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3,35

sur 88 notes
Il est difficile avec un récit si court de faire mouche à mes yeux surtout avec du roman noir, ou la plume trouve grâce à mes yeux ou cela n'est pas le cas. Ici la plume n'est pas désagréable à suivre mais je suis cependant resté totalement extérieure au récit.

Nous suivons ici un jeune homme complétement paumé qui erre aux alentours d'une prison, il fait la rencontre d'une jeune femme mexicaine paumé elle aussi, je n'ai pas du tout trouvé le récit novateur il est même plutôt très cliché, l'action se déroulant dans le fin fond de l'Amérique profonde, la rencontre de ces deux personnes se faisant d'une manière plutôt classique pour ce type de roman.

Une fin qui ne m'a pas emballé et un roman noir sans bon final je n'en vois pas tellement l'intérêt, un récit qui ne prend pas tellement de temps à lire vu son faible nombre de page mais pour lequel je ne garderai pas de souvenir durant un long moment.

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Atmore Alabama de Alexandre Civicio

Roman noir de chez actes sud.
Autant j'ai aimé, autant j'ai détesté.
L'auteur nous décris la désillusion, la dépression dans un style poétique. Avec de vrai personnage, qui ont une vie, du vécut.
Le narrateur, un français en deuil, échoué au États-unis, attiré par la prison, en quête d'une arme. Et une jeune pute, Ève, Mexicaine, borderline.

Roman dense avec une fin qui me laisse perplexe, avec un ressentie d'un: « tout ça, pour ça. »
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Un français débarque à Atmore, Alabama, une petite ville de l'Amérique profonde.
Animé de souvenirs qui expliquent sa tristesse, il rode autour de la prison qui semble l'attirer de façon magnétique.
Je reste perplexe sur les tenants et les aboutissants du récit même si le style est à la hauteur pour décrire tristesse, désillusion et désespoir. J'ai eu l'impression d'une copie riche sur la forme mais d'un fond sans grand intérêt.
Dommage
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J'ai trouvé très intéressant la description qu'a pu faire l'auteur de la désillusion, du désespoir et de la violence. Ce personnage principal atypique a connu une profonde blessure qui l'empêche d'avancer, tout en lui donnant en même temps un but ultime dans la vie. Nous nous doutons tout au long du roman qu'il va se passer quelque chose de grave, qui fera tout basculer.
Les personnages semblent complètement perdus et n'ont plus aucun espoir en rien. Nous découvrons des lieux isolés et désolés, une petite ville perdue au fin fond des États-Unis, avec rien à y faire, et des gens coincés dans leur routine maussade, une jeune prostituée droguée, fille de Mexicains venus illégalement, des ménagères enrobées et des hommes ivrognes et porteurs d'armes qui jouent au plus fort.
Je n'ai pas vraiment accroché avec l'histoire en elle-même ni avec le style de l'auteur, mais je suis intriguée par la fin !
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À Atmore Alabama, pays des rednecks, des cerveaux étriqués et du poing facile, où l'on s'endort dans les brumes de l'alcool et les commentaires haineux et racistes de Foxnews, la ville est encadrée par deux mastodontes de béton, le casino, laissé à la gestion des indiens Creeks, comme un os à ronger pour les indigènes locaux, et le pénitencier, sur le parking duquel il ne fait même pas bon s'attarder. C'est dans cette cité-image d'une Amérique en pleine régression, hésitant entre l'adhésion à un certain fascisme moral et politique, assorti de xénophobie, et l'oubli dans les drogues, qu'est arrivé, comme au terme d'une quête, le narrateur de cette histoire. Et c'est là, s'installant chez l'habitant, l'hospitalière Mae au fils enfermé à vie dans le pénitencier, errant à travers la ville pour toujours ramener ses pas vers la prison, qu'il fera connaissance d'Eve, une pute mexicaine au grand coeur mais à la parole acérée, bientôt la condidente de ses états d'âme. Que vient faire ce Français dans ce trou perdu d'Amérique ? le roman, petit à petit, le dévoile, mélangeant avec habileté l'évocation de la misère sociale et l'aveu des désarrois intimes, dans une langue taillée au couteau, une écriture de la nuit à peine constellée d'éclats d'humour et de formules acides ou tendres comme « Je la regardais, cette Amérique, et me suis dit qu'elle dégueulait d'Amérique », «j'ai envie de mettre ta tristesse dans ma tristesse comme on met une petite boîte dans une boîte plus grande », « ils pensent être le peuple. Ils ne sont que la foule », « là-bas, les alligators grouillent comme des masochistes à une distribution de baffes »… « Atmore Alabama », le nouveau roman d'Alexandre Civico, une allègre symphonie macabre, un des textes importants de cette rentrée littéraire, à paraître en septembre chez Actes Sud (collection Actes noirs). Par un écrivain, membre du collectif Inculte, dont les deux précédents textes, publiés chez Rivages, avaient déjà été très remarqués.
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Une histoire intéressante, à double temporalité, qui a failli me perdre à certains moments, mais que j'ai assez apprécié tout de même.
Des personnages assez forts dans l'ensemble.
Trois femmes aux expériences de vie dures. Un homme ravagé qui cherche vengeance...
Un très bon moment de lecture même si ce fut compliqué parfois.
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Un français, qui part en Alabama à la recherche d'on ne sait quoi, hanté par des souvenirs qui se dévoilent tout au long du roman,
Une jeune mexicaine, pute et camée,
Un coin perdu au coeur de l'Amérique rurale.
Tels sont les ingrédients de ce roman noir d'ambiance diablement habile.

