AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 1087 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Des enfants des bois, des amoureux de la forêt, des acériculteurs, des bûcherons, des écologistes qui veulent sauver les arbres, des dendrologues, des arboriculteurs, des ébénistes, des luthiers, des charpentiers bois, des feuilles, des pages, un journal intime, des altos, des livres, des cercueils en bois, des scieries, des abatteuses d'arbres, des histoires d'arbres, des histoires autour des arbres, des métiers tous en lien avec les arbres mais surtout une histoire de famille passionnée de bois... J'ai cru à tort à cause du titre que c'était un roman post-apocalyptique. La fin des arbres n'est qu'une infime partie du sujet, le vrai sujet étant l'Arbre. Les passions, les adorations liées aux arbres, aux bois sont magnifiquement transmis. J'ai passé un très bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          261
Rentrée Littéraire 2021 #coup de coeur
Une construction intelligente qui tient en haleine son lecteur, elle est brillante et inspirée de la dendrochronologie. Mais motus ... à votre tour, si vous le lisez, d'être surpris !
Bravo Michael Christie, j'ai rarement été happée par une histoire comme je l'ai été ici.
Lorsque le dernier arbre chamboule interroge sur notre humanité pilleuse. Depuis des décennies, les symptômes d'un mal-être de notre environnement sont visibles, on en connaît les raisons, mais on continue à détruire...
« le meilleur moment pour planter un arbre, c'était il y a vingt ans. À défaut de quoi c'est maintenant. » (proverbe chinois)
Lorsque le dernier arbre chamboule est une immersion au coeur de la nature et de l'humain exceptionnelle.
Un roman extrêmement riche, une saga familiale écologique polyphonique bluffante que je vous conseille sans hésiter.
Merci Yves Grannonio @LaLibrairiedu Château pour tes conseils avisés, une nouvelle fois ;-)
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          261
Mais quel roman ! J'ai tout aimé dans ce livre : la construction, les sujets abordés, les personnages, et l'écriture !

La construction est à l'image des cernes successives d'un arbre : 2038, 2008, 1974, 1934 et enfin 1908, le début de l'histoire de cette famille. Puis on repart ensuite dans l'autre sens jusque 2038. le livre va s'arrêter longuement sur la période 1934 qui est celle durant laquelle le destin des principaux protagonistes va basculer.

Le récit commence comme une dystopie après une catastrophe écologique : nous sommes avec Jake sur une île au large de Vancouver, un des seuls endroits préservé au monde qui abrite encore une forêt primaire. Puis on remonte le temps avec le père de Jake, sa grand-mère etc….C'est donc une saga familiale mais pas que. Les réflexions sur la nature et sur notre rapport avec celle-ci parsèment le récit. Les arbres bien sûr sont au coeur du roman : leur fragilité par rapport à la cupidité des hommes, leur longévité, le bien qu'ils procurent. Tous les membres de la famille ont un rapport particulier avec les arbres et chaque génération tente de réparer ce que la précédente a fait. Et le déclin des grandes forêts du continent américain accompagne la « chute » de la famille Greenwood.

La période 1934 raconte le drame du dust bowl , la sécheresse et les tempêtes de sable qui ont acculé les habitants de cette région à la famine et au départ. Cette partie n'est pas sans rappeler les romans de Steinbeck avec la même empathie pour les faibles et les pauvres, victimes de la Grande Dépression. Cette période fait écho à celle de 2038 après la catastrophe écologique….comme un premier avertissement qui n'aurait pas été écouté.

L'auteur a un talent fou pour camper et faire aimer ses personnages en quelques lignes. J'ai eu un gros faible pour Everett dont le destin tragique est particulièrement touchant. le destin de cette famille est un peu à l'image de l'histoire des arbres : crépusculaire et voué au déclin.

Et enfin, ces quelques 600 pages se lisent vraiment facilement, il n'y a pas de longueurs, rien à enlever. le roman m'a passionné de bout en bout. En un mot, j'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          265
Une saga familiale canadienne présentée comme la vie d'un arbre ou d'une forêt… Je n'aurai sans doute jamais lu ce roman si Kirzy (un grand merci !) ne l'avait pas placé dans ses 10 coups de coeur en littérature étrangère parus en 2021, en ajoutant en plus que si elle n'en gardait qu'un, ce serait celui-ci.

Une très belle découverte !

2038 : Jacinda est dendrologue et vit dans la dernière île hébergeant une forêt primaire.
2008 : Liam est artisan charpentier et a voué sa vie au travail du bois de récupération.
1974 : Willow est une activiste écologique et se bat contre la coupe des arbres.
1934 : Everett, Harris, Temple, Lomax, Holt, Euphemia vivent à l'âge d'or de l'exploitation forestière tout en subissant les tempêtes de poussière ravageant tout sur leur passage.
1908 : à l'origine, on apprend que des destins peuvent parfois se jouer à pile ou face.

