Un prisonnier modèle

Un prisonnier modèle est incontestablement un thriller qui frise l'horreur mais écrit avec beaucoup d'humour noir et de cynisme . J'ai eu plaisir à retrouver Joe, avec qui nous avions fait connaissance dans un employé modèle . Hé oui, c'est toute une histoire ce Joe ! il est dangereux, il nous dégoute, nous écoeure et pourtant paradoxalement , il arrive presque à nous attendrir, et il nous fait rire c'est toute l'ambivalence que provoque ce Joe. Les situations dans lesquelles il se trouve sont cocasses et jubilatoires !
Les rebondissements ne manquent pas et ce jusqu'à la fin.
Alors, qu'est-ce qui fait que j'ai mis autant de temps à lire ce roman ?
J'ai souri souvent, j'ai été surprise, mais il y a des longueurs qui m'ont empêchée de me précipiter sur ce livre dès que j'avais un peu de temps. Je pense qu'une bonne centaine de pages auraient pu être supprimées.
En écrivant ce billet, je me rends compte que je n'ai pas grand-chose à lui reprocher, d'où mes 4 étoiles et pourtant j'ai mis presque une semaine pour le terminer.

Suite de « Un employé modèle ». C'est avec plaisir que l'on retrouve les mêmes personnages et surtout Joe qui est en prison, condamné pour meurtres et viols, mais persuadé qu'en se faisant passer pour fou, il sera libéré. L'ancien flic, viré pour cause d'alcoolémie, travaille pour la télévision et va aider un pseudo médium, pour faire de l'audimat, à découvrir en direct le cadavre de son collègue. Mais avant, Jo montrera l'emplacement contre argent. Sa mère possessive toujours dans les parages qui donnent des dialogues, véritables sketchs à se tordre de rire. Politiquement incorrect. Oblige le lecteur à se reprendre pour ne pas avoir de compassion pour ce type qui joue les victimes alors que c'est un monstre. Ah il sait nous manipuler l'auteur ! Merci à sylviedoc de m'avoir mentionné et conseillé cette suite.

J'ai lu il y a peu de temps « Un employé modèle », de Paul Cleave, mettant en scène les aventures de Joe Middleton alias le boucher de Christchurch.
Je n'ai découvert que peu de temps après que l'auteur a écrit une suite intitulée « Un prisonnier modèle ». Il ne m'a pas fallu longtemps pour me lancer dans cette lecture, aiguillonnée par la curiosité de savoir ce qu'il allait advenir de ce tueur en série néo-zélandais.
Il faut dire qu'avec Paul Cleave je pensais bien être un peu surprise voire bousculée et effectivement, cela s'est bien produit pendant cette lecture.
Joe–Le–Lent est devenu Joe- l'Innocent, Joe-Le-Prisonnier…. Il continue à clamer son innocence du fond de sa prison, malgré les aléas propres au milieu carcéral. Mais on le voit mal sortir de sa prison car même son avocat ne semble pas croire ses affirmations.
L'auteur manie toujours aussi allègrement son humour féroce et malgré la noirceur du récit, je n'ai pu m'empêcher de sourire lors de certains dialogues…
Le début de l'histoire ne m'a pas plus emballée que cela, quand enfin, le rythme s'est accélère et j'ai eu droit à mon lot de surprises. Donc, oui, j'ai bien aimé cette histoire grâce principalement au tour qu'a pris cette histoire que je pensais assez convenue, ce en quoi je me trompais…


Lecture polar thématique mai 2022 : Un polar océanien
Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022

Un prisonnier modèle est la suite de Un employé modèle. le premier livre était un vrai bijou d'humour noir et m'avait fait découvrir la face cachée de la Nouvelle-Zélande, bien loin du pays des moutons et des All Blacks.
Dans Un employé modèle, Paul Cleave nous narrait comment Joe Middleton, homme à tout faire un peu simplet du commissariat principal de Christchurch le jour était un redoutable tueur de femmes la nuit. A la fin, voyant qu'il allait être arrêté, il se tire une balle dans la tête.
Un prisonnier modèle commence lors de son transfert à l'hôpital et ensuite à la prison. Il voudrait continuer à jouer les simples d'esprit pour échapper à la prison, mais il ne convainc ni les psychiatres, ni son avocat. L'opinion publique exige même le rétablissement de la peine de mort avant son procès. Il est en butte aux brimades des gardiens et de ses co-détenus. Son seul espoir, c'est que Melissa, sa petite amie, l'aide à s'évader. Mais elle est également en cavale pour avoir tué plusieurs policiers.
Le temps de la détention préventive de Joe m'a semblé long, trop long - pour lui également - et l'action ne s'accélère que dans le dernier tiers du livre. On retrouve avec plaisir la mère de Joe, qui s'apprête à convoler avec Walt, son amour de jeunesse.

J'ai eu du mal au début de cette lecture trouvant elle-ci ennuyeuse. J'ai donc mis de côté ce livre quelques temps et à ma grande surprise lorsque j'ai repris celui-ci je l'ai dévoré.

