Les jours sucrés

"Les jours sucrés" est un gentil petit feelgood grâce auquel je viens de passer un très bon moment.

À la mort de son père, qu'elle n'avait plus vu depuis ses huit ans, Églantine hérite de sa boulangerie, située dans un petit village de Bretagne. C'est avec beaucoup d'appréhension et de colère qu'elle délaisse sa vie parisienne mouvementée le temps de tout remettre en ordre. de fil en aiguille, grâce au journal de son père, les souvenirs remontent, en même temps que la nostalgie de son enfance. Plutôt que de vendre, elle décide de reprendre le flambeau. Elle atteindra son but grâce à sa tante Marronde, son ami d'enfance Gaël, et son amie parisienne Mei.

Les personnages, au caractère travaillé, sont tous attachants. J'ai adoré le côté fantasque de la tante Marronde, l'enthousiasme de Gaël et la personnalité bien trempée d'Églantine. J'ai également adoré les chats qui errent autour de la boulangerie. D'un sujet assez triste, qu'est le deuil d'un père perdu de vue depuis vingt ans, Loïc Clément l'aborde avec douceur et humour, avec plein de belles émotions.

Les dessins d'Anne Montel, hors cadre, non compartimentés, sont simples mais efficaces, et aussi doux et tendres que l'histoire. Ce côté "aéré", ainsi que le fait de se focaliser essentiellement sur les personnages et leurs répliques, donnent le ton. C'est frais, léger, dynamique.

Nous avons là un joli roman graphique, pétillant, drôle, touchant, qui met le sourire aux lèvres et rend de bonne humeur.

Voila une lecture qui met du baume au coeur, une lecture facile, légère mais qui fait du bien.

On fait la connaissance d'Églantine qui retourne dans son village d'enfance après la mort de son père qu'elle n'a pas vu depuis des années. Elle hérite de la boulangerie de ce dernier et décide de quitter Paris pour reprendre le flambeau.

C'est drôle, c'est frais, ça me met l'eau a la bouche et les dessins sont très beaux. On passe un bon moment avec Églantine, Gaël et surtout la tante d'Églantine qui est a mourir de rire.
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Une jolie bande dessinée dans laquelle une jeune fille va changer de vie et tout remettre en question à la suite d'un héritage. Elle va quitter la ville et son job de graphiste pour devenir boulangère dans un petit village.
Les dessins sont doux, le thème est mignon, dans la mouvance "développement personnel", ça se lit vite et bien mais c'est un peu trop léger et trop peu crédible pour rester dans les mémoires.

Verdict :
“Les jours sucrés” est une bouffée d'air pur, ce genre de lecture légère qui a le mérite de vous décrocher un sourire ou de vous émouvoir sans jamais tomber dans le “trop”.

L'histoire d'une jeune femme banale, ou plutôt non, d'une jeune femme normale, dans un monde normal, les événements qui vont lui arriver ont tout du quotidien de chacun d'entre nous et c'est là que l'histoire a de l'intérêt car beaucoup de lecteurs(trices) vont pouvoir s'identifier.

Les différents personnages sont travaillés à l'image du récit, des êtres normaux mais ayant chacun une psychologie différente, des métiers que l'on pourrait tous faire, chacun avec ses humeurs, son lot d'empathie ou sa mauvaise fois.
On y retrouve également une Tante super drôle de par ses attitudes (sans exagérations), un petit groupe de chats trop sympa (dont on lit leurs pensées), le copinage, l'amour, la joie, la déprime, la nostalgie et la quête identitaire, entre autres.

Graphiquement ce n'est pas super beau mais il y a une “patte” reconnaissable qui aide à oublier le côté simplet des dessins, la colorisation est sympa car assez diluée tel une aquarelle et c'est assez charmant.
La mise en page est super originale avec peu de cases ou de bulles de BD, une anarchie organisée qui donne envie de lire.

En conclusion une bande dessinée en un seul volume (c'est appréciable), qui n'en met pas plein la vue mais qui a le mérite d'être originale dans sa mise en page et dans la façon d'amener le lecteur dans une histoire réaliste et simple à laquelle nous pourrons nous identifier.

Voir l'article sur mon blog :
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J'aime les histoires de baston, avec de la testostérone, des fusillades, de l'action virile, non, les histoires d'amour ce n'est pas pour moi, c'est pour les gonzesses… Normal, je suis un mec quoi !
Alors s'il vous plait, n'allez pas répéter à tout le monde que j'ai aimé cette petite bleuette si charmante, n'allez pas répéter que cette lecture m'a fait du bien, que ce petit aspect bucolique m'a touché (en Bretagne en plus), n'allez pas répéter que ce graphisme léger, simple et en douceur m'a convaincu, n'allez pas répéter que ce romantisme m'a ému, n'allez pas répéter que c'était bon.
Pour conjurer le sort, je vais maintenant lire une bande dessinée avec quelques bons gros massacres.