Je donne une étoile pour la structure narrative originale : en suivant les lignes d'une souche d'arbre, on remonte le temps avant d'en reprendre le cours normal.

Une étoile également pour les personnages : tout comme dannso, ma préférence va à Everett que la vie n'a pas épargné, mais j'ai apprécié aussi les autres protagonistes, avec leurs difficultés à accomplir des actes en cohérence avec leurs convictions.

Une étoile pour le rythme jouant sur les ramifications : il faut une réelle qualité romanesque pour ne jamais s'ennuyer dans un livre de presque 600 pages.

Une étoile pour l'intérêt historique : cette saga qui se déroule sur 130 ans balaie de manière très intéressante le 20e siècle canadien.

Une étoile pour un traitement différent sur le thème de l'écologie : un livre qui attire l'attention sur certains phénomènes climatiques passés ou qui risquent d'arriver, en laissant cependant une note d'espoir, même si la fin diffère de celle que j'imaginais.

Ce dénouement pourrait d'ailleurs également me conduire à mettre une étoile mais, je crois que je vais m'arrêter là, car le site ne permet pas d'allouer plus de cinq étoiles !
Commenter  J’apprécie          258
A travers l'histoire de la famille Greenwood, c'est l'histoire du Canada et une uchronie de l'histoire de notre planète en danger qui va se dérouler.

1908, Harris et Everett Greenwood, 1934 Willow Greewood, 1974 Liam Greewood, 2008 jacinda Greewood, 2038, le dernier arbre ?

La famille Greenwood, un incroyable arbre généalogique qui cache une dense mais lumineuse forêt littéraire.

« Lorsque le dernier arbre » le roman de Michael Christie est un voyage à travers plus d'un siècle, une randonnée sylvestre foisonnante où le destin des Hommes est irrémédiablement lié à celui de la forêt.

A chaque époque, des hommes et des femmes feront de leur mieux, et parfois de leur pire, pour essayer de survivre dans un monde qui va trop vite pour eux.

Ne dévoilons pas trop l'intrigue de ce livre car si l'on révèle trop des situations on gâche le plaisir de la formidable découverte du livre.
Racontons simplement que le canadien Michaël Christie à la très bonne idée de faire du planting et des petits résumés à certain moment, c'est malin et très efficace comme procédé de narration..
A travers l'histoire de la famille Greenwood, c'est l'histoire du Canada et une uchronie de l'histoire de notre planète en danger qui va se dérouler.

1908, Harris et Everett Greenwood, 1934 Willow Greewood, 1974 Liam Greewood, 2008 jacinda Greewood, 2038, le dernier arbre ?

La famille Greenwood, un incroyable arbre généalogique qui cache une dense mais lumineuse forêt littéraire.

« Lorsque le dernier arbre » le roman de Michael Christie est un voyage à travers plus d'un siècle, une randonnée sylvestre foisonnante où le destin des Hommes est irrémédiablement lié à celui de la forêt.

A chaque époque, des hommes et des femmes feront de leur mieux, et parfois de leur pire, pour essayer de survivre dans un monde qui va trop vite pour eux.

Ne dévoilons pas trop l'intrigue de ce livre car si l'on révèle trop des situations on gâche le plaisir de la formidable découverte du livre.
Racontons simplement que le canadien Michaël Christie à la très bonne idée de faire du planting et des petits résumés à certain moment, c'est malin et très efficace comme procédé de narration..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          250
Un magnifique roman qui m'a tenue jusqu'au bout de la nuit... Profond, émouvant, intelligent, remarquablement construit, un coup de coeur ♥

On suit la ligne du temps qui traverse en diagonale l'histoire concentrique d'une famille intimement liée aux arbres, des dates qui se font échos de part et d'autre du coeur, le noeud du récit, le début de la lignée, une construction intelligente, originale et maitrisée qui suscite l'intérêt et ménage surprises et révélations.
La famille Greenwood est une famille de choix avant tout, le sang y a bien peu d'importance, l'auteur nous en raconte quatre générations. Il y a tellement d'histoires intimes dans cette grande épopée familiale, des histoires émouvantes, étonnantes, passionnantes, des personnages denses, plein d'aspérités mais profondément attachants.

Le récit s'articule en 5 temps ( 2038, la cathédrale arboricole de Greenwood, Jake Greenwood - 2008 Liam Greenwood - 1974 Willow Greenwood - 1934 Everett Greenwood - 1908 Harris et Everett) et décrit des relations complexes faites d'abnégation, de sacrifices, de conflits, de rancoeur, de révoltes, d'entraide, de trahisons, de haine et surtout d'amour souvent silencieux ....

