Chroniques de l'île perdue

Pour la forme, j'adhère complétement comme d'habitude. Tellement de charmants détails, c'est à apprécier lentement pour ne rien rater et la colorisation est splendide. C'est également un très bel « objet » livre. En ce qui concerne le fond, il faut se laisser porter par le côté onirique du scénario de Loïc Clément. le thème du lien entre un frère et son aîné est traité de manière originale. Cela peut déstabiliser les habitués du duo !

L'auteur explore avec sensibilité les cicatrices profondes que peuvent laisser les expériences de l'enfance, en se concentrant particulièrement sur l'impact des taquineries du grand frère. L'approche, empreinte de rêverie et de symbolisme, confère une dimension poétique et émotionnelle à l'ensemble de l'oeuvre.

Malheureusement j'ai trouve que l'histoire n'était pas toujours tres claire, et la nature onirique du récit en particulier peut rendre la compréhension complexe, surtout pour des lecteurs plus jeunes. Les nombreux méandres scénaristiques peuvent susciter des interrogations et nécessiter une lecture attentive.

J'ai beaucoup aimé me plonger dans ce graphisme riche en couleurs, en motifs et en détails mais le contenu de l'histoire m'a semblé plus fou et artistique. La poésie n'a pas marché à 100% pour moi, l'univers est bien plus sombre que peut faire penser la couverture et le style, jeunesse. C'est un chouia glauque et complexe pour de la BD catégorisée jeunesse.

Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh… ce livre est catégorisé comme jeunesse mais il est vachement complexe ! Je l'ai pris à la bibliothèque parce que les dessins me faisaient penser à des livres que je lisais (et qu'on me lisait) quand j'étais petite. J'avais envie de retrouver un peu cette magie. À la place, on se retrouve avec un univers assez noir voir glauque et sanglant à certains moments et surtout difficilement compréhensible pour un adulte alors j'imagine même pas pour un enfant.

Il y a plusieurs thématiques qui sont abordées comme la peur, la colère, le sentiment d'abandon et l'espoir. Certaines sont abordées de manière plus profonde comme la peur et cela donne des illustrations très sombres voire un peu flippante et qui rend très mal à l'aise. Les illustrations font très enfantines, elles sont colorées et douce sauf pour les planches liées à la peur et aux cauchemars.

L'histoire est intéressante mais je pense qu'une lecture ne suffit pas pour appréhender tous les aspects. Malgré tout je trouve qu'elle est construite bizarrement. Parfois on ne comprend pas le lien entre 2 planches, c'est assez perturbant. Et la fin fait très onirique.

Sacha est le grand frère de Charlie. C'est agaçant et les parents qui lui mettent toujours ce rejeton dans les pattes.
Une histoire illustrée sur les sentiments cachés. le rôle de chacun face à la famille.
Mais Sacha et Charlie sont séparés lors d'un naufrage en mer. Sacha s'aura-t-il prendre son rôle de frère à coeur. Et Charlie trouvera-t-il la solution pour sortir de ce monde rempli d'agressivité. Les monstres d'émotions contre deux enfants et les gardiens, qui triomphera...
Un livre qui révèle les comportements des fratries dans un style graphique très doux.

Ecco… io che ho sempre desiderato avere un fratello o una sorella, non ne sono più tanto convinta dopo la lettura di qs bellissimo album illustrato…
#chroniquesdelileperdue mostra con fantastici disegni tutta la complessità di un #rapportofraterno : dall' #odioamore, alla #gelosia , dalla #protezione all' #opposizione passando dai rapporti #madrepadre complicati, tutto è affrontato in tavole dallo stile fantastico e delizioso, piene di colori zuccherini che contrastano atrocemente con i temi #angoscianti & #ansiosi della storia. Lettura consigliata ai #figliunici ( come me!), ma la eviterei per i #fratelliminori !!!
Un bel libro interessante di #loicclement & #annemontel edito dalle #editionssoleil .

Charlie et son frère se retrouvent sur une île après le naufrage de leur navire. L'île est peuplée de créatures dangereuses et ils ont été séparés. Ils doivent comprendre comment venir à bout de ce mal.
Le dessin est très beau, la représentation du mal et des peurs enfantines est réussie. Et à la fin, l'espoir est permis.

