Les jours sucrés

Graphiste à Paris, Églantine reçoit un appel d'un notaire. Celui-ci vient lui annoncer la mort de son père, Eugène, qu'elle n'a quasiment pas connu, et que certains papiers doivent être signés. La voilà contrainte de se rendre à Klervi, petit village breton où elle a passé sa plus tendre enfance et qu'elle n'a pas revu depuis l'âge de 8 ans, l'année où son père a foutu sa mère et elle dehors. Une fois arrivée, c'est la pluie qui l'accueille. Elle se rend aussitôt chez le notaire qui l'informe ainsi qu'elle hérite de la boulangerie, "Brav Eo". La jeune femme compte bien la revendre et quitter au plus vite Klervi. Avant cela, elle se rend dans la boutique et croise alors en chemin Gaël, un ami d'enfance...

En revenant dans sa Bretagne natale, la jeune Églantine ne se doutait pas un seul instant combien ce retour aux sources allait bouleverser sa vie. Au travers le livre laissé par son père, elle va découvrir peu à peu l'homme qu'il était. Dans cet album sucré et tendre, Loïc Clément aborde différents thèmes tels que l'abandon, la filiation, les secrets familiaux... En 8 chapitres aux titres évocateurs tels Madeleine, Opéra ou Éclair, l'auteur nous emmène au fin fond de la Bretagne et nous offre un scénario touchant et débordant d'amour. Les personnages sont très attachants, notamment Marronde, cette tante un brin fantasque et les chats qui parlent. le dessin aéré, dépourvu de tout cadre, au trait simple mais efficace d'Anne Montel, colle parfaitement à cette petite histoire.

Jolie BD feel-good gourmande !
L'intrigue n'est pas nouvelle mais est traitée avec beaucoup de douceur et une chouquette d'humour ! 🥐
Les dessins sont tendres comme une brioche sortant du four et fleurent bon les souvenirs d'enfance ! 🍞
Mention particulière pour tata Marronde, bonne du bon pain !🥖
Laissez-vous tenter par ce voyage pour Klervi avec Eglantine et Gaël, à la découverte de "Brav eo" et ses douces effluves de pâtisseries 🍪 🥧☕

Si j'ai adoré les illustrations, je suis en revanche plus partagée en ce qui concerne l'intrigue. J'ai trouvé celle-ci assez clichée et plutôt prévisible. La fille de la ville, pressée et égocentrique, contrainte de retourner dans sa province natale, paumée mais pleine de charme, et qui finit par s'y installer... Avouez qu'on a déjà vu plus original. L'histoire est ni plus ni moins celle d'un retour aux sources, un adieu à la ville bruyante pour la belle campagne, avec tous les clichés qui s'y rattachent.

La BD est pleine d'humour, j'en conviens (les scènes avec les chats sont hilarantes, tout comme celles avec la tata Marronde), mais elle est aussi bourrée de bons sentiments, au risque d'en devenir légèrement écoeurante. Un peu comme lorsqu'on mange trop de sucreries... L'optimisme de l'histoire est certes rafraîchissant et tendre, mais il n'est pas tout à fait crédible, à l'image d'Églantine qui, du jour au lendemain, devient une pâtissière émérite. le commerce à l'abandon qui reprend vie, l'ami d'enfance oublié qui devient l'amoureux tant espéré etc. La vie est belle, quoi ! On a envie d'y croire mais c'est un peu trop mielleux pour moi.

En résumé, je dirais que les illustrations sont vraiment à croquer mais que l'histoire manque de profondeur. Dans "Les jours sucrés", les gens de la ville sont égocentriques et pressés, et ceux de la campagne, solidaires et enjoués ; ce qui, entre nous, n'est pas totalement faux mais aurait mérité bien plus de nuances.