Autour gravitent des personnages annexes essentiels, complexes qui participent aux événements et suffisamment saisissants pour marquer les esprits : l'inoubliable Feeney ♥, le complexe Lomax, l'énigmatique Mrs Craig, la généreuse Temple..

Etroitement imbriqués dans cette histoire foisonnante, il y a les arbres, la forêt, intimement liés au destin de chacun. Tantôt guide ou exploitant forestier, producteur de sirop d'érable, menuisier, militant écologique, les arbres sont un lien entre eux au delà du lien familial.

Le récit traverse L Histoire : la grande dépression, l'industrialisation, le réveil écologique des années 70, la catastrophe climatique et se présente en multi genres parfaitement emboités : tantôt dystopie, roman noir, polar et chasse à l'homme, histoire d'amour, enfance... Un roman passionnant de bout en bout !

Une réflexion sur la société, sur la famille s'accompagne d'une forte dimension écologique avec la description du monde poussiéreux, étouffant de 2038 après le grand dépérissement où les arbres se font rares. Il y a un dimension tragique mais une bouffée d'espoir subsiste...

Un roman tout simplement magnifique, superbement écrit (et traduit), d'une justesse dans les émotions, construit avec une maitrise remarquable. Une mention particulière à Everett, secret, plein de pudeur et tellement touchant.... un personnage inoubliable !

Je remercie Albin Michel et Terres d'Amérique pour cette formidable lecture !

Lien : http://chezbookinette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          250
Je considère comme un honneur de pouvoir vous donner aujourd'hui mon avis sur ce roman épatant. Clairement : mon coup de coeur millésime 2023. Ok j'écris cet avis en septembre, donc je ne suis Dieu merci pas à l'abri d'une autre lecture d'exception. Car n'oublions pas chers lecteurs : le meilleur est devant nous !!

