la victime est une vieille dame très riche retrouvée morte dans sa chambre, verrouillée empoisonnée avec de la strychnine. Qui donc a pu commettre le meurtre? Son second mari, que toute la famille semble détester depuis qu'il a annihilé tous leurs espoirs d'héritage? Un de ses deux beaux fils, ne supportant pas cette trahison? Ou n'importe lequel des habitants de la grande maison, qui avaient beaucoup à perdre avec ce mariage. Et pourquoi la victime a-t-elle fait allumer un feu dans sa chambre en plein mois de juillet. Heureusement le Capitaine Hastings, invité de la maison est là, et ça tombe bien, il espère se reconvertir en détective " à la Sherlock holmes" de son propre aveu, à la fin de la guerre ( la I° guerre mondiale n'est palpable dans cette maison bourgeoise que par les restrictions qu'elle impose au train de vie: manger plus tôt pour économiser l'électricité, ne pas gâcher, mais réutiliser le papier...). Mais force est de constater que ses déductions ne mèneraient pas loin sans l'aide providentielle d'un policier Belge réfugié en Angleterre, une de ses vieilles connaissances, un curieux bonhomme dénommé Hercule Poirot...
Enfin, j'ai pris le temps de lire cette première aventure de celui qui allait devenir le personnage peut-être le plus célèbre de toute la littérature policière. Où on découvre ses méthodes très.. méthodiques, bien que leur logique échappe quelque peu au pauvre Hastings, Poirot adorant laisser planer le doute sur ses intentions. Où on découvre aussi ses petites manies, du genre, ranger systématiquement les objets qui ne lui paraissent pas assez symétrique, même sur le lieu du crime, ou encore, casser les pieds à une dame pour qu'elle mette sa broche bien droite. Et son orgueil. Car Poirot est conscient de sa supériorité intellectuelle et en joue. Ce qui en ferait un personnage assez pénible s'il n'était pas contrebalancé par le sympathique, mais un peu brouillon, Capitaine Hastings.
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