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sur 1087 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous entrons d'abord au coeur d'une dystopie dont Jake, spécialiste des arbres (dendrologue), est le personnage central. Endettée, elle anime des visites dans l'un des rares lieux où l'on peut encore espérer que la Terre puisse rester un lieu de vie pour les êtres humains.
Parce qu'il y a des arbres.
Les arbres, on les retrouve dans la vie d'Harris et Everett, orphelins des années trente. Pour l'un, ils permettront un succès fulgurant, pour l'autre, ils ne sont qu'une planche de salut pour le sortir de situations inextricables. Bien qu'Harris détruise les arbres pour s'enrichir, le récit de sa vie reste touchant, notamment au travers de l'acceptation de son homosexualité avec un Irlandais qui se fait aussi "descripteur" de ce qui l'entoure, car, adulte, il ne voit plus. Everett, lui, nous entraîne dans une fuite pour sauver sa peau, mais aussi celle d'un bébé qu'il a recueilli malgré sa précarité. Et ici commence l'arbre généalogique de Jake, que l'on redescend peu à peu, en passant notamment par Willow, une femme attachante et ambiguë à la fois, car elle impose la misère à son enfant pour suivre ses propres convictions, incluant la préservation des arbres... alors qu'elle aurait pu bénéficier de la fortune d'Harris.
Une saga prenante. Dense pour ce qui est du passé de la famille de Jake, dans lequel je me suis parfois un peu perdu, mais toujours avec l'idée que ce détour finira par lui donner un avenir. Les protagonistes ont de fortes personnalités, mais j'aurais aimé que l'on suive aussi Jake un peu plus longtemps pour découvrir comment fonctionne l'envers du décor de la forêt de la dystopie. Cependant, je garde en tête la mise en garde sous-jacente de ce récit qui fait de l'arbre le centre de la préservation de nos sociétés.
Un livre dont je me souviendrai, même si je crois que nous parviendrons à mieux protéger les arbres que dans cette dystopie, peut-être justement grâce à ce genre de roman...
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Les arbres survivront ils à l'homme ?
La question est posée d'emblée dans cette dystopie à forte connotation écologique.
Michael Christie a accompli un travail titanesque pour mettre en place un schéma narratif singulier calqué sur les cernes d'un arbre.
On va ainsi voyager dans le temps , du futur vers le passé puis du passé vers le futur, pour suivre la destinée de personnages dont les racines s'entremèlent à l'instar de celles des arbres qui composent la forêt.
Une formidable saga qui nous montre à quel point l'homme est dépendant de l'arbre et que lui aussi finira par disparaître s'il n'en prend pas plus conscience.
Costaud !
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Ce bouquin est époustouflant.
Une hybridation magnifique de ce que j'ai lu de mieux chez Irving et Boyden, un croisement délicieux de Garcia Marqués et de Steinbeck.
Un plaisir de lecture que j'attendais depuis longtemps
Je n'étais apparemment pas le seul , les babeliotes ont manifestement apprécié.
Quelques critiques sont d'une pertinence et d'une acuité incroyables.
Alors pour ne pas plagier, je vais écrire à ma hauteur. Disons, car il faut bien choisir un peu, celle d'un pin sylvestre.
La couverture, d'une beauté profonde, dit largement l'essentiel : une forêt de Pins de l'Oregon avec, au centre un minuscule personnage qui….soutient celui que le narrateur ( en l'occurrence Jake)nomme le Doigt d'honneur de Dieu.
Premier roman choral, symphonique, éco-dystopique , intense et haletant , le livre du canadien anglophone Michael Christie se doit d'être lu à l'aune de son talent.
Suffisamment vite et suffisamment lentement, comme un festin triplement étoilé.
Forêts, Familles.
Tout se trame autour de ces deux entités ontologiques.
Comme vous le savez, la narration propose des tranches épisodiques à rebours, se consiste surtout sur l'incroyable année 1934, puis tisse patiemment les intervalles pour revenir….en 2038. C'est brillant, fascinant et tellement facile à lire.
Pour l'auteur, les familles ne sont rien d'autre que l'ensemble de liens narratifs qui fondent leurs histoires
Après elles interagissent de manière parfaitement comparables aux forêts primaires
Voilà c'est dit : tout s'amasse, le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible sous l'aubier et sous l'écorce du pin sylvestre ou du grand pin de l'Oregon.
Michael Christie raconte ainsi les 130 premières années de la famille Greenwood….
Il ne surfe pas sur la vague dendrologique actuelle , il s'en fiche sûrement. Depuis 10 ans il travaille le bois, le polit tendrement, strate après strate , comme Liam avec son bois de récupération.
j'ai adoré le personnage d'Everett , tellement sauvage et tellement complexe.
Et puis il y a un étonnant fil rouge : l'addiction
comme empreinte identitaire !!
Bon je m'étais mis un peu en retrait de Babelio, mais là c'est trop bon !!!
« Elle voit l'épaisse brume couleur citron prise prise par les plus hautes branches des arbres de la Cathédrale, comme un grand voile jaune qui masque leurs couronnes. Elle comprend soudain que les pins sont en train de libérer leur pollen….Après avoir échangé leur matériau génétique via le pollen emporté par le vent, les arbres produiront des cônes qui finiront par ouvrir et libérer des graines à aileron unique, lesquelles tomberont en tourbillonnant sur le sol de la forêt au moment le……etc »

La vraie bonne nouvelle c'est que les romanciers existent encore et ….pollinisent.

