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4,23

sur 904 notes
[Lu en 2019]
La science-fiction et le jeu vidéo ne sont pas mes domaines de prédilections mais allez savoir pourquoi j'ai définitivement adoré ce livre !
J'ai bien aimé les personnages même s'ils sont un peu "cliché" mais l'histoire est absolument démente. N'ayant pas de culture jeux vidéo, je n'ai pas aussi bien apprécié les références (bon j'en connaissais quelques unes tout de même comme Pac-man) mais elles ne gênent pas non plus monumentalement la lecture !
C'est un livre, au delà du fait qu'il soit très divertissant, qui fait longuement réfléchir sur l'avenir puisque la réalité virtuelle fait de plus en plus partie du monde actuelle.
Un livre que je conseille à tous et qui est très addictif !
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Véritable hommage aux années 80 et à la culture dite "geek". Ce livre offre une aventure originale dans monde dévasté par la misère où, la seule solution pour ne pas sombrer, consiste à s'immerger dans une sorte de MMORPG hyper-sophistiqué.

Le héros est un gars sans argent, esseulé et asocial mais qui est hyper-doué dans le domaine du jeux vidéo et de la culture des années 80. Véritable encyclopédie, il a trouvé le moyen d'échapper à sa misérable existence en passant sa vie dans ce jeu dont il connait tout. Mais sa partie la plus importante va l'amener à faire ce qu'il n'a jamais fait, à surmonter ses peurs et à risquer sa vie pour la gagner...

L'histoire se développe donc essentiellement dans ce jeu mais pas que...Et même si la fin n'est pas d'une grande originalité (contrairement au reste du bouquin), elle fait passer un message qui m'a beaucoup parlé !

Livre que je conseille donc aux personnes qui aiment l'aventure et/ou les jeux vidéo, mais aussi les années 80 car ce livre est bourré de références à ces années là ; films, jeux, musiques...tout y passe ! J'ai beaucoup aimé donc !
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J'ai adoré ce livre, j'étais vraiment à deux doigts d'avoir un coup de coeur. Mais ce roman est vraiment bien. Bon, je vais faire ma chronique avec des questions-réponses. Dites-moi si ce format vous plaît?

Suis-je une geek ? Fan de jeux vidéos ?

Non, j'avoue, je ne joue pas aux jeux vidéos. Enfin, en seulement une occasion, quand je vais chez ma meilleure amie, car elle est fan de jeux vidéos. J'ai eu l'occasion de jouer à Mario, sur Nintendo, et à Super Mario Odyssey. Cependant, je maîtrise tellement bien les manettes que Mario a tendance à tourner en rond les trois quarts du temps.
Ma chronique complète :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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happé par cette histoire, il a fallut attendre le mot fin pour que j'en décroche. Evidement c'est un bouquin pour les geeks, coup de bol j'en suis un de la première heure. Ma première bécane était un Amstrad, ça nous rajeunit pas. Ce livre m'a tenu en haleine du début à la fin. J'ai adoré traverser les différents monde que nous proposent l'auteur, ça m'a rappelé plein de souvenir. Evidement de le conseille à tous les geeks ...

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Une version assez différente de l'adaptation cinématographique. Les personnages sont les mêmes, l'intrigue principale également mais les épreuves de la chasse à l'Oeuf de Pâques de Halliday à l'intérieur du jeu diffère pas mal.
Ça m'a un peu surprise au début puis j'ai enfermé mes souvenirs du film dans un coin de ma tête et j'ai pu apprécier ma lecture sans faire de comparaisons.
L'histoire se déroule en 2043 mais nous plonge profondément dans les années 80. Je n'ai pas saisi toutes les références citées - il y en a vraiment beaucoup - mais suffisamment pour être immergée dans le roman.
L'univers virtuel de l'OASIS est riche, les personnages sont attachants - ou détestables - et l'action ne manque pas. Difficile de s'ennuyer.
Le seul passage qui m'a semblé un peu long est celui où Wade détaillé son installation de gamer. Heureusement c'est passé assez rapidement.
Au final j'ai passé un très bon moment.
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Ernest Cline nous propose avec Player One un retour vers le futur pour tous les fans ou enfants de la génération 80, geek ou pas, gamer ou pas, mais une chose est sûre, Wade va vous embarquer dans sa formidable aventure dans l OASIS.

