Troisième livre de cette quadrilogie, également très court, que je me suis laissé aller à lire pour diminuer cette PAL qui ne me semble jamais vouloir se finir (en même temps je l'alimente trop). Nous retournons donc dans l'espace, dérivant vers les alentours de Jupiter et de son système, mais d'une façon très différente que ce que nous avions auparavant. de l'eau à coulé sous les ponts, 51 ans sont passés depuis la dernière fois.
Disons-le tout de suite, j'ai été largement moins séduit par ce livre que par les autres volumes de la même série. L'histoire de ce volume est largement plus éparpillée et au final ne se centre pas sur grand-chose. Je sentais au milieu du livre qu'on aurait le droit à quelque chose de trop rapide, et ce fut le cas. Beaucoup de questions, peu de réponses, peu de nouveautés par rapport au dernier tome ... C'est comme un redémarrage, mais je crois en mon for intérieur qu'il aurait mieux valu que je m'arrête au tome deux. Celui-ci n'apporte rien de plus, fondamentalement, et il ne s'y passe pas grand-chose.
Le style de l'auteur est toujours plaisant à lire, et j'ai bien aimé apprendre certaines choses à propos de la comète de Halley, mais le livre en lui-même ne se justifie pas. Il manque quelque chose, comme si tout cela préparait la suite, et c'est l'impression que j'ai eu avec la dernière page. C'est une sorte d'introduction au dernier livre de la série (que j'hésite à lire maintenant). La découverte des premiers tomes s'est dissipée et je trouve dommage qu'on ai pas une histoire qui se centre plus sur quelqu'un ou quelque chose. Là, la dispersion est importante, et les pages peu nombreuses. A mon avis, c'est un coup d'épée dans l'eau pour un volume bien inférieur aux autre de la série.
Lecture pas déplaisante, mais qui m'a déçue, j'en attendais plus de la part d'un tel auteur. Cela n'enlève rien au style et aux connaissances qu'on y trouve, mais je pense que Clarke n'avais pas assez de matière pour sortir un livre complet. C'est plus de l'anecdotique qu'autre chose au sein de la série. Bref, je ne peux que vous conseiller d'éviter ce tome et d'en rester aux deux premiers de la série, bien au-dessus.
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Je ferai court : c'est le moins bon des 4 volets de la saga "2001" : parce que l'histoire piétine un peu, parce qu'on ne sait pas trop où l'on va ni si l'auteur en a lui-même l'idée. Parce qu'il y a beaucoup de question qui semblent posées sans que jamais on ne puisse y répondre. Parce que c'est un peu court (trop court). Mais s'il faut le lire pour une bonne raison : parce que qu'il ouvre sur le 4e et dernier volet. Un final à ne pas rater.
Un épisode de transition donc, qu'on lira vite, très vite pour se plonger dans le suivant.
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C'est un principe scientifique de base que de ne jamais croire à un "fait" - même attesté - avant d'avoir réussi à le replacer dans un cadre de références. A l'occasion, bien sûr, une observation peut faire éclater son cadre et obliger à en construire un nouveau, mais c'est extrêmement rare. Les Galilée et les Einstein apparaissent rarement plus d'une fois par siècle, ce qui vaut infiniment mieux pour l'égalité d'humeur de l'humanité.
Tout comme "2010 : Odyssée deux" n'était pas une suite directe de "2001 : l'Odyssée de l'espace", ce livre-ci n'est pas une simple suite à 2010.
Il s'agit de variations sur un même thème, comportant pour l'essentiel les mêmes personnes et les mêmes situations, mais ne se déroulant pas nécessairement dans le même univers.
Les événements survenus depuis 1964, date à laquelle Stanley Kubrick suggéra de tenter "le légendaire bon film de science-fiction", empêchent d'imaginer une suite, du fait que les derniers récits tiennent compte de découvertes et de circonstances encore inconnues au moment de la rédaction des premiers livres.
2010 a été rendu possible par l'éclatante réussite des survols de Jupiter par "Voyager" en 1979, et je n'avais pas l'intention de retourner vers ce territoire avant l'achèvement de la mission "Galileo", dont les ambitions étaient plus grandes encore.
(extrait de "Note de l'auteur" insérée en début du volume paru chez "Chez Lu" en 1987)
Les vaisseaux spatiaux, n’étant plus énergétiquement limités, pouvaient atteindre des vitesses infiniment supérieures ; les temps de vol dans le système solaire allaient se mesurer en semaines, plutôt qu’en mois ou même en années. Mais la propulsion-muon demeurait un système à réaction, une fusée sophistiquée, pas très différente dans le principe de ses ancêtres à carburant chimique ; il lui fallait un liquide actif pour lui imprimer une poussée. Et le meilleur marché de tous les liquides actifs, le plus propre, le plus commode était… l’eau.
Le Pacific Spaceport ne risquait pas de se trouver à court de cet utile carburant. Il en allait tout autrement à l’escale suivante, sur la Lune. Pas la moindre trace d’eau n’avait été découverte par les missions Surveyor, Apollo et Luna. Si jamais la Lune avait possédé une eau indigène, des millénaires de bombardements météoriques l’avaient fait bouillir et jaillir dans l’espace.
C’était du moins ce que croyaient les sélénologues ; pourtant, des indices du contraire étaient visibles depuis que Galilée avait braqué son télescope sur la Lune. Quelques montagnes lunaires, pendant quelques heures après l’aube, étincellent comme si elles étaient couronnées de neige.
Van der Berg se sentait entraîné dans un vaste réseau d'intrigues interplanétaires ; accoutumé, de par sa profession scientifique, à obtenir des réponses directes aux questions qu'il posait à la Nature, il n'appréciait pas du tout cette situation.
Mais comment pouvons-nous nous attaquer au monolithe...le dévoreur de Jupiter ?
- Il n'est qu'un instrument. Il possède une vaste intelligence mais pas de conscience. En dépit de tous ses pouvoirs, Hal, vous et moi lui sommes supérieurs.
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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