Histoire gentillette qui manque d'un je ne sais quoi ! Thème vu et revu d'un retour aux sources. Eglantine, pas bien dans sa peau, apprend le décès de son père qu'elle n'a pas vu depuis l'âge de 8 ans, suite à la séparation de ses parents. Déplacement en Bretagne pour l'héritage de la boulangerie. Découverte du carnet de recettes où sont mêlées des souvenirs de son père qui lui révélera un homme différent de la description faite par sa mère. Il y a l'instituteur, ancien camarade d'enfance dont on devine la suite. Et la tante pâtissière qui ne parle plus contrairement aux chats, qui eux, ont des dialogues drôles. Les dessins sont doux et colorés comme des gâteaux.

voici une de ces histoires qui réchauffent le coeur et qui font sourire.
Une histoire jolie et pleine de bons sentiments.
C'est tout mignon, ça donne presque envie de laisser tout derrière nous et de partir reprendre un commerce en Bretagne, de rencontrer le grand amour en la personne d'un homme parfait mais au coeur brisé et qui ne demande qu'à nous aimer, de relancer l'économie de toute une région et de combattre les multinationales.
Bon, une fois qu'on referme le livre, on ressent surtout que c'est convenu, que c'est bourré de trucs déjà vus 100 fois et que ça ne laissera certainement pas un grand souvenir... mais ça fait du bien au moment où on le lit.
Les personnages sont des poncifs mais certains sortent un peu du lot (les chats et la tante sont vraiment supers).
Le dessin est sympa quoique un peu inégal. La mise en page est assez sympathique, très dynamique.
A lire en mangeant une bonne pâtisserie.

Les jours sucrés marquent encore une lecture axée sur les secrets de famille qui peuvent faire beaucoup de dégâts par la suite. Une citadine à savoir Eglantine hérite d'une boulangerie perdue dans un village breton mais elle ignore que c'est là-bas que se situe son bonheur.

C'est un récit plutôt classique qui n'apportera rien de nouveau. Cependant, c'est frais et aéré notamment dans un dessin assez épuré. La lecture a plutôt été assez agréable. Il y a certes quelques longueur mais rien d'infranchissable.

Au final, c'est léger presque aérien et cela fait parfois du bien. Cependant, attention au sucré car cela fait grossir.

Jolie petite histoire de facture assez classique quant au récit, mais plus sophistiquée quant à sa mise en dessin.
Eglantine, illustratrice, hérite du père qui l'a abandonné une boulangerie au fin fond de la Bretagne. Croyant régler au plus vite cette histoire, elle se rend sur place. Là, elle se retrouve confrontée à un passé très différent de celui auquel elle croyait et surtout à une galerie de personnages, où chacun joue un rôle bien précis.
Des dessins patte de mouches et des couleurs pastel renforcent un peu plus encore l'aspect guimauve de l'entreprise, rythmée par des recettes de pâtisserie de l'aïeul. Une vieille tante faussement indigne et une troupe improbable de chats plus ou moins errant ramènent heureusement un peu de piment à ce qui aurait pu être une simple sucrerie.

J'ai été attirée par ce titre parce que j'en avais lu beaucoup de bien et que les dessins me semblaient très beaux. Et, en effet, j'ai adoré le trait fin d'Anne Montel et toutes ces couleurs. En quelques traits, elle nous fait entrer dans le monde d'Eglantine.
J'avoue avoir par contre été un peu déçue de l'histoire en elle-même, plutôt attendue et sans grande originalité.
L'humour est par contre bien présent, notamment à travers la présence de chats, qui commentent la vie des humains et ne pensent qu'à manger.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..

Sentiment partagé au sortir de ma lecture, car j'ai un avis réellement mitigé. Après le très bon "Le Temps des mitaines", c'est avec envie que je me plongeais dans cette nouvelle création de Loïc Clément et Anne Montel. Verdict : moyen. Je n'ai pas adhéré à l'histoire la trouvant par moment mièvre, plate voir même vide. Une petite déception que rehausse tout de même le dessin lumineux, les intermèdes de chapitres avec les chats, les titres reprenant des pâtisseries ou des gâteaux et les lectures du carnet.

Je ne me suis pas ennuyé, l'humour et le savoir-faire faisant son ouvrage mais cela manque de rythme et de panache, le récit ronronne sans vraiment prendre son envol. L'histoire parait souvent convenue, peu surprenante et les personnages manquent de profondeur. le parti pris d'écrire une histoire optimiste et pleine de bons sentiments peut fonctionner à moins de ne pas oublier d'en éviter les écueils. J'en attendais peut-être trop.

A noter une couverture accrocheuse qui appâte le lecteur !

Une mignonne histoire qui tourne autour de la famille, l'amour, la destinée, les choix de vie, la ville vs la campagne... bref rien de très très original si ce n'est dans la manière de mettre en scène et en dessin.