessus des récits traditionnels.
Non seulement, on suit les aventures d'André mais aussi les mots joliment tournés de l'auteur qui nous livre un court roman de grande qualité.

Je remercie les éditions Buchet-Chastel et la masse critique privilégiée pour m'avoir permis de découvrir une romancière de qualité.
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Proposition d'une masse critique particulière chez Babelio ! Alors quand on connait déjà l'auteur et que l'a beaucoup aimé son écriture et bien on tente !

Je l'avais découverte en janvier 2017 (déjà 7 ans !) avec la lecture du très bon roman :

" Miel et vin " qui était monté sur le podium de mes 3 meilleures lectures de l'année 2017.

Ce livre est beaucoup plus petit mais néanmoins efficace et bien écrit.

On suit le narrateur, André, un jeune homme de 18 ans qui est orphelin. Celui-ci est au tout début de sa construction d'homme.

L'histoire a des allures de conte et j'ai aimé cette écriture qui sait décrire tourments et désirs.

Si au départ j'ai eu peur de l'emploi des métaphores avec un peu d'exagération, je suis rentrée avec plaisir dans l'écriture agréable de l'auteure. Les descriptions sont très bien faites.

Je me suis attachée à ce jeune homme et j'ai espéré qu'il puisse avoir un avenir meilleur.

Si j'ai un petit bémol à apporter c'est que la fin de cette histoire arrive un peu vite à mon goût. Il aurait été bien agréable de suivre un peu plus de cette vie là... Mais c'est peut être la volonté de l'auteure de laisser la lectrice que je suis inventer tout un pan de cette histoire tout juste après avoir laissé André en fâcheuse posture...

Je remercie Babelio et les éditions Buchet Chastel pour ce partenariat privilégié !

Quant à vous je vous invite à découvrir le destin d'André et

de cet homme au perroquet vert !


Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Nous sommes en 1920, dans les Alpes ou les Pyrénées, et la famille d'André est tellement pauvre que son unique paire de godillots est dépareillée. On a récupéré des chaussures de tailles différentes sur deux soldats morts.
Lorsque sa mère est emportée par une maladie, André se retrouve seul à dix-sept ans. Que faire ? Rester et travailler avec le charbonnier dans la forêt ? Qui peut avoir besoin de lui, ici ? Partir sur les routes et rejoindre le monde magique des forains, comme il en a vu dans son enfance ? Voire pousser jusqu'en Amazonie, où vivent des perroquets verts et d'autres oiseaux aussi fabuleux ?
.
De Myriam Chirousse, j'ai lu et beaucoup aimé 'La Paupière du jour', dont j'ai tout oublié (même en relisant mon billet de 2013, rien ne me revient). L'atmosphère de 'Miel et vin' m'avait paru très différente (idem, je relis mon billet d'alors), mais j'avais beaucoup appris sur les replis violents & sanglants en province qui ont suivi la révolution française.
.
Cette fois, j'ai eu l'impression de relire pour la énième fois un conte triste que je connaissais déjà - via les 'romans du terroir' de mes parents que je lisais ado, ou plus récemment, avec la nouvelle vague de polars ruraux façon Franck Bouysse.
La plume est belle mais le rythme est lent et on voit tout venir -
En lisant ce roman, j'avais en tête le joli titre 'La Paupière du jour', de cette auteure. Est-ce pour cette raison que j'ai remarqué à quel point l'oeil était présent, ici ? Yeux, regards, pupilles, iris... sont évoqués à chaque page, ou presque.
Et la couleur verte, dans une moindre mesure, ainsi que le feu, la couleur rousse, flamboyante...
.
Déception et ennui, alors que le roman est court (200 pages) et très aéré.
.
Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour cette MCS.
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Notre héros vit avec sa mère dans la petite misère. Lorsqu'elle décédé, c'est a lui de gagner sa croûte et payer la loyer. Il tombe amoureux. Elle tombe enceinte. Ils veulent fuir : il a une idée mais elle tourne au vinaigre. Pour les amateurs de p'tite histoire gentillette, qui n'apporte pas grand chose si ce n'est un conte bien servi, par une écriture agréable. D'autant plus gentillet quand on devine la fin, par je ne sais quel indice que j'ai du choper malencontreusement au passage.
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« Parce qu'il faut beaucoup grandir dans sa tête pour être libre de ses actes. Et encore, certains ne le sont jamais. »
Cette phrase résume, à mon sens, le dilemme d'André, le jeune orphelin, personnage central du roman qui rêve de sortir du destin misérable que le sort lui a dévolu mais, « André ne savait pas comment brûler sa misère. »

Sous la plume de l'auteur André observe la société et se dévalue lui-même justifiant ainsi la spirale de malheur dont il ne parviendra jamais à sortir.

