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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des admirateurs , il en a , des détracteurs aussi . de qui je parle ? de ce flic , Noah , prêt à tout ( mais vraiment tout ) pour faire triompher la loi et secourir les " bons " contre les " méchants " ? Oui , bien entendu , mais aussi de son " alter ego " ,Paul Cleave , l'auteur . Certains vous diront qu'il est génial , d'autres diront que ses livres sont trop violents ....ce qui , sans doute , et très justement , fait que ses écrits peuvent perturber des gens pour qui la violence est ...vraiment insupportable .Parce que, n'ayons pas peur de le dire , ce roman est violent , tant par les forfaits commis que par les moyens utilisés pour laisser " force à la loi " .Tout cela pour dire que , parmi les lecteurs , certains auront forcément un rejet viscéral de ce roman et qu'on peut les comprendre . Noah , flic puis barman dans ce roman n'hésite devant rien pour parvenir à ses fins . Tout lui est possible . La violence est " un outil " pour obtenir la " vérité " . Sa justice n'a rien d'orthodoxe et ne s'embarrasse donc d'aucune règle. C'est immoral , mais efficace et ça donne une histoire de " haute volée " , une sorte de mouvement perpétuel qui fait que l'on tourne les pages avec une avidité obsessionnelle. Ça cogne , ça tire , ça se poursuit , ça frôle la mort , ça meurt ,en permanence , sans que ces faits ne suscitent jamais la moindre intervention des instances normalement compétentes . On a l'impression d'être dans une sorte de monde parallèle dans lequel ne s'agitent qu'une grosse poignée de personnages tous concernés par l'intrigue . le " monde normal " n'existe pas tant , les lieux , le contexte , les faits sont comme " isolés " du reste , un monde où, finalement , tout est permis , échappe à toute règle sociale .C'est cette sorte de monde à part qui rend possible toutes les dérives et ...exagérations . Noah , c'est un justicier malgré lui , une sorte d'anti - héros condamné à vivre dans une sorte de no man's land , ni d'un côté , ni de l'autre , un homme qui navigue en permanence entre les deux .... affublé cependant d'une étiquette qui le " plaque " dans un statut pas forcément sympathique . Un " robot " invincible à qui " on " aurait donné la force , les armes , pour vaincre les maux de ce monde et résoudre des énigmes impossibles , ce en toute impunité.
L'intrigue est solide et bien menée, ça avance vite , avec ce qu'il faut de dialogues , de fausses pistes , de suspense , un régal pour ceux et celles qui adhèrent à ce genre littéraire. Je ne suis pas forcément un " amateur " de scènes violentes mais j'ai aimé car les choses sont ici claires et assumées, sans concession .Point de tergiversations , il y a les méchants et ...les autres , les..je ne sais comment dire ...Un monde à part , je vous dis ....Finalement moins hypocrite que " le vrai " , moins " subtil " , plus " brut de décoffrage " , un monde dans lequel , en y pénétrant , on sait pourquoi on y " met les pieds " , on sait aussi qu'à la fin , on...qu'à chaque page , on peut passer de vie à trépas et ce , sans autre forme de procès.
Géniales , du reste , les toutes dernières lignes ... N'allez pas les découvrir pour assouvir votre curiosité , il est nécessaire d'avoir lu avant ..Et oui , on ne " divulgache " rien!
Allez , " stop ou encore ?"
Encore ? Très bien . Alors , bienvenue à Acacia Pines et ...fixez bien votre gilet pare- balles . Vous entendez des cris de douleur dès le panneau d'entrée de ville franchi ?.Ben , oui , c'est comme ça , ici et si vous hésitez , vous pouvez faire un pas en arrière et fuir . Personne ne vous en tiendra rigueur .
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J'avais hâte de retrouver Paul Cleave, j'aime me transporter à Christchurch, mais voilà, erreur! "cauchemar" ne se situe pas à Christchurch. Ce roman ne ressemble en rien aux autres romans de Paul Cleave.
Le dépaysement a toutefois été total, mais j'ai moins adhéré à l'histoire. il y a beaucoup d'actions mais trop pour moi. Je préfère lorsqu'il y a moins d'actions et que la psychologie des personnages est plus fouillée. Ce n'est pas tant la violence qui m'a gênée mais les rebondissements à répétition et surtout la surenchère d'actions.
Le personnage principal, Noah, ancien flic devenu barman est cependant attachant et j'ai globalement apprécié ma lecture. J'ai toutefois hâte de retourner à Christchurch.
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Qui l'eut cru ? On pensait que Paul Cleave et la ville de Christchurch étaient indéfectiblement liés. Que sa ville de naissance serait le théâtre de tous ses romans.

