Une vraie horreur, ce livre que j'ai abandonné à la 90ème page. Attention, chronique avec risque de chute de pierres lourde sur chaussée mouillée et en pente forte.
C'est après plusieurs semaines que je réalise la critique de ce début de livre lu, j'ai pourtant voulu prendre assez de recul pour vous donner un avis neutre, mais le temps n'y changera rien, je suis profondément bouleversé par cet essai que j'ai détesté.
Je n'ai pas réussi à aller plus loin lorsque le récit parle d'une femme qui a décapité ses enfants au hachoir, parce qu'ils n'avaient pas étaient désirer, nées du viol de son mari... En toute normalité, l'infanticide suscite de l'horreur, mais d'après l'auteure, on devrait admettre la circonstance qu'une femme puisse refuser à tout prix d'être mère. Je trouve ça limite de normalisé le meurtre d'un être conscient.
Dans le livre pour ne citer que quelques passages, il est question d'une femme à qui ont lui aurai retirer l'utérus à cause d'une maladie, cette femme est tellement dans la douleur de ne pas pouvoir avoir d'enfants qu'elle dit "je ne sers plus à rien". Mais au lieu d'être dans l'empathie, c'est limite si on lui dit de ne pas être une vache à lait et d'ouvrir les yeux sur le fait que maintenant, elle va pouvoir faire ce qu'elle veut d'autres de sa vie...
Je ne vais pas citer tout ce qui m'a dérangé dans ce livre, mais l'auteur a des propos d'une douleur sans nom qui m'a paru tout simplement comme un appel anti-maternité, parce que la maternité serait patriarcale "vous voulez l'égalité cessez de faire des enfants... Grève des ventres".
De plus, il est d'une généralité hors de notre époque en France comme quoi si tu fais des minots, tu ne pourras pas réaliser ton potentiel parce qu'a la place de pouvoir t'épanouir autrement et de réalisé tes rêves, tu devras t'occuper de ton gosse alors que les papas eux pourront continuer leurs vies. Mais si tu y arrives quand même, tu seras épuisé d'avoir réussi a tout rallié, comme si les pères ne s'occupent pas aussi de leurs enfants. Il n'y a pas que la femme et son bébé dans un couple...
De plus, si tu as le désir de te marier d'après l'auteure, tu deviendras l'objet de l'homme, tu ne seras plus jamais une femme indépendante, mais tu seras soumise au patriarcat, sans pouvoir te soustraire à l'homme dont tu portes le nom...
C'est clairement un écrit qui interprète l'histoire pour la ramener au propos féministe, vu que le problème étant que les
sorcières sont rarement décrites de manière objective puisque ce sont des hommes en général qui se sont chargés de relater quasiment tous les faits historiques...
Cet essai a le mérite d'existé parce que son but est de prêter sa voix aux combats féministe, mais avec beaucoup trop de généralité, l'auteur est allé trop loin dans ses propos, qui sont trop présent, que je qualifierais de brutal, et cru. Dans sa subjectivité, elle ne reflète pas mes convictions, ni ma condition de vie femme, ni ma vision de mère. J'aurais tout de même aimé lire ce récit, mais en ayant un avis plus neutre sur le sujet.