Boule de foudre

En Sibérie, ce n'est pas forcément une bonne chose d'être sûr à 100% de quelque chose. Parfois on arrive a bon port, et on se rend compte qu'on aurait mieux fait de s'écraser à mi-chemin. (p.148)

Deux chemins divergeaient dans un bois jaune
Désolé de ne pouvoir emprunter les deux
J'ai choisi le moins fréquenté
Et cela a fait toute la différence

En tant que chercheur, tu sais bien qu'il est tout à fait normal pour un scientifique d'être fasciné par l'objet de ses recherches. Mais la recherche sur les armes est un domaine très particulier. Si un chercheur se prend de passion pour les armes, cela peut devenir très dangereux - à plus forte raison dans le cas d'une arme basée sur la foudre en boule, qui deviendrait instantanément, en cas de succès, une arme d'une puissance terrifiante. La fascination excessive de Lin Yun pour les armes, ajoutée à sa tendance à ne reculer devant rien pour atteindre son but, ne font que rendre le danger encore plus marqué...

Après avoir mis au point quelques modèles mathématiques, j'ai commencé à trouver mes marques. Les nouveaux modèles que je construisais parvenaient à intégrer un nombre croissant de propriétés de la foudre en boule.

Les lanternes de la rue scintillent au loin,
Comme d'innombrables étoiles brillantes.
Sur la voûte céleste apparaissent des astres étincelants,
Comme d'innombrables lanternes allumées...
(p.63, citant Guo Moruo)

Plus de modernité, c'est plus de complexité. Je n'aime pas la complexité. (p.40)

Si l’on examine, en revanche la science-fiction chinoise, sa plus grosse lacune est de ne nous avoir légué aucun univers de ce type. Les auteurs de science-fiction chinois ne semblent pas spécialement avoir envie de créer leur propre univers ; ils se contentent de développer leur intrigue dans des univers créés par d’autres. (p. 438-439.)

- Oh…
C’était un son qui venait du plus profond de mon cœur.
- Mais si faible soit la probabilité de l’état « existant », elle existe tout de même.
- Comme l’espoir, ai-je dit, m’efforçant de surmonter la faiblesse qui envahissait mon esprit.
- Oui, comme l’espoir, a répondu Ding Yi. (p. 423.)

- Papa, tu arrives trop tard.
La fusion s’est produite sans un bruit. Selon la plupart des témoignages, tout était même encore plus calme que d’ordinaire à ce moment-là ; on aurait dit qu’un écran faisait obstacle à tous les autres bruits de la nature, si bien que tout s’est déroulé dans un silence surnaturel. D’après le récit succinct d’un témoin, la fusion a ressemblé à un grand soleil bleu qui se serait levé puis recouché. (p. 395.)

Protégés par les lunettes, mes yeux contemplaient un univers d’une absolue simplicité : il n’y avait plus qu’un vide ténébreux et sans limites, traversé par ce long arc électrique. Cet univers donnait en réalité une image bien plus fidèle du royaume que nous étions en train d’explorer : un univers électromagnétique intangible dans lequel le monde de la matière n’existait plus, un univers entièrement composé de champs et d’ondes. (p. 194.)