C'est la surprise de ce Cauchemar. L'action se déroule à Acacia Pines, ville fictive qu'on imagine aux États-Unis. Ça n'a l'air de rien, mais ça en dit beaucoup sur ce qui attend le lecteur.

Voilà donc une histoire totalement indépendante, et un environnement avec lequel l'auteur joue. Une sorte d'exercice de style, un vrai thriller à l'américaine, mais avec la Cleave's touch (et ça change beaucoup de choses).

Tous les codes du genre sont présents, la petite ville où tout le monde se connaît, ou plutôt croit se connaître… Les rancoeurs, les tensions du passé. Et un rythme qui ne faiblit jamais, avec des rebondissements en cascade et qui sont franchement impossible à anticiper. du vrai bon boulot de ce coté-là, même si cela semble déjà vu.

Ce qui fait la (grosse) différence, c'est l'écriture de l'écrivain. Et son envie de jouer avec ces codes. Avec le sérieux nécessaire pour que l'intrigue tienne la route et que les personnages prennent vie, mais aussi avec son style incisif et ses pointes d'humour noir pince-sans-rire toutes personnelles.

Et puis, tant qu'à faire, autant s'amuser jusqu'au bout avec le lecteur et commencer son livre avec ce qui d'habitude concerne la fin de la plupart des thrillers : la petite fille kidnappée est libérée dès les première pages. C'est ensuite que l'imagination débordante de Paul Cleave prend le relais. Les réminiscences de cette affaire explosent en pleine figure de Noah, 12 ans après, devenu ex-flic entre temps, loin de sa bourgade natale.

L'écrivain néo-zélandais a toujours su créer des personnages ambivalents mais attachants. Ce Noah ne déroge pas à la règle. Malgré ces réactions parfois incontrôlables, malgré sa propension à chercher les problèmes, malgré le fait qu'il ressemble parfois à un miraculé tant il prend des coups, il est profondément touchant.

Sa relation avec son ancienne ville, avec ses changements mais aussi ce qui est resté figé dans le temps, est le coeur de ce récit. Acacia Pines est presque une entité vivante, un personnage à part entière.

Ce cauchemar (titre original : « Whatever it takes », qu'on pourrait traduire par « peu importe ce qu'il faudra ») est un thriller jusqu'au-boutiste. Un protagoniste principal qui va au bout de ses idées et au bout de lui-même. Un auteur qui tirent les ficelles jusqu'au point de rupture, tout en sachant s'arrêter juste à temps.

Sans doute pas le meilleur Cleave pour moi, c'est lié au style de l'histoire. Davantage dans l'action et moins dans la psychologie par rapport aux autres romans de Cleave. Mais que c'est diablement efficace et prenant, et il éclate toujours la concurrence.

L'intrigue est ultra-efficace, totalement addictive, fortement surprenante. Les 400 pages défilent à une vitesse folle jusqu'à un dénouement comme je les aime.

Mais ce n'est pas qu'un récit survitaminé. L'écrivain a su créer une vraie ambiance. Et par son écriture, insuffler une atmosphère noire, entre nostalgie et mélancolie. Parfois avec des émotions assez différentes de celles qu'il nous avait habitué à vivre à travers ses écrits (comme quand il parle de la violence faite aux femmes).

Cauchemar est un thriller qui joue avec les codes du genre. Mais avec tout le talent d'un Paul Cleave, sa plume bien à lui, ses personnages formidables et son imagination débordante, ça change la donne. On en redemande.
Lien : https://gruznamur.com/2019/1..
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L'effet de la caféine...
En fait, c'est probablement le café contenu dans la nouvelle Stout (@ 9%) que j'ai bu vers 19:00.
Donc, dans mon cas: caféine = insomnie.

"Idéal" pour passer à travers un Cauchemar.

En y pensant bien, caféine ou pas, compte tenu des situations où tout dérape, où tout s'accélère se fait amocher et défigurer, je n'aurais pu fermer l'oeil.

Ce matin, je suis épuisé.
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Le livre commence par le passage à tabac d'un suspect : « Conrad n'est pas le genre de type à avoir des potes. C'est un putain d'égoïste. Une petite brute sans la moindre once de décence. le genre de type contre lequel les femmes mettent leurs amies en garde et qu'elles évitent de croiser en changeant de trottoir. C'est aussi le fils du shérif. ». Nous sommes à Acacia Pines, aux États-Unis et une petite fille de sept ans, Alyssa, a disparu. Noah, un des policiers, sent que s'il respecte la procédure, il sera trop tard, aussi, il franchit les limites afin de faire parler Conrad. Ce dernier finit par lui révéler le lieu de la séquestration. Noah se précipite et retrouve l'enfant, enchaînée, mais en vie. Il lui fait la promesse de toujours la protéger des méchants. Cependant, il perd son poste et doit quitter la ville. Douze ans plus tard, il reçoit un appel de son ex-femme : Alyssa a, à nouveau, disparu. Il retourne à Acacia Pines, dans cette ville où il n'est pas le bienvenu.