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On m'interroge souvent sur mon plaisir de lire partout et en tout lieu, comme si c'était une habitude d'un autre âge, un loisir archaïque voué à l'obsolescence, supplanté par l'oisiveté éphémère qu'offrent les écrans de Netflix à TikTok. Je ne sais pas toujours expliquer ou convaincre et je botte régulièrement en touche avec une formule creuse du style « chacun son truc », mais au fond j'aurais envie d'avoir les mots justes pour leur montrer les mille et un voyages qu'ils ratent en ne lisant pas. Je serais désormais tenté de leur mettre ce roman entre les mains afin qu'ils trouvent la réponse par eux-mêmes.

Michael Christie nous embarque dans le passé d'une famille à travers plus d'un siècle d'histoire, de secrets et de trahisons. C'est en 2038 sur Greenwood Island que le roman s'ouvre, une petite île canadienne devenue l'un des rares vestiges forestier d'une planète qui étouffe sous la chaleur et les poussières depuis que le Grand Dépérissement a commencé. Jake Greenwood, spécialiste des arbres y est employée comme guide forestier pour les derniers hommes assez riches pour s'offrir cette excursion végétale. Un ancien petit-ami devenu avocat pour la compagnie qui l'emploie lui apprend qu'elle pourrait, contre toute attente, hériter de cette île.

L'histoire nous entraîne ensuite en 2008 auprès de Liam, son père qu'elle n'a jamais connu, qui mourut jeune sur un des chantiers où il travaillait comme charpentier, puis en 1974 où ce dernier n'était encore qu'un enfant menant une vie de vagabond dans un van avec sa mère, Willow Greenwood. Elle-même eu une enfance incroyable aux côtés de Harris et Everett Greenwood, deux frères qui n'en sont pas vraiment, un arrangement de la vie qui leur fit prendre ensuite des chemins opposés, l'un faisant fortune dans le bois et cachant ses penchants embarrassants et l'autre devenant vagabond avec un bébé à protéger. Remontant jusqu'en 1908, c'est sur leur histoire et l'arrivée de cette fillette inattendue que l'auteur nous amènera, avant de reprendre le chemin à l'envers jusqu'à parvenir aux décisions difficiles que Jake Greenwood doit prendre pour sauver les arbres.

Une lecture, c'est une rencontre unique entre une histoire et un lecteur à un moment particulier. Ce qui marche chez les uns ne marche pas toujours chez les autres, et ce qui ne marche pas un jour marchera peut-être dans quelques mois. Avec Lorsque le dernier arbre, ce fut instantanément une évidence, celle d'un très grand roman autour des arbres et des forêts, ces êtres vivants qui voient défiler les siècles, nous observent naître et puis mourir. Un roman incroyablement beau, une histoire familiale qui m'a donné l'impression qu'on avait mis Trois mille chevaux vapeur d'Antonin Varenne, la saga Chronique des Clifton de Jeffrey Archer et le Fils de Philipp Meyer dans un shaker pour en sortir ce livre dont je peux dire qu'il est ma lecture de l'année. Si vous êtes prêts pour une aventure incroyable, vous savez désormais vers quel livre vous tourner.

Service de presse adressé par l'éditeur.
Lien : https://www.hql.fr/lorsque-l..
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Une magnifique lecture que celle de cette fresque autant familiale que de l'histoire autour des arbres par les humains.
Les personnages sont très réussis, complexes, avec de belles failles et forces, le fait dépasser d'une époque à l'autre est intéressant parce que cela a du sens dans ce roman, tournant au coeur et autour de l'exploitation forestière, jusque dans un futur (proche) imaginé.

Les différentes temporalités du roman vont se rejoindre au delà de la thématique, dans un bel arbre généalogique, et même si ce qui touche de la relation des humains aux arbres n'est pas forcément réjouissant, on y trouve de la passion sous bien des formes.
D'autre part, j'ai apprécié que, contrairement à d'autres romans, celui-ci ne cède pas au désespoir, comme Lacan l'a écrit '' il n'y a rien à espérer du désespoir ''.

