Il est difficile de décrire toute l'étendue des idées contenues dans ce livre tant elles sont divergentes aux premiers abords bien qu'elles convergent toutes vers le même point d'ancrage : le scepticisme, l'idiosyncrasie de sont auteur.
Penser contre soi revient à presque s'oublier derrière les anfractuosités desquelles nous sommes fait, c'est ce que
Cioran, emprunt de mysticisme taoïste et bouddhiste, tente de nous expliquer, qu'une vie sans cesse animée par l'agitation et le stress est néfaste. Ensuite il passe à la prophétie d'une civilisation essoufflée qui est la notre, en passant par la critique de la littérature jusqu'à une éloge, un peu longue à mon goût , du peuple juif. Ce qui est agréable avec
Cioran, c'est que tout du long de son livre, il n'oublie jamais d'essaimer ici ou là un brin d'ironie, si caractéristique de son style inspiré en partie des cynique tels que Diogène et Antisthène.