Noah a des méthodes radicales pour régler les problèmes : la violence n'est pas son ennemie. Il est une tête brûlée qui se jette dans tous les traquenards, il n'a peur de rien, déterminé à protéger les plus faibles, par tous les moyens. Même s'il n'est pas un enfant de choeur, j'ai eu envie de le suivre, car ses causes sont justes et il dérange.


Mais qui dérange-t-il ? Il ne reçoit pas un accueil chaleureux de la part des habitants de sa ville natale. D'ailleurs, l'ancien shérif le menace et lui donne 24 heures pour partir. Bon, comme c'est le père de Conrad, il a, peut-être, de bonnes raisons de l'exiger. Ah, petit détail : Noah découvre qu'Alyssa est partie de son plein gré. Cependant, il reste et sa vie tourne au cauchemar


La suite sur mon blog...



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Ceux qui ont déjà fréquenté Paul Cleave par le passé savent plusieurs choses : 1. Que ses récits sont très addictifs et qu'il est difficile de les lâcher en cours de route. 2. Qu'il ne faut pas chercher à tout prix la crédibilité dans ses intrigues qui fourmillent d'invraisemblances 3. Que l'auteur n'hésite pas à aller très loin dans la violence et l'horreur. Ceci posé, le romancier néo-zélandais a placé la barre très haut dans ses livres précédents, par exemple L'employé modèle, et Cauchemar peine vraiment à atteindre le même niveau, surtout dans une dernière partie un peu en roue libre où les coups de théâtre se multiplient et où son héros, flic déclassé, prend des coups sans arrêt, à se demander d'ailleurs comment il peut encore tenir debout. Malgré une certaine surenchère, un peu gratuite, dans le sadisme, Cauchemar ne manque pas d'intérêt, évidemment, marqué par l'efficacité de l'auteur néo-zélandais qui a pour une fois délaissé sa ville de Christchurch pour un coin d'Amérique du Nord trop impersonnel, malgré les efforts incessants de Cleave pour décrire l'environnement particulier de cette région imaginaire. Quant au héros du livre, cet ancien policier ne manque pas de profondeur psychologique, partagé entre une certaine humanité et un côté noir qui le pousse à ne pas retenir ses coups, et plus si affinités, mais voilà, on a a assez l'habitude dans le monde du polar de ces personnages quasi bipolaires . Percutant mais parfois trop échevelé et abracadabrant, Cauchemar parvient moins cette fois-ci à maintenir l'intérêt sur la longueur, ce qui n'empêche pas de prendre rendez-vous pour une suite qui semble se dessiner vu les dernières lignes du livre.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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"Cauchemar" , une intrigue bien construite , pas facile à résumer mais facile à suivre pour le lecteur .
Un style fluide , un peu d'humour noir , de l'action , des bagarres , du sang et un héros qui n'a pas froid aux yeux .
Celui-ci , après son retour dans sa ville natale , vit un véritable cauchemar . J'ai été saisi dès les premières pages et ne me suis pas ennuyé un instant .
Je me suis régalé avec cette histoire .
Un des meilleurs livres de Paul Cleave !
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Paul Cleave revient avec un nouveau personnage, Noah Harper, un nouveau lieu, Acacia Pines (exit Christchurch), et une nouvelle intrigue menée à 100 à l'heure qui va nous enchaîner à son bouquin.

Une petite fille de 7 ans, Alyssa Stone, a mystérieusement disparu. Noah, flic de son état, est chargé de l'enquête. le principal suspect n'étant autre que le fils du shérif, et par la même occasion, intouchable, Noah ne va rien trouver de mieux que de le torturer pour obtenir des aveux.

Douze ans plus tard…Noah, limogé de la police suite à l'affaire Alyssa, a divorcé, quitté la ville et ouvert un bar. Sauf que…Maggie, son ex-femme, lui téléphone pour lui signaler la disparition d'Alyssa (une fois de plus). Voilà Noah de retour à Acacia Pines, face à ses fantômes et ses ennemis boostés de rancoeur. Et là, tout dérape.