La narration se fait en chapitres alternés, sur deux échelles de temps différentes. L'une s'étale sur une trentaine de jours, l'un après l'autre, trente-trois jours qui mènent au Williams Station Day, le point d'orgue de la quête du "walking frenchman", raconté quasiment heure par heure.
On sent le désespoir dans ces pages, le malheur, on voit la misère sociale, l'étroitesse d'esprit. Même si Atmore Alabama est écrit par un français, on s'y croirait et pourtant on n'a pas envie d'y être... Ce n'est pas l'Amérique qui fait rêver, ce n'est pas celle où tout est possible.
Cette chronique désabusée est servie par une écriture nerveuse, traversée de rais de poésie brûlante, et par un rythme enlevé grâce aux chapitres courts.
Une belle découverte.
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A 48 ans, il décide de faire le trajet depuis Paris jusqu'à Atmore aux Etats-Unis. Pourtant il n'y a pas grand-chose dans cette petite ville d'Alabama, des champs de coton, un casino, une réserve d'indiens CREEKS et le pénitencier d'Holman. Et c'est cette prison qui a l'air d'être la seule raison de sa venue ici, et en particulier un détenu, enfermé dans le couloir de la mort.
Une quête destructrice que n'empêcheront pas les femmes hors du commun qu'il rencontrera, Eve la prostituée droguée, Mae la mère d'un condamné et Betty la serveuse.
Car rien ne pourra le sauver, lui qui au fond, se sent déjà mort depuis longtemps.
Au fil de la fête populaire locale, l'histoire va s'éclaircir, mêlant le passé de cet inconnu aux instants d'insouciance des festivités.
Un roman très sombre, qu'illuminent pourtant ces trois femmes, où l'on se sent envahir par la noirceur sans fond du personnage.
On y retrouve l'ambiance pesante des villes rurales du Sud et l'écriture d'Alexandre CIVICO, à la fois nerveuse et poétique, s'inscrit bien dans la veine de la littérature américaine contemporaine.
Un roman poignant et un grand auteur.
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J'avais de grandes espérances, je lis peu de romans noirs et celui-ci avait été chaudement recommandé par une booktubeuse que j'apprécie, alors j'ai tenté l'aventure.
Hélas, tous les goûts sont dans la nature et ce livre n'a pas satisfait les miens.
On y découvre un homme endeuillé, meurtri, qui semble effectuer un voyage vers une destination dont il ne semble pas vouloir revenir... L'histoire se passe à Atmore, ville de l'Amérique profonde, avec tous ses travers : racisme, drogue, prostitution... le raffinement n'est vraiment pas au programme.
Notre héro semble obnubilé par la prison locale...on s'attend à quelque chose de grand, à une montée en puissance et puis... et puis... on se dit "tout ça pour ça?".

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Pas convaincu par ce court roman noir. Tout d'abord, je n'ai pas compris l'intérêt de la double temporalité. Ensuite, les personnages et l'histoire ne m'ont pas captivé. Je me suis souvent ennuyé même si j'ai bien aimé l'écriture et le style original de l'auteur. L'ambiance sombre d'Atmore et ses habitants sont tous plus ou moins dépressifs, haineux, racistes, violents et désespérés. L'auteur instaure une tension qui monte crescendo et qui finit brutalement. Dommage, beaucoup d'éléments m'ont manqués pour apprécier ma lecture.
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