Des dessins légers et précis, aquarellés pour raconter l'histoire d'Eglantine. Une jeune femme qui quitte son quotidien citadin pour régler ses affaires suite au décès de son père. Un père quitté il y a 20 ans sur qui on lui a raconté une version de 'histoire. Elle y aller et régler ces affaires dans la journée, mais le passé la rattrape malgré elle. Lecteur, on n'a aucun mal à s'attacher à Eglantine et les révélations à rebondissement auxquelles elle va faire front. Les jours sucrés...un titre alléchant!

Voilà une jolie BD sans prétention, prise au hasard des étagères de la bibliothèque de ma ville. J'ai bien aimé le titre, la couverture, les dessins fins et travaillés, la mise en page originale, et me voilà partie pour un doux moment de lecture, et un beau voyage en Bretagne.

Eglantine est graphiste à Paris, et sa vie roule pas si mal le jour où le notaire de Klervi l'appelle pour lui annoncer le décès de son père. Elle doit partir dans ce petit village de Bretagne - où elle a vécu son enfance jusqu'à son départ précipité à 8 ans - pour régler la succession. Une affaire vite menée, hop, une signature, la vente de la boulangerie et la jeune femme va reprendre sa vie parisienne. Oui mais... c'est sans compter sur sa tante Marronde, son ami d'enfance Gaël, et surtout, surtout... les carnets intimes de son père dans le grenier. Et si, finalement, la vie n'était pas aussi simple que sa mère lui a raconté? Si, finalement, ce n'était pas lui qui les avait mises dehors toutes les deux?

C'est une très belle histoire, très fraîche, comme un "feel good" en BD, tout léger mais fin et qui fait du bien. J'ai adoré les dessins, d'une naïveté subtile et pleins de tendresse.

Eglantine a 28 ans et graphiste. Elle apprend un jour que son père qu'elle n'a pas revu depuis 20 ans vient de mourir et lui a légué sa boulangerie, au fin fond de la Bretagne. Elle y va pour signer les papiers et vendre la maison, mais va retrouver un ancien ami d'enfance devenu instituteur et sa vieille tante, devenue muette.

Petit à petit elle va se rendre compte qu'il s'agit là d'une occasion unique pour laisser tomber la vie parisienne et réaliser son rêve !

Une jolie histoire avec de beaux dessins, très tendre, assez drôle aussi (notamment avec la tante et les chats).

Une BD à découvrir !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..

Un roman graphique gentillet où une femme moderne "typique", toujours surbookée et coincée dans une vie matérialiste et superficielle redécouvre la vie en renouant avec sa campagne d'origine suite à la mort d'un père dont elle sait peu.
Pas mal de clichés et pas de grandes surprises, mais j'ai trouvé cette histoire très agréable à suivre, sans prise de tête et certains personnages très sympathiques, notamment la tante. Aucun regret de l'avoir lu, ça fait du bien parfois de se laisser aller et de prendre les choses comme elles viennent, sans se torturer les neurones et juste par plaisir. Finalement "Les jours sucrés" n'a pas volé son titre.

J'ai beaucoup aimé cette B.D. Les dessins m'ont un peu moins plu que l'histoire en elle-même et ses personnages plus attachants les uns que les autres, à commencer par l'héroïne, une jeune qui doit se confronter à son passé lorsqu'elle hérite de la boulangerie de son père qu'elle n 'avait pas vu depuis vingt ans. On la voit évoluer tandis qu'elle apprivoise une histoire dont elle ne connaissait que la version teintée de mauvaise foi de sa mère.

J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire d'amour qui fait suite aux retrouvailles de la jeune femme avec son ami d'école qui ne l'a jamais oubliée. Cela rajoute encore à l'atmosphère tendre et mélancolique du récit, où les souvenirs du passé ne sont pas tous si doux même s'il est nécessaire d'y faire fasse pour aller de l'avant.

A noter que l'histoire se déroule en Bretagne, mais on est loin des clichés habituels : pas d'agriculteurs, de folklore, de touriste ou de spécialités culinaires (dans une boulangerie, on aurait pu s'attendre à du kouign-amann ou des crêpes...). Non ici, on a un village frappé par le chômage suite à la fermeture de la raffinerie pétrolière qui fournissait des emplois à la plupart des employés ; un village menacé par la désertification et les rêves d'expansion d'une société viticole qui rachète les maisons une à une... Pétrole et vigne, quand je disais qu'on est loin des stéréotypes bretons…