C'est donc un très beau roman choral, une belle saga canadienne, universelle portée à la fois par l'amour des forêts, par l'humanisme, et une belle histoire composée d'un entrelacement sylvestre et humain très réussi.
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Sacré roman , foisonnant des racines à la canopée . S'y enchevêtrent de nombreux personnages aux vies soumises aux vents de l'histoire et aux aléas de la destinée . Trois thèmes y foisonnent :les arbres , les livres et la famille . Les premiers ,omniprésents, sont le point commun des héros qu'ils soient leurs protecteurs , leurs destructeurs ou leurs exploiteurs. Les seconds qui en procèdent , sont les détenteurs des secrets , les consolateurs et l'objet de la quête. Enfin si la quatrième de couverture parle de « fresque familiale » c'est assez paradoxal pour un récit où les frères ne sont pas du même sang, où les pères et les mères sont souvent inconnus , en fuite , ou rejetés, où les enfants ont des identités brouillées , secrètes, fantasmées. Remarquablement construit , ce texte , outre le plaisir purement romanesque , ouvre le lecteur à des thèmes essentiels , le rapport à la nature et la construction l'identité dans une visée profondément humaniste.
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Coup de coeur pour ce magnifique roman que j'ai dévoré en quelques jours. A travers cette fresque familiale l'auteur entraîne le lecteur dans une histoire de l'Amérique peu évoquée: celle de ceux qui l'ont bâtie à la force de leurs bras. En 2038, Jacinda dite « Jake« , est guide dans l'un des derniers refuges boisés d'Amérique, petite île, alors que la terre entière se meurt sous des couches de poussière. Dans cette cathédrale d'arbres millénaires, Jake tente de construire un avenir bien maigre. Un ami lui apprend qu'elle serait la descendante d'un certain Harris Greenwood et que cette île lui appartiendrait alors…

La construction du roman de Michael Christie est originale puisqu'il propose à son lecteur de remonter le temps par grandes périodes: 2008 puis 1974, puis 1938 et enfin 1908 pour ensuite refaire le chemin inverse jusqu'en 2038. J'ai adoré cette manière de faire parce qu'au final tout s'imbrique parfaitement à l'image de ces meubles en bois fabriqués par les différents narrateurs du récit. La structure du récit ressemble à s'y méprendre aux cernes des arbres…

C'est donc une formidable remontée dans le temps sur les traces du passé de Jake que nous propose l'auteur. J'ai été happée, hypnotisée par cette intrigue. On s'attache à tous les personnages: Lian, Willow, Harris ou encore Everett. Tous sont liés par le bois: son commerce ou sa restauration. C'est une incroyable épopée familiale que nous faire lire Michael Christie ici.

Il y a bien sûr un message écologique avec cette métaphore de l'arbre qui étend ses racines comme le ferait une famille. Ne dit-on pas d'ailleurs « arbre généalogique »? Mais ce propos n'est pas lourd. Il reste subtil. Ainsi les personnages font des choix parfois contraires à tout sens écologique au profit de l'enrichissement.

C'est un roman tout simplement éblouissant qui fait penser à du Steinbeck. C'est parfois très sombre, sans espoir, misérable et on s'attache réellement à ces personnages humains, profonds et si proches de nous au final. Je pourrais vous parler pendant des heures de ce roman tellement il m'a marquée.

Lisez « Lorsque le dernier arbre », un roman tout simplement exceptionnel!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Au commencement, il y avait le bleu des oceans, et le jaune solaire. du mariage de ces primaires, naquirent mille nuances de vert, du plus profond des forêts, au vert tendre des plus jeunes pousses en lisière. Sortez, fermez les yeux, et entendez le souffle de l'air dans leurs milliards de palmes dentelées, tendues vers le ciel. du sequoia au buis, du pin de l'Oregon au roseau, tous repoussent la terre, pour nouer mille chemins de leurs racines blanches, formant des millions de mains entrelacées, invisibles aux peuples de la surface. Nous humanisons les arbres, leur prêtant un vocabulaire humain, alors même que nos racines humaines sont "si embrouillées, qu'une seule histoire ne saurait rendre compte de rien". Tout comme les racines des grands arbres sont indissociales de celles de leurs congénères.

Alors que serions [serons ?]-nous sans ces majestueuses cathédrales, sans ces forêts primaires, complilant les cercles de leur histoire, et revelant ainsi la nôtre ?

2038, le Grand Dépérissement a frappé notre planète, et la chlorophylle a rendu les armes. le poumon mondial n'a pas reussi à suivre la rapidité du changement climatique. A part au Canada, et notamment sur cette petite île renfermant la derniere forêt primaire de notre Terre : l'île de Greenwood. Et sur cette parcelle, une jeune femme qui use ses convictions de dendrologue - botaniste spécialiste des arbres - dans un petit boulot de guide dédié à offrir un moment de depaysement à de riches "pèlerins". Jusqu'à ce que l'on vienne lui tendre l'un de ces filaments-racine, propre à ses origines.