Le duo Clément-Montel nous propose une fable onirique profonde sur les relations fraternelles : que retient-on vraiment de son histoire commune avec son frère ou sa soeur ? qu'est-ce qui prend le plus de place de nos coeurs ? la violence des vacheries et de la domination imposée par le plus grand ? ou la douceur des joyeux souvenirs ?

Ca, c'est le niveau de lecture supérieur, l'aspect psychologique. Parce qu'on peut aussi lire cette BD comme une quête effrénée pour retrouver l'autre, une aventure rythmée avec des monstres (des doudous maléfiques quand même !) sur une île fort étrange. Il y a d'ailleurs un côté Lost, avec cette île transitoire qui représente un personnage à part entière.

Dans les deux cas, on savoure les belles illustrations à l'aquarelle, qui parviennent à faire cohabiter la douceur et la noirceur. Certes, on finit la lecture avec des interrogations restées en suspens mais est-ce bien problématique ? L'île garde ses mystères...

Contrairement aux autres titres signés Clément-Montel, je n'avais pas du tout entendu parler de celui-ci avant de tomber dessus en fouillant dans le catalogue de ma bibliothèque.

Deux frères – Sacha, l'aîné, et Charlie, le cadet – sont en croisière avec leurs parents quand le navire sur lequel ils ont embarqué fait naufrage. Tous deux échouent alors sur une île peuplée d'êtres étranges aux intentions parfois diaboliques.

Une fois n'est pas coutume, j'ai ici eu un peu plus de mal à rentrer dans cette histoire. Un peu déboussolée par le côté onirique – qui a parfaitement raison d'être –, je n'ai pas immédiatement vu le but de cette histoire apparemment très décalée.
Heureusement, les choses se sont remises en ordre dans ma tête et je me suis une nouvelle fois retrouvée face à un texte intéressant qui, un peu comme dans le petit roman du Temps des Mitaines, raconte les souffrances d'un enfant. Donne vie à ses terreurs, à sa tristesse, à ses angoisses, à sa solitude. Démultiplie les pires moments de sa jeune existence. Et ouvre les yeux d'un grand frère parfois si accaparé par sa propre vie qu'il en oublie un peu que son petit frère a besoin de lui.
Le tout reste parfois perturbant et un peu flou, d'où l'absence de coup de coeur pour cet ouvrage. Néanmoins, c'est une atmosphère qui correspond bien à cette histoire qui met en scène le cheminement intérieur des personnages.

Comme toujours, les planches soignées d'Anne Montel nous emmènent sur cette île fantastique. Ses couleurs marquées – qui m'ont toutefois un peu moins séduite que d'ordinaire – et la diversité fascinante des paysages proposés sont parfaitement contrebalancées par les faciès sombres et terrifiants des créatures qui peuplent l'île. Certaines cases se révèlent troublantes par la malveillance qui se dégage de certains antagonistes.

Sous cette apparente aventure, ce roman graphique dévoile une vision poétique et cauchemardesque des peurs enfantines et les relations conflictuelles entre frères (mais ça marche aussi entre soeurs…). Nous sommes un peu moins dans la mignonnerie irrésistible qu'à l'accoutumée, tant dans l'intrigue que dans les illustrations, mais c'est toujours du beau travail, bien pensé.
Lien : https://oursebibliophile.wor..

Magnifique album de B.D. soigné et travaillé, offrant de belles pages peintes et une sublime couverture qui m'a attirée sitôt mon oeil l'ayant aperçue…

L'histoire évoque les peurs enfantines et les cauchemars qui, s'ils ne sont pas traités, peuvent provoquer une névrose. En utilisant l'élément fantastique, le message devient quelque peu onirique mais tout aussi efficace à mon sens.
On se laisse embarquer facilement sur cette île perdue même si l'on ne comprend pas tout de suite de quoi il retourne. le dessin peint aide à se fondre dans ce décor.
Ce récit m'a fait ressentir un certain malaise (qui me semble normal étant donné la thématique) tout en me fascinant par la beauté du décor. Les personnages sont également touchants et possèdent une vraie part d'humanité.
Je note qu'il n'est pas « jeunesse ». Je n'hésiterai pas à le proposer néanmoins, bien que je me demande s'il serait compris facilement par un jeune lecteur. Il comprendrait au moins à son niveau même si ce n'est pas dans la totalité du propos. Au moins avec ce livre on s'évade, on voyage, on « sort » de son quotidien tout en réfléchissant sur sa propre expérience.