Citations sur Les bannis et les proscrits, tome 1 : Le feu de la so.. (95)
Le monde tourne comme une toupie, marquant le passage du temps. Les siècles s'envolent telles des hirondelles pressées - jusqu'à ce qu'elle apparaisse. Alors je tends le doigt et le pose sur le monde pour ralentir sa révolution.
La voilà dans le verger. La voyez-vous ? Son histoire est sur le point de commencer : l'histoire de celle dont la venue fut prédite par un mage mutilé, l'histoire de celle qui allait dévorer l'âme du monde.
Comment pouvait-il avoir foi en une bête réduite en esclavage ?
Son visage changeait au fil des saisons - semis de pétales roses et blancs au printemps, océan vert vif en été, flamboiement incendiaire en automne et enchevêtrement de branches squelettiques en hiver -, mais d'un bout à l'autre de l'année, sa masse impénétrable pesait sur l'esprit tel un fardeau qui jamais ne s'allège.
- Toujours cette volonté de fer, même dans la mort.
- Toujours ce tempérament rêveur, même dans la vie
Un jour, mon cher frère, je t'enseignerai la peur.
- Qu'as-tu fait ? demanda-t-il, le regard rivé sur la sanguine.
Tol'chuk toisa le cadavre de l'assassin de son père.
- Justice, repondit-il.
Il n’y avait rien d’infâme en elle. C’était juste une femme qui possédait un pouvoir égal - voir supérieur, par certains aspects - à celui des hommes
- Toujours cette volonté de fer, même dans la mort.
- Toujours ce tempérament rêveur, même dans la vie. (…)
Ils étaient si semblables et pourtant si différents.
Je l’ai décrite comme une cabotine et une prophétesse, une fossoyeuse et une messie, une héroïne et une scélérate. En réalité elle était toutes ces choses et elle n’en était aucune. Elle était, tout simplement, une femme.
Son histoire est sur le point de commencer : l'histoire de celle dont la venue fut prédite par un mage mutilé, l'histoire de celle qui allait dévorer l'âme du monde.