J'ai aimé retrouvé le personnage de Joe toujours aussi à côté de la plaque et on se demande toujours s'il est réellement ainsi ou s'il joue un rôle (comme le montre les différents test d'ailleurs). J'ai aimé le personnage de sa mère également toujours aussi décalé et le personnage de Melissa.

Nous suivons surtout ici le séjour en prison de Joe surtout que celui-ci est condamné à vie mais en Nouvelle Zélande le débat fait rage pour rétablir la peine de mort.

Les personnages en prison sont également jubilatoires comme Kenny le Père Noël. Bref si vous avez aimé un employé modèle, si vous aimez Paul Cleave foncer cela se lit bien malgrès la taille imposante 576 pages.

Un prisonnier modèle est la suite d' un employé modèle, qui avait reçu de très bonnes critiques lors de sa sortie en 2009 chez Sonatine, excellent roman noir qui nous vient de Nouvelle Zélande, une contrée dont on lit peu de littérature.

Comme dans le premier volet, on retrouve toute l'ambiance de la ville de Christchurch dans ce polar d'une grande noirceur . Sur un canevas pour le moins éculé d'histoire de sérial killer psychotique, l'auteur arrive à renouveller le genre avec une grande habileté, et à se mettre, avec énormément de talent et de maitrise dans la peau de ce tueur en série.

Un tueur clinique, précis, chirurgical. Pas mal de références au roman de 2009, mais on peut lire celui ci indépendamment de l'autre si bien sur on n'a rien contre les romans très sombres et très glauques- quelques passages sont vraiment à ne pas mettre devant tous les yeux..


Très bien mené, ce livre comme le premier relevé par un humour noir et cynique vraiment réjouissant et qui contrebalance ces scènes sanglantes qui sont la marque de Cleave, qui pourraient vite devenir, surtout pour les âmes sensibles à la limite du supportable.

Une nouvelle fois on rentre avec horreur dans l'esprit si torturé de Joe le Boucher autour de plus de 500 pages oppressantes et assez anxiogènes. Un must du genre sorti en début 2016 mais qu'on peut rattraper sans risque pour frissonner pendant cet automne frisquet.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Comment trouver sympathique notre Joe, tueur psychopathe à Christchurch,Nouvelle Zélande
L'employé modèle , titre célèbre du précédent roman où nous le découvrions, s'est fait prendre
après avoir essayé de se tirer une balle.Raté, malheureusement , à cause ou grâce à la grosse Sally. Joe est en taule depuis un an.Certain , bien entendu d'être acquitté, alors que,dehors, en Nouvelle Zélande, se prépare un référendum sur le rétablissement de la peine de mort.En cas de réponse positive, Joe sera évidemment le premier pendu.La foule réclame la tête du « Boucher de Christchurch « .Lui est toujours placide sur de l'amour de sa complice, pas très nette elle non plus, qui , bien sûr, va le délivrer avant le procès.C'est du moins ce que croit Joe avec une certitude inébranlable.Bien sûr, rien ne se passe comme prévu.Pas sûr que Mélissa soit aussi amoureuse.Je vous laisse découvrir la suite.Il faut bien sûr apprécier le ton grinçant et l'humour noir de Paul
Cleave.Mais , si vous avez aimé L'employé modèle , n'hésitez pas. Cinq cent pages de bonne lectures garanties

Quel plaisir de retrouver Joe Middleton, notre fameux Joe-Le-Lent, Boucher de Christchurch de son état.

Non, il ne découpait pas des côtelette à la boucherie Sanzot ! Joe, c'est tout simplement premier serial-killer qui m'avait fait rire.

Ici, on rigole moins… Joe est en prison – c'est sa place – et il n'a pas changé d'un iota : il pense toujours qu'il peut berner les gens, que lui seul a des droits et qu'on ne les respecte pas, que tout ceci est une erreur et qu'il va sortir libre de la prison avec sa ligne de défense imparable qui est « Je ne se souviens de rien ».

C'est bien connu, en prison, il n'y a que des innocents et niveau mauvaise foi royale, Joe n'est pas le seul champion du monde, la concurrence est rude avec Kenny-Le-Père-Noël.

Surprise je fus lorsque j'appris qu'on avait écrit une suite de « Un employé modèle ». Que pouvait-on dire de plus ? N'allait-on pas tourner en rond et perdre le bénéfice d'une super lecture lors du premier opus ?

Vu les critiques élogieuses de mes potes blogueurs, j'ai ouvert le roman confiante, mais méfiante tout de même… Joe-Le-Lent aurait pu les payer pour qu'ils vantent la suite des ses aventures. Mdr

La suite est tout simplement jubilatoire, comme la première, mais dans un tout autre registre.

Paul Cleave a toujours une plume remplie d'humour noir et de cynisme.

