Les Chroniques de Castellane, tome 1 : Le Pare-Lame

Je trouve, répondit Lin en essayant de maîtriser sa colère, que pour une religion qui prétend vénérer une Déesse, qui de surcroît fut une puissante reine, il y a beaucoup d'hommes qui décident de ce qu'une femme a le droit de lire et de faire ou non.

« Je suis le bouclier du prince, dit-il. Je suis son indestructible armure. Je saigne pour qu’il n’ait pas à saigner. Je souffre pour qu’il n’ait pas à souffrir. Je meurs pour qu’il vive éternellement. »

" Ce que tout le monde sait, j'imagine. Que c'est une sorte de génie du crime."
Ji-An fronça les sourcils. "Il n'aime pas trop ce mot. Je ne I'utiliserais pas en sa présence, si j'étais vous.
- Quoi, crime ? " Lin se demanda quelle autre expression pourrait décrire ses activités. Un maître de guilde félonne ? Un magnat de l'illégalité ?
"Oh non, ça, ça ne le dérange pas. Mais, il n'aime pas qu'on dise de lui qu'il est un génie. Il trouve ça prétentieux."

Il lui était facile de voir Montfaucon et les autres comme les amis de Conor - des gens désinvoltes, mais inoffensifs, dont les méfaits se limitaient à jeter des tourtes du haut d'une tour. Mais la désinvolture pouvait se faire aussi tranchante qu'une lame, aiguisée par l'ennui et la cruauté.

"- Je ne l'ai jamais vu comme quelqu'un susceptible de négliger une responsabilité."
Personne ne veut être une responsabilité, répondit Lin en son for intérieur. Tout le monde veut être aimé.

« Je suis le bouclier du prince, dit-il. Je suis son indestructible armure. Je saigne pour qu'il n'ait pas à saigner. Je souffre pour qu'il n'ait pas à souffrir. Je mers pour qu'il vive éternellement. »

« Un esprit sain dans un corps sain, aimait à dire sœur Bonafila. La santé, c'est la richesse, et je veux que vous soyez tous riches. »