Ce roman est magistral. Il nous mène au coeur de la forêt. Au coeur du siècle. Au coeur de toutes les forêts, et au coeur d'une famille unie par les arbres. Il y a ceux qui les coupent, ceux qui les sauvent, ceux qui en prélèvent le sirop, ceux qui les plantent, ceux qui en font des oeuvres d'art. Chacun les respecte à sa façon.
Le début dans un futur où quasiment tous les arbres ont disparu, m'a fait craindre un roman écologiste intégriste, mais non, pas du tout.
C'est un écosystème global que nous livre l'auteur. Les arbres, les humains, et comment les blessures des uns affectent les autres. Comment ils se protègent, prennent soin les uns des autres.
Le souffle épique vous apportera les effluves de sous-bois, de sirop d'érable, de poussière, de fumée de locomotive, de laine trempée de neige, de vieux livres, de misère, de bois précieux soigneusement cirés, d'embruns de bateaux au long cours, de lait de chèvre, d'un vieux van Westfalia, de plats mijotés à partager avec des vagabonds. Il y a l'immensité des forêts sans âge, l'intimité des sous-bois parfois protecteurs, parfois cachant des dangers féroces. Il vous est peut-être déjà arrivé de ressentir la grandeur de la nature en regardant un arbre, de réaliser combien votre vie était courte et intempérante à l'aune des racines et l'espérance de vie d'un arbre. Ce roman vous incite à adopter un certain respect avec une pointe de recueillement, comme celui que l'on éprouve au sein d'une cathédrale ou autre édifice religieux.
Alors, faut-il le lire ? Oui un grand oui. Aussi grand que ces arbres géants qui peuplaient les encyclopédies des années 80. Avez-vous jamais remarqué à quel point l'empreinte d'un doigt pouvait être similaire à une souche d'arbre ?
Commenter  J’apprécie          240
Que ça fait du bien! Une lecture qui emmène loin et suffisamment longtemps pour être intégralement baignée dans l'univers et le temps de cette saga familiale. Ce roman a sa propre fréquence, il résonne indéfiniment. Il sait se lier à merveille à lui même. (Dévorée en deux jours)
A l'image de l'arbre, l'histoire va subtilement prendre son étoffe de la même manière: l'épaisseur se construit par l'intérieur, de manière concentrique. Pour cercler le coeur de l'histoire, protéger le primitif, et continuer à rayonner. Et nous on remonte le temps auprès des personnages, on traverse des époques, emporté par l'intrigue sans vraiment faire cas de l'auteur qui subtilement tisse les ramifications qui vont faire la différence.
Si bien que j'ai trouvé la lecture très fluide, j'ai aimé la discrétion de moralisation écologique, sans bataille du bien contre le mal, l'absence de message franc mais avec tant de messages francs. (Pfiou une vraie pelote de laine ce retour de lecture, prenez ce qu'il vous plait dans ce roman, tout est bien ficelé!)
Une lecture passionnante pour le voyage qu'elle propose et pour l'empreinte qu'elle laisse.
Commenter  J’apprécie          246
Énorme coup de coeur pour ce roman original et foisonnant. Ici, il est bien question d'arbres, ceux grâce auxquels nous respirons, ceux qui sont vulnérables, menacés à cause de défrichements intensifs ; il est question aussi d'hommes et de femmes qui les aiment et les respectent, ceux qui s'enrichissent grâce à eux sans prendre garde à la biodiversité. Roman écologique mais pas seulement, car si Quand le dernier arbre commence comme un roman d'anticipation sombre à l'époque d'une catastrophe écologique appelée le Grand Dépérissement (plausible hélas dans le futur) , on est vite emportés dans une extraordinaire saga familiale qui court sur quatre générations d'une famille, les Greenwood, aux branches tortueuses et tourmentées. Ainsi, nous voici transportés de 2038 à 1908, à travers les continents, au sein de secrets familiaux, d'aventures, de rebondissements. Roman social quand il parle d'amour filial, d'amour tout court, de liens du sang et du coeur, de rédemption. Si les hommes sont les acteurs de cette épopée, les arbres sont toujours là, nourrissiers et protecteurs , terriblement sacrifiés, traversant les années et témoins de nos actes. Construit à la perfection, Quand le dernier arbre est l'oeuvre d'un jeune auteur canadien, dont c'est le premier roman, véritable ébéniste des mots. Jamais, on ne s'ennuie et les pages se tournent seules. Je le recommande très vivement. Rarement, je n'ai été aussi enthousiaste et j'attends avec impatience son second roman.
Commenter  J’apprécie          242
Oh ! Comme il est bon de tomber parfois sur ces romans que l'on parcourt au triple galop, les cheveux ébouriffés par le vent du romanesque, les joues rosies par le plaisir d'une balade rafraîchissante et rassérénante dans l'air piquant d'une histoire vaste comme le Canada, vieille comme le monde et pourtant portée par un souffle neuf qui dépoussière cette bonne vieille « saga familiale » comme nul n'avait osé le faire depuis bien longtemps…Je sors de cette lecture comme on rentre de forêt, fourbue de presque 600 pages parcourues entre les arbres, entre les hommes, entre les siècles, mais enchantée des beautés entrevues, des émotions ressenties, des éblouissements glanés entre ces lignes tantôt denses et touffues, tantôt aérées et lumineuses. Je reviens vers mes rêveries de lectrice après avoir sillonné un pays dont j'ignorais presque tout, sautant d'un train à l'autre dans des paysages à la beauté démesurée, dormant à la belle étoile ou sous l'abri précaire d'une tente de toit, goûtant ici au sirop d'érable, là à la tare à la rhubarbe, ailleurs aux vapeurs d'opium, l'esprit aéré de s'être frotté à tant de souvenirs, tant de perceptions du monde, tant de convictions, tant de fragments d'Histoire et cette vision si subtile de ce que peuvent être les liens qui nous unissent, un foyer, une famille. « Que sont les familles sinon des fictions? Des histoires qu'on raconte sur certaines personnes pour certaines raisons? Comme toutes les histoires, les familles ne naissent pas, elles sont inventées, bricolées avec de l'amour et des mensonges et rien d'autre. »
Et si nous prenions nos arbres généalogiques dans le mauvais sens ? Et si l'histoire se racontait plutôt comme la coupe transversale d'un arbre, sillon après sillon, patiemment empilés, concentriques et interdépendants, de l'écorce jusqu'au coeur, du coeur jusqu'à l'écorce ?
C'est le parti original et enthousiasmant qu'adopte Michael Christie, créant, avec « Lorsque le dernier arbre », un récit indéniablement du bois dont on fait les souvenirs…et les grands romans. Artisan consciencieux et visionnaire, il fait naître sous sa plume sensible et imagée une histoire, un univers, des personnages qui s'emboîtent à la perfection pour mieux nous séduire et nous emporter. Il y a, dans ce roman, une énergie et une audace qui mêlent avec goût l'ancien et le nouveau, le moderne et le traditionnel, un vieil air de « Jalna » et un soupçon d' « Avatars », du plaisir et encore du plaisir.
Commenter  J’apprécie          236




Lecteurs (2489) Voir plus



Quiz Voir plus

L'écologiste mystère

Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

voile
branche
rame
bois

11 questions
255 lecteurs ont répondu
Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

{* *}