"Le temps, Liam le sait, n'est pas une flèche. Ce n'est pas non plus une route. le temps ne va pas dans une direction donnée. Il s'accumule, c'est tout - dans le corps, dans le monde -, comme le bois. Couche après couche. Claire, puis sombre. Chacune reposant sur la précédente, impossible sans celle d'avant. Chaque triomphe, chaque désastre inscrit pour toujours dans sa structure. Liam peut bien l'admettre à présent, sa propre vie ne sera jamais impeccable, jamais parfaite, jamais récupérée. Parce qu'il est impossible de faire décroitre ce qui a crû, de défaire ce qui est fait."

L'aiguille du temps remonte : 2008, 1974, 1934, 1908. Comme une expiration lente et progressive, consciente, un poumon cellulaire savoure comme un dernier souffle de mémoire, puis reprend une inspiration tout aussi imparable que la vague qui revient lécher le sable : 1908, 1934, 1974, 2008, 2038. Alors, il vous restera cette boule dans la gorge, et ce regard qui monte, et une irrésistible envie de respirer, et d'écouter les milliards de racines qui vous lie à toutes les formes du vivant.

Il y a du Steinbeck, dans ce cri d'amour pour l'imperfection humaine. Il y a du Dumas, dans cette manière de nous inviter à l'évasion. Il y a du Darwin dans l'encre de ce livre. Il y a enfin un amour indéfectible que je ressentirai à jamais pour Everett Greenwood. Mais cela, je vous laisse le découvrir.
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Meilleure lecture de 2023 pour le moment. Très beau roman tant sur la forme qui rappelle Cloud Atlas, que sur le fond avec l'arbre et les forêts en personnages principaux au propre comme au figuré. Les arbres et les forêts de Lorsque le dernier arbre, ce sont ceux qui meurent dans le Grand Dépérissement de 2038, ceux qui ont permis l'enrichissement de quelques gagnants du capitalisme du XXe siècle, mais c'est aussi l'arbre généalogique des Greenwood dont ce roman nous retrace l'histoire familiale comme si on lisait l'histoire d'un arbre à partir de ses cernes… 2038/Jacinda, 2008/Liam, 1974/Willow, 1934/Harris & Everett (1), 1908/Harris & Everett (2), 1934/Harris & Evereet (1), 1974/Willow, 2008/Liam, 2038/Jacinda. J'ai beaucoup aimé la cohérence dans le fond et la forme du roman, la symétrie de sa construction et le talent avec lequel Michael Christie parvient à créer de la fluidité dans le récit malgré ces intervalles temporels et cette construction en miroir. Un roman que je suis triste de quitter et que je recommande chaudement 😊
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De la graine à la forêt.

Tout comme la sève, on remonte et descend l'arbre généalogique de la famille Greenwood, on traverse les anneaux concentriques de son tronc, explorant les liens qui se nouent, pourrissent et s'effondre, ou verdoient et s'épanouissent. Couche après couche, claire puis sombre, percluses de secrets. Sur plusieurs générations, de 1930 à 2038.
En même temps, c'est leur rapport aux forêts primaires du Canada, au bois, qui s'explorent - qu'ils les exploitent et les rasent, les défendent ou les transforment, qu'ils les fassent visiter à une bulle de privilégié·e·s ou s'inquiètent de leur santé.
Chaque génération de Greenwood est ainsi intimement liée à ces forêts, comme des branches qui s'effleurent en vastes ramifications, comme un réseau de racines sous la terre et l'humus.

Fort d'un propos écologiste et social à la fois alarmant et plein d'espoir, le récit est avant tout centré sur l'humain dans une fresque familiale qui percute L Histoire canadienne, de la Grande Dépression au Grand Dépérissement, du dust bowl à la craqueuse.
L'écriture, moins travaillée ou poétique que ce à quoi je m'attendais, reste immersive, cinématographique, et traversée de belles fulgurances.
Si l'auteur accorde plus d'importance à certains segments d'époque qu'à d'autres, il réussit tout de même à trouver de l'émotion à chaque fois, avec des personnages souvent mémorables et travaillés, même parmi les secondaires, confrontés à leurs choix, bousculés par les répercussions et conséquences de leurs actes, changés et transformés, aussi bien en eux-mêmes que sur leur environnement. Des personnages palpables comme l'écorce, vivants car gorgés de sève.

Je dois bien avouer que le duo formé par Everett et Gousse m'a emporté dans leurs incroyables péripéties de vagabonds rythmées et passionnantes ; kidnappant mon coeur au passage, me bouleversant par des moments très touchants, vibrant d'affection.
Inoubliable.
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