Un roman qui commence (un peu), comme une promenade tranquille, et qui, au détour d'un virage (oups, d'une page), se transforme en véritable circuit de formule 1. Cardiaques fuyez, et pour les autres, attachez vos ceintures et accrochez-vous.

Un rythme de fou, des rebondissements à la pelle, un personnage têtu, voire même buté, pour notre plus grand bonheur.

C'est Noah qui nous raconte son histoire, nous permettant une immersion totale et définitive. Son caractère est détaillé à l'extrême, comme tous les personnages de Paul. J'ai adoré son côté rentre dedans, on ne peut pas dire qu'il prenne des pincettes. Cela lui a valu de frôler la mort à plusieurs reprises, mais il s'en est toujours sorti. Et au petit jeu du « C'était lui ou moi », il sort grand vainqueur, inutile donc de vous préciser qu'il sème les cadavres. Nous avons donc là un thriller d'action, le lecteur craint que le livre ne lui explose à la figure à chaque chapitre.

Les personnages secondaires sont loin d'être ce que l'on peut croire. Acacia Pines est le cliché de la petite ville américaine où tout le monde se connait mais où chacun dissimule farouchement ses petits ou gros secrets et n'hésite pas à sortir une arme pour se faire respecter. Et Noah va donner un grand coup de pied dans cette fourmilière.

Paul nous pousse à la réflexion avec des sujets graves comme celui des violences conjugales. On ne peut pas s'empêcher de frémir, de se dire qu'il a tout à fait raison. Et perdre aussi l'espoir concernant la vraie nature des Hommes, pourris jusqu'à l'os.

La fin est grandiose, et le dernier petit sursaut m'a fait sourire. Paul est un bon, très bon ! La petite phrase qui remet tout en cause. Il s'est bien joué de nous, pauvres lecteurs qui avons tenté de suivre sa course folle.

Il nous a promis de revenir à Acacia Pines, j'espère y retrouver Noah ! Car j'y serai, sans hésitation !

#cauchemar #PaulCleave
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Alyssa, 7 ans, a disparu. Noah, policier à Acacia Pines, fait tout ce qu'il peut pour la retrouver. Et même un peu trop. Certes il a sauvé la fillette mais il a perdu son emploi et a été banni d'Acacia.
12 ans plus tard Alyssa disparait.
Noah lui avait fait une promesse, si le méchant revenait il serait là pour la retrouver.
Alors il revient à Acacia Pines. N'y est pas forcément bien accueilli et quelques uns lui disent qu'Alyssa va bien, qu'elle est juste partie faire sa vie.
Mais Noah n'y croit pas, et il est bien décidé à honorer sa promesse.

Une très bonne intrigue, bien menée, avec de bons dialogues, des fausses pistes, des rebondissements, du suspens.
Percutant et addictif.
De l'action en veux tu en voilà, tellement de bagarres, de violence, de coups en tous genres qu'on se demande comment Noah peut-il être encore vivant.

Cependant un bon thriller, un récit torturé, un ancien flic acharné qui vous emmène page après page dans cette atmosphère oppressante vers un final assez particulier.
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Paul Cleave a quitté la Nouvelle-Zélande et sa ville natale de Christchurch pour situer son intrigue aux Etats-Unis.
Alyssa, 7 ans, a disparu. Persuadé que l'auteur de l'enlèvement n'est autre que Conrad, le fils du shérif, Noah, l'un des policiers d'Acacia Pines, le frappe et lui tire une balle dans la jambe pour lui faire avouer l'endroit où se trouve la fillette. Limogé pour avoir utilisé des méthodes bordeline, il doit divorcer de sa femme avocate qui le rejette et quitter la ville.
Douze ans plus tard, il est propriétaire d'un bar, vit seul avec son chat et confie : « j'aime ma vie ». Mais un appel de son ex-épouse le ramène vers le passé car Alyssa a de nouveau disparu. Pour la retrouver, notre justicier est prêt à risquer sa vie et à semer quelques cadavres sur son passage. Sa quête va l'amener à découvrir une vaste entreprise qui fait froid dans le dos. D'autant plus qu'elle est inspirée de faits réels.
Avec son écriture toujours aussi accrocheuse, Paul Cleave (« Un employé modèle », « Un père idéal ») décrit les aventures d'un homme dont l'obsession pour faire le bien est tellement forte qu'il n'hésite pas à ruiner la tranquillité de son existence et à accomplir des actes répréhensibles pour atteindre ses objectifs : libérer l'innocence et protéger les faibles (on connaît l'expression : « un mal pour un bien » et on sait que la frontière entre le bien et le mal est parfois ténue). Noah est un modèle d'abnégation avec lequel le lecteur ne s'ennuie pas une seconde.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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