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Citations sur Témoin muet (80)

- Vous allez me dire que ce n'est pas jouer franc jeu. Et je vais vous répondre qu'un meurtre n'est pas un jeu.
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- Oui, mais Thérésa certifie que cette broche ne l’a pas quittée.
- Et elle a parfaitement raison. Un petit détail, très significatif, m’avait échappé.
- Cela paraît impossible, Poirot ! déclarai-je d’un ton solennel.
- N’est-ce pas ? Mais on a ses moments de faiblesse.
- L’âge y est pour quelque chose !
- L’âge n’a rien à y voir, Hastings ! riposta froidement mon ami.
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- Quel genre d’individu est donc ce docteur Tanios ? s’enquit Poirot.
- Ma foi, c’est un homme plutôt aimable…
Elle s’interrompit, hésitante.
- Mais il ne vous inspire pas confiance ?
- Eh bien ! non. Je ne sais pas si on peut avoir beaucoup de confiance en aucun homme. On entend des choses si horribles sur leur compte ! Ce que leurs pauvres épouses doivent supporter !
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- Évidemment, je n’ai rien à reprocher à Mme Tanios. C’est une personne bien tranquille, mais une petite sotte, complètement sous la dépendance de son mari. Il me semble que c’est un Turc. N’est-ce pas affreux pour une Anglaise d’épouser un Turc ? Cela dénote un manque total de goût. Mme Tanios est une mère dévouée, mais ses enfants sont bien laids, les pauvres petits !
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- Ensuite venait Arabella, une bonne fille. La tête comme une brioche. Elle se maria, bien qu’elle fut la plus laide des quatre. Elle épousa un professeur de Cambridge âgé d’au moins soixante ans. […] Il avait de la barbe. On n’entendait pas ce qu’il disait. […] Ce fut un heureux mariage. Ce qu’il y a de bon quand on épouse une femme laide, c’est qu’on connaît d’abord le pire et qu’on ne risque pas d’avoir une femme volage.
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- Pour ce qui est de son séjour aux Indes, je ne puis rien vous apprendre, dit miss Peabody. En vérité, il nous assommait avec ses anecdotes. Je ne l’écoutais pas. C’était un homme stupide, bien que général. J’ai toujours entendu dire que pour avancer dans l’armée l’intelligence ne servait pas à grand-chose. Faites attention à la femme de votre colonel et écoutez respectueusement vos officiers supérieurs et vous gagnerez des galons. Voilà ce que disait mon père.
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- Savez-vous écrire en bon anglais ?
- Je l’espère.
- Hum ! De quelle école sortez-vous ?
- D’Eton.
- Alors, c’est impossible.
Je sus laisser passer cette insulte contre une vieille et vénérable institution sans discuter
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- Je ne comprends pas cette férocité des chiens pour les facteurs, observa la servante.
- Affaire de raisonnement, déclara Poirot. Le chien est un animal intelligent et il tire ses conclusions suivant son point de vue personnel. Certaines personnes sont admises à entrer sans une maison et d’autres sont reçues à la porte. Un chien ne tarde pas à s’en rendre compte. Or, quel est l’individu qui frappe à votre porte deux ou trois fois par jour et n’en franchit jamais le seuil ? Le facteur. De toute évidence, un être indésirable, qu’on renvoie à ses affaires et qui, néanmoins, persiste à se présenter et à vouloir forcer l’huis. Dès lors, le devoir du chien est clair : aider à chasser cet intrus, et le mordre si possible. Voilà, vous en conviendrez, un raisonnement très logique de la part d’un chien.
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La haie, peu épaisse en cet endroit, nous laissait voir le chien, un fox-terrier au poil long et raide. Dressé sur ses pattes largement écartées, il semblait prendre plaisir à se faire entendre. Animé des meilleures intentions, il paraissait vouloir se faire excuser :
- Voyez comme je suis bon chien de garde. Mais ne faites pas attention ! Je m’amuse, tout en remplissant mon devoir. J’aboie simplement pour faire savoir qu’il y a un chien dans la maison. Je m’ennuierais autrement. Vous allez entrer, j’espère. La vie est si monotone ; je voudrais bavarder un peu.
- Allons, fiston ! lui dis-je en avançant le poing entre les barreaux.
Allongeant le cou, il renifla d’un air soupçonneux, puis remua gentiment la queue laissant échapper quelques courts aboiements, comme pour me dire :
- Nous n’avons pas encore été présentés l’un à l’autre. Mais je vois que vous avez de bonnes manières.
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Pauvre Minnie ! Emily Arundell considérait sa demoiselle de compagnie avec une affection mêlée de mépris. Elle avait vu défiler près d’elle tant de ces femmes stupides, d’âge mûr… toutes les mêmes : bonnes, maniérées, obséquieuses et inintelligentes.
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