Le roman, lui, est composé d'une recette imparable qui comprend : du suspense, du mystère, des bons mots, des situations cocasses, des rebondissements, des changements de narrateurs, une pincée de roman noir, du social, des embrouilles,…

Quant aux personnages, ils sont travaillés, on les connait, on a suivi leur parcours, ils ont leur force, leurs faiblesses. Pas de dichotomie entre les bons et les méchants, personne n'étant tout blanc ou tout noir. Quant à la mère de Joe, elle mérite l'Oscar du personnage le plus à l'Ouest !

Sans oublier que dans tous les romans de Paul Cleave interagissent entre eux, les personnages de l'un se retrouvant cité dans un autre, ou passant faire un petit coucou dans un autre… C'est une véritable toile d'araignée où tout se tient à merveille.

Il n'est pas nécessaire de les avoir tous lus pour comprendre, mais cela ajoute du piment pour le lecteur qui l'a fait, bien que ma mémoire passoire m'ait fait oublier des tas de petits détails.

Un employé Modèle possédait SA scène culte (dans le parc), les hommes doivent s'en souvenir, de cette perte horrible. Et bien, la suite en possède une autre qui m'a donné envie de vomir tout mon quatre heures et mon midi aussi. Beurk !

Les gardiens de prison sont forts devant un Joe emprisonné, mais ils feraient moins les mariolles et les durs devant un Joe en liberté ! Mais bon, ça risque pas.

Une chose m'a fait réfléchir avec le comportement des gardiens de prisons et de certains flics…

A-t-on le droit de rabaisser un prisonnier accusé de multiples meurtres en lui faisant des saloperies ? Ne se met-on pas à son niveau en faisant cela ? Les flics auraient-ils bien fait s'ils avaient descendu Joe par « accident » lors d'une fausse tentative d'évasion ? S'ils l'avaient fait, cela aurait évité bien des drames.

Mais si on cautionne ce genre de comportements, n'est-ce pas la porte ouverte à tout et n'importe quoi, dont la déshumanisation de ceux qui se doivent d'être droit ? Vaste débat.

Une suite aussi jubilatoire que le premier tome, mais dans un registre différent, des retournements de situation, des chocs pour le lecteur, du suspense, du rire, de la peur, des petites subtilités, des questions que l'on se posera, pas de jugements, une intrigue complexe, de haut-vol, un puzzle dont les pièces se mettront en place lentement mais sûrement et des personnages qu'on prend plaisir à retrouver.

Un conseil : ne faites jamais confiance à Joe-Le-Lent… Ni à Mélissa X ! Mais plongez sans crainte dans cette suite délectable que le beau Paul Cleave nous a rédigé de sa petite plume acérée et jouissive.

(4,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..

"Un prisonnier modèle" est la suite de "un employé modèle" Paul Cleave adore l'humour noir, les personnages principaux nous entrainent dans leur "monde". Quand on commence un de ses romans il est difficile de décrocher. Nous retrouvons Joe, qui est en prison, ce psychopathe finalement assez attachant malgré sa cruauté viscérale. Paul Cleave adore l'humour noir.

Wouah...

J'étais tombé sur le C... en lisant le premier volet des aventures de Joe, ce second opus m'a tout autant fasciné, même si quelques bémols ne m'ont pas permis d'atteindre le coup de coeur !

En entamant ce roman, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais j'ai d'office été bluffé par cet humour noir et incisif, qui demeure bien particulier à cette saga. Dans cet opus, j'ai apprécié retrouver Joe, et en découvrir plus sur lui. Je reste d'ailleurs totalement subjugué par l'idée de l'auteur, de démontrer que ce tueur n'est pas aussi intelligent qu'aurait pu le laisser le croire le premier tome. C'est brillant.

Quant au fait d'intégrer pleinement Mélissa à ce volet, c'est là encore un choix brillant, qui permet de faire avancer l'intrigue en dehors des murs de la prison, et qui réserve plusieurs surprises de taille que je n'avais clairement pas vu venir !

Raphael est lui aussi un personnage intéressant et complexe, qui va servir au récit et permettre de voir de multiples facettes de Mélissa.

Quant à Schroder, il est secondaire dans ce tome, mais permet au récit de faire avancer les intrigues, tout en plongeant le lecteur dans ce qu'il y a de plus malsain dans le business des tueurs en séries !


La fin est aussi terrible que brillante. Mais son côté fin ouverte m'a quelque peu donner envie d'une suite...

Malgré cela, j'ai été un peu moins emballé par l'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé longuette à certain moment. En effet, le roman de plus de 600 pages, aurait, à mon goût, pu bénéficier de quelques coupes, afin d'alléger le récit. A l'inverse de la fin, qui aurait mérité quelques chapitres supplémentaires, afin de donner plus de place aux sentiments (aux nôtres, pas à ceux de Joe), et aurait rendue une certaine décision plus déchirante encore.

Malgré cela, je reste subjugué par les aventures de Joe. Et le retrouver a été un plaisirs.

Belle lecture à tous.