Sur fond de misère sociale, de crise énergétique mondiale, de castes et de no man's land, Player One est un ovni dans sa catégorie. d'ailleurs à mon sens il est inclassable. Mêlant a la fois SF, histoire, écologie, réalité virtuelle, aventures, romance virtuelle, l histoire est un condensé de saveurs et de textures, une oeuvre gastronomique mais à la fois très accessible et terriblement addictive.

Très surprise par ce genre de rencontre littéraire,c était un régal.
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Ready, player one ? Alors c'est parti pour l'aventure !
Player One est un roman du genre cyberpunk, qui ne dit pas son nom. Dans un monde post-apocalyptique où deux compagnies richissimes exploitent des milliards de pauvres, Wade Watts survit au jour le jour, partageant son temps entre le monde réel et la simulation de l'Oasis.

Lorsque le créateur de l'Oasis, un multimilliardaire obsédé par les années 80, vient à mourir, il lance un concours d'une démesure indécente : il met en jeu la totalité de sa compagnie et de sa fortune personnelle. Un seul moyen pour gagner : marcher dans ses pas.

Oui, vous avez bien lu. Exit la belle onirie dépeinte par l'adaptation cinématographique. Dans le livre, Gregarious Games est tout aussi vénale que IOI. Dans l'Oasis, tout se monnaie, à tel point que le Crédit Oasis devient la monnaie réelle la plus stable. Et avant de passer des années à s'acharner sur la chasse à l'oeuf, personne n'adulait James Halliday. Les gens étaient trop occupés à survivre.

Le décor et l'intrigue plantés, laissez-moi vous expliquer le moteur du roman : l'obsession de Halliday. Oui, le principe du roman n'est pas, comme j'ai pu le lire dans des critiques négatives, de jeter une liste de références gratuites à la figure du lecteur. Plus on avance dans l'histoire, et plus le narrateur, Wade, nous fait plonger avec lui dans les méandres de l'esprit de Halliday. James Halliday, tel qu'explicitement dit dans le livre, est autiste. Les circonstances de sa jeunesse l'ont amenées à développer ce qu'on appelle un "intérêt spécifique" pour la pop-culture des années 1980. Chaque aspect de son existence est perçue à travers son immense connaissance de cette décennie. Les références ne sont pas gratuites : elles sont Halliday. Et plus on avance dans l'histoire, plus Wade se met dans la peau de Halliday, plus elles prennent de l'importance.

L'expérience en tant que lecteur est grisante. Moyennant la puissance de notre imagination, stimulée par une narration (et une traduction) au poil, on se prend à incarner Wade qui incarne Parzival qui incarne l'espoir. Dans sa quête du graal, notre chevalier de la table virtuelle sacrifie tout à Halliday, un homme simple érigé au rang de divinité par le capitalisme, et qui a tout fait pour s'en tirer. Pour gagner le concours de Halliday, et devenir l'actionnaire majoritaire du plus grand empire de l'Histoire, rien ne sert d'amasser fortune et pouvoir. Il faut devenir non pas un PDG, ce que Halliday était à la fin de sa vie, mais un geek des années 80,ce que Halliday était parvenu à devenir, à l'époque où il était le plus heureux.

Enfin, j'aimerais ajouter un petit mot sur Nolan Sorento, afin de vous convaincre. Oui, Nolan est un homme avide et cruel. Comme la moitié de l'humanité, dans ce monde (voire dans le nôtre). Mais Nolan n'est pas le crétin opportuniste présenté dans le film. Ses références, il les maîtrise. Il sait jouer. il sait se battre. il mérite son poste de directeur. Il est ambitieux. Corrompu par le Grand Capital, mais pas un vendu. C'est un bon antagoniste, fidèle à ses principes.

Oh, et sans trop en dire :
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En 2045, dans un monde qui s'est pratiquement effondré (misère, pénurie de carburant, exode vers des villes surpeuplées, pollution, violence…), la seule solution que l'humanité ait trouvé pour s'évader, c'est l'OASIS : une réalité virtuelle aux possibilités et aux mondes infinis, conçue par un programmateur de génie, James Halliday. Sous les traits d'un avatar et gratuitement, chacun peut choisir de devenir quelqu'un d'autre, aller à l'école, avoir un métier, poursuivre des quêtes… le jour où James Halliday meurt, il lance une quête inédite dans son testament virtuel : celui ou celle qui découvrira l'oeuf dissimulé quelque part dans l'immensité qu'est OASIS héritera de toute sa fortune et prendra le contrôle du monde virtuel. Pour cela, il faut trouver trois clés qui ouvrent trois portails. Wade Owen Watts, alias Parzival est