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Citations sur 2010 : odyssée deux (0)

D’autres pensées s’approchèrent, plus près encore et, pour la première fois, il se rendit compte qu’il était contrôlé et manipulé par plus d’une entité. Il se trouvait en fait pris dans toute une hiérarchie d’intelligences dont certaines étaient assez voisines de son propre niveau primitif pour servir d’interprètes. À moins que ce ne fussent différents aspects d’un être unique.

40. Marguerite
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MAINTENANT VOUS COMMENCEZ À COMPRENDRE.
C’était le premier message qu’il recevait. Bien que la voix fût lointaine, comme si elle lui parvenait à travers un nuage, elle s’adressait à lui, indubitablement. Avant qu’il ait pu poser une des myriades de questions qui lui traversèrent l’esprit, il sentit la présence s’éloigner et se retrouva de nouveau seul.

40. Marguerite
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Il percevait confusément, aux limites extrêmes de sa compréhension, que chaque aspect de son environnement était actuellement sondé, analysé, que d’immenses quantités d’informations étaient emmagasinées, non seulement pour les enregistrer, mais en vue d’agir. Des plans complexes s’échafaudaient, étaient évalués, des décisions étaient prises, qui pourraient affecter le destin de plusieurs mondes. Il ne faisait pas encore partie de ce processus, mais cela viendrait.

40. Marguerite
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Il approchait du centre de la planète, mais Jupiter avait encore une surprise à lui réserver. L’épaisse coquille d’hydrogène métallique et néanmoins fluide prit fin sans transition. Il touchait enfin une surface solide, à soixante mille kilomètres de profondeur.
Cela faisait des éternités que le carbone expulsé des réactions chimiques des régions supérieures descendait s’accumuler vers le centre du monde où, sous une pression de plusieurs millions d’atmosphères, il s’était cristallisé et avait enfin donné, dernière plaisanterie de la nature, quelque chose d’extrêmement précieux aux yeux des Terriens.
Le centre de Jupiter, à jamais hors de portée des humains, était un diamant aussi grand que la Terre.

38. Paysage d'écume
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Il explorait un monde plus de cent fois plus grand que la Terre, rempli de merveilles innombrables, mais nulle part il ne vit trace d’intelligence. (...)
Malgré sa nouveauté, son immensité à couper le souffle, la biosphère de Jupiter était un monde fragile, un décor de brumes et de vapeurs, de fils soyeux et délicats, de voiles arachnéens tissés par l’incessante neige pétrochimique créée par les éclairs de la haute atmosphère. Ses éléments étaient rarement plus consistants que des bulles de savon, ses prédateurs les plus féroces auraient été mis en pièces par le plus faible des carnassiers terrestres.
De même qu’Europe, mais à plus grande échelle, Jupiter était un cul-de-sac évolutif. La conscience n’y émergerait pas, ou aboutirait bientôt à une impasse. Une culture purement aérienne pourrait se développer, mais dans un environnement où les solides n’existaient quasiment pas et où le feu était impossible, elle n’atteindrait même pas le niveau de l’âge de pierre.

38. Paysage d'écume
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Tout un nouveau chapitre de l’évolution, aussi nouveau que celui qu’il avait aperçu sur Europe, se dévoilait à ses yeux.

38. Paysage d'écume
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Il descendit à travers différentes contrées nuageuses jusqu’à entrer dans une région si limpide que même la vision humaine aurait pu couvrir mille kilomètres alentour. Ce n’était là qu’un remous secondaire du grand tourbillon qu’on appelle la Grande Tache rouge, mais il contenait un secret dont les humains se doutaient depuis longtemps sans avoir jamais pu le prouver.

38. Paysage d'écume
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Devant lui s’étalait la planète géante qu’il allait explorer comme nul homme ne l’avait fait ni ne le ferait jamais.

38. Paysage d'écume
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Le long de cette étroite bande fertile perdue dans le désert des gouffres marins, des cultures avaient pu apparaître, des civilisations entières avaient pu naître, s’épanouir et mourir, des armées avaient pu marcher (ou nager) au commandement des Tamerlan ou des Napoléon d’Europe. Et le reste de ce monde n’en aurait jamais rien su, car toutes les oasis de chaleur étaient isolées les unes des autres, comme les planètes le sont dans l’espace. Les créatures qui se chauffaient à la lueur du fleuve de lave et se nourrissaient aux sources minérales étaient incapables de traverser le désert hostile qui les séparait d’autres îlots de vie. S’il y avait jamais eu parmi elles des historiens ou des philosophes, ils auraient tous été convaincus d’être les seuls êtres conscients de l’univers.

36. Le feu dans l'abîme
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Puis, en approchant, il vit que ce n’était pas une formation naturelle, mais une structure créée par l’intelligence. Ou peut-être l’instinct : les termites terrestres élèvent des châteaux presque aussi imposants, et la toile d’une araignée est d’un dessin plus parfait.

36. Le feu dans l'abîme
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