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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le début de ce thriller psychologique est étonnant, déroutant, il repose sur une série de longues lettres qu'Antoine écrit à différentes personnes, on ne comprend pas tout de suite qui elles sont. Ce qui dans ces lettres est marquant c'est que l'auteur ne ne fait pas que nous raconter une histoires, des faits. Il nous raconte des sentiments, des émotions, des ressentis, avec des mots, des phrases et un ton que l'on n'est plus habitués à lire dans ce type de roman.

Puis, comme si on ramassait les cartes pour les redistribuer, tout ce que vous pensiez avoir compris est remis en cause.

Un roman psychologiquement déroutant, c'est ce que voulait l'auteur et il y est parvenu...
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Le Serment du Passeur/Frédéric Clémentz
Un passeport pour la lumière.
Quoique je ne sois pas un grand amateur de thriller de ce genre, je dois avouer que j'ai été immédiatement séduit et même conquis par le style de Frédéric Clementz qui a su très vite me faire entrer dans cette histoire à couper le souffle.
Oui, la forme, la construction habile et le style : les ingrédients qui ont permis au fond de prendre toute sa dimension. Un style riche, percutant, trivial et tranchant comme une lame.
Le fond : une histoire qui commence par une séries de lettres qu'Antoine écrit à des destinataires hypothétiques, des confidents imaginaires, des personnages fantomatiques quasiment irréels, des alter ego en fait. On se demande un temps qui sont ces ombres, ces personnages. Je n'en dirai pas plus afin de respecter l'intrigue.
On est un peu désorienté au début et même en cours de lecture parfois lors des transitions notamment, mais l'habileté que l'auteur a apporté à la construction apporte la lumière au bon moment : on se pose bien des questions et toutes dévoilent leur réponse au fil du récit au moment voulu.
Lé récit est puissant, ahurissant et hallucinant. Avec des passages littéralement jubilatoire, comme celui avec Froz. Ou bien plein de tendresse et de sexe comme avec Salomé. Une histoire folle et terrifiante, un cauchemar.
La plus grande surprise et une parfaite originalité interviennent dans les derniers chapitres qui estompent la sensation de malaise face à cette histoire qui dérange, qui bouscule, qui déroute, qui malmène, qui décoiffe : une chute inattendue et bien imaginée. Une imagination incessante et sans limite pour un livre qui cogne, qui vous donne envie de hurler.
Un premier roman prometteur mais déjà une réussite, récompensé par un prix bien mérité.
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Au début cette histoire est déprimante, désespérante de violence et de rancune. Après quelques lueurs d'espoir arrive l'horreur ; j'ai été à deux doigts d'arrêter là ma lecture mais j'ai résisté, happé par le talent de Frédéric Clémentz... et j'ai bien fait. Enfin, une surprise nous est réservée propre à nous redonner confiance en l'humanité.
A lire si vous n'êtes pas trop déprimé.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Frédéric Clémentz pour sa confiance et l'envoi de son roman fort intriguant.
De fait, quand je l'ai commencé, jamais je n'aurais imaginé que ma lecture serait aussi déstabilisante, bouleversante, flippante même.
Dès le premier chapitre, nous sommes secoués par l'horreur, la souffrance que vit cet enfant de 15 ans à peine.
L'empathie pour Antoine est immédiate, totale. le coeur serré, nous nous demandons : comment peux-t-on se remettre d'une telle chose ? Comment va-t-il s'en sortir ?
Et c'est ainsi que, presque à notre insu, nous sommes embarqués, happés dans une histoire au rythme haletant. Les pages se tournent frénétiquement, ballottés par les nombreux rebondissements que l'auteur a pu concocter...
La suite sur mon site :)
Lien : http://libres-ecritures.com/..
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L'histoire : Antoine Drévaille la trentaine, sourd de naissance, a écrit une lettre, une confession qu'il adresse à son violeur, l'ogre qui a avalé sa vie il y a dix-neuf ans, à la cimenterie de la Touzelle. Il avait quinze ans, l'autre quatre de plus. le furieux, c'est Obringer. Cette lettre, il veut que Cynthia, sa merveille, celle qu'il aimait, et qu'il n'a pas revue depuis des lustres, la lise à voix haute dans les calanques de Cassis pour purifier sa saleté, exorciser son mal et noyer sa douleur. Cynthia, c'est la soeur d'Obringer. …

Ce qui m'a accrochée chez Clémentz – outre le fait que cette histoire est bonne, bien menée, la chute est surprenante, inattendue, et les personnages forts- c'est l'écriture. Il a une écriture qui décoiffe, une écriture où les mots, comme il le fait dire à un de ses personnages, où les mots ne sont pas éduqués, où les mots sont LIBRES. Ses mots, il les dégueule et vous les recevez en pleine tronche. Ils sont violents, ils bousculent, ils dérangent, ils ont une odeur parfois, on les sent, on les ressent, ils sont forts ses mots. Et ce que j'aime à leur lecture, c'est la musique, car on entend la musique des mots de Frédéric Clémentz et je me suis d'ailleurs surprise, par moment, à les lire à voix haute, pour mieux les entendre.

En parcourant le site de l'auteur, j'ai lu le commentaire désobligeant-le seul d'ailleurs- d'un individu qui semble-t-il n'avait pas apprécié la lecture des premières pages du roman. Il comparaît son écriture à celle d'un auteur qu'il déteste vraisemblablement, et que moi j'affectionne, il parlait de Louis-Ferdinand Céline. Cet internaute malpoli, sans le savoir, lui faisait un compliment, un honneur même. Comparer son écriture à celle de Céline, c'est pas rien! Céline qui les dégueulait les mots, les inventait aussi et que leur musique est belle… C'était peut-être un sale type mais il écrivait bien.

Pour conclure, je n'ai qu'un mot… Je suis sous le charme de cette plume. Alors, un conseil, lisez le serment du passeur, vous ne serez pas déçus.

Je remercie l'auteur de m'avoir adressé un exemplaire de son roman et de m'avoir fait confiance. Ce fut un plaisir.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, sombre et dérangeant, car on aime le personnage principal, on souffre avec lui et on comprend ses actes. Puis j'ai été étonnée du chapitre 7 , c'était véritablement une bonne surprise. J'aime beaucoup ce sujet. Et le dernier chapitre m'a scotchée, le livre n'était pas terminé !
Ce livre m'a tenue en haleine d'un bout à l'autre. Je ne me suis pas ennuyée même si j'ai eu peur en voyant des grands paragraphes de description. Ils sont finalement très intéressants et utiles pour bien comprendre les sentiments des personnages. J'ai adoré ces multitudes de représentation pour expliquer une même chose.
Merci Frédéric pour ce bon moment !
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Un grand merci à Frédéric Clémentz pour m'avoir proposé son livre. =)

Bien entendu comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai été attirée par la couverture et la quatrième de couverture de ce roman. Je l'ai déjà dit, je dois être un peu psychopathe sur les bords puisque dès qu'il s'agit d'histoires de tortionnaires ou de thrillers glauques, je suis preneuse !

En l'occurrence, nous suivons Antoine Drévaille et apprenons son expérience traumatisante durant laquelle le grand frère d'une amie l'a plus que malmené. Afin d'exorciser sa douleur et tourner la page, il décide de lui écrire une longue lettre.

Par la suite, Antoine retrouve cette amie devenue peu à peu le grand amour de sa vie jamais assouvi, et cette dernière va lui faire une confession qui va tout bousculer dans sa tête en lui apprenant la mort de son frère des années auparavant.

A ce moment-là, Antoine perd pied et prend la réalité en pleine figure. le jeune garçon pratiquement sourd envoie alors tout balader pour se recentrer sur lui-même. C'est ici que j'ai été un peu perturbée, mais agréablement surprise. Si en effet ça peut paraître déroutant de pouvoir considérer quelqu'un comme toute sa vie et du jour en lendemain ne souhaiter qu'une chose, s'en débarrasser, je me suis reconnue dans cette manière un peu lunatique de gérer ses sentiments.

De là, c'est l'escalade et la folie qui commence à s'insinuer dans le récit. Récit dont l'écriture est très agréable à lire au passage.

Alors qu'on pourrait s'attendre à le trouver soulager, il semble noyé, effondré, et c'est comme si l'emprise de son tortionnaire allait prendre le dessus pour l'influencer et faire de lui un monstre à son tour.

De rencontres en rencontres, de morts douteuses en morts douteuses, on commence à se questionner sur Antoine dont l'entourage disparaît peu à peu de manière plutôt louche… Jusqu'à ce qu'il reconnaisse de lui-même avoir pris la fonction de « passeur », qui libère les gens qu'il aime de cette vie trop dure à affronter. Mais Antoine ne s'en prend pas à n'importe qui, et pas sans raison. Des malades, des personnes fragiles, qui ne trouvent plus de bonheur dans leur vie…

En bref, nous avons affaire à un psychopathe. Un psychopathe qui pense être un sauveur et ne comprend pas pourquoi ce qu'il fait est considéré comme mal. Un psychopathe au cerveau complètement retourné, ce qui rend le tout parfois dur à suivre… Mais c'est juste génial d'être paumée dans le récit comme ça. Est-ce lui qui l'a fait ? Qu'est-ce qui lui arrive ? Parle-t'on bien du même personnage depuis le début ?

Et à la fin, tout est bousculé. Impossible de spoiler sur cette fin, donc je n'en dirai pas plus, mais jusqu'au bout tout change, et finalement on se rend compte que le thème abordé dans ce roman est vraiment intéressant, dommage qu'on en parle si peu.

Certains pourront dire que c'est un peu facile comme fin, mais ça ne m'a pas dérangée puisqu'elle sert bien l'histoire.

Un bon moment de lecture !

Chroniques Livresques



En deux mots

Un thème abordé plus qu'original !

Une écriture fluide et une histoire passionnante.

En résumé, un thriller efficace et qui sort des sentiers battus.

[Informations livre : Frédéric Clémentz le Serment du Passeur | Auto-édité | Thriller | 190 pages | 13.90€]
Lien : http://www.chroniques-livres..
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Avec ce roman, l'auteur nous intrigue, nous questionne mais surtout nous désarçonne. C'est un thriller dérangeant dans lequel Fréderic Clément entretient une confusion perturbante et envahissante.

Le récit est sombre, décadent, chaotique, on plonge dans un esprit pervers qu'a pu provoquer une épreuve traumatique. L'intrigue est troublante, déroutante, il y a un je ne sais quoi qui nous rend mal à l'aise, suscite notre intérêt...

L'auteur nous prend à mal, nous toise et tente de nous mettre dans la confidence. L'écriture est alambiquée, fascinante, brute. Quoi penser de ces meurtres perpétrés, de ces souffrances évoquées et de ces lettres qui sonnent comme des aveux ?

Qui est Antoine Drevaille ?

Un romancier, un écorché, un meurtrier ?

Notre lecture a du mal à faire sens, l'auteur use d'une imagination débridée pour nous malmener et nous prendre au piège. Imperturbable, nous avançons dans une nuée de brouillards jusqu'au dénouement final. Hagards, hébétés, nous n'en revenons pas, les mystères s'éclaircissent... Tout se tient, c'est indubitable.

Bravo, le suspens est bien entretenu, c'est habile et original.

Je valide et je recommande. Une belle découverte !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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