Le roman explore la question du déterminisme social mais aussi du rôle de l'éducation sans toutefois, et c'est là son intérêt, minimiser le rôle de l'individu.

André attribue en effet la réussite des autres et par conséquence son incapacité à s'en sortir à une loi qu'il ne pourra jamais infléchir.

Il rêve. Et dans son rêve revient ce souvenir d'enfance « (…) les bâches étoilées des roulottes s'arrêtant dans le soir ; (…) les animaux énigmatiques (…) ce gros oiseau vert qui le scrutait de ses petits yeux noirs (…) avait ouvert son bec crochu et lancé d'une voix grêle : « Libertà Liberte libertààà… »

Ce rêve va le maintenir en vie. le pousser vers Maître Simon le forgeron, le rendre audacieux pour conquérir la fille du porteur d'eau, Suzanne…mais après comme elle le lui dit : « Mais il ne suffit pas de se marier…De quoi allons nous vivre ? Qu'allons-nous devenir ? »

Sans détenir ni les codes ni les clés de la mécanique sociale André va tenter, à sa façon, de sortir du cycle dans lequel il s'enferme lui-même. Mais, y parviendra-t-il ?

À l'image des personnages qu'elle a imaginé dans ses romans précédent, le sanglier et La paupière du jour, Myriam Chirousse glisse son écriture dans la peau des personnages et parvient à faire vivre au lecteur les dilemmes dans lesquels ils se débattent.

Outre ce talent à faire vivre le lecteur à l'unisson des personnages, l'écriture de Myriam Chirousse atteint des sommets lorsqu'elle laisse libre court au narrateur dont la parole vient en contrepoint de la fragilité et de l'impuissance des raisonnements d'André.

Lorsque le forgeron décide d'apprendre à André à s'occuper du feu : « Cependant maître Simon eut tôt fait de lui montrer que le feu est un animal dont il convient tout à la fois de museler la voracité et d'attiser la gourmandise, dont l'appétit se modère par la nature même de l'aliment qui le le nourrit, la quantité et la fréquence des becquée données à l'oisillon flamboyant - en court, il s'agit là d'un art, sinon d'une science d'initiés. »

L'épilogue laisse le lecteur à ses interrogations en lui demandant de choisir en se posant la question et si j'étais André ?
Un livre dont je recommande la lecture.

Merci à Babelio et à Buchet-Chastel pour ce magnifique cadeau dans le cadre d'un Masse Critique privilégiée
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Ce roman tendre et poétique a des allures de conte.
André vient d'enterrer sa mère et vit dans la misère. C'est le forgeron boiteux du village, dont tous les enfants se moquent, qui lui propose du travail pour survivre. André aime en secret la belle Suzanne, la fille du porteur d'eau, mais comme il n'est rien, son père n'acceptera jamais leur mariage. Alors André rêve de s'enfuir, sur les traces d'un cirque croisé quand il était enfant et dont il croit se souvenir que le perroquet vert répétait "libertà libertà". Mais au-delà de la forêt, dans son manoir, se trouve la vieille femme cruelle et acariâtre chez qui la mère d'André a servi toute sa vie. Elle est veuve et ses deux fils sont morts à la guerre. Depuis ce lieu mystérieux où les ombres chuchotent, où un trésor est peut-être caché, le destin des personnages est scellé. Et, comme la roue à aube du moulin dans l'appentis duquel vit André, la roue de la fortune s'attache à ses bottes dépareillées et s'emballe sous les orages d'été.
Cette lecture est une belle surprise avec juste ce qu'il faut de tristesse et d'émerveillement pour l'équilibrer. Je remercie les éditions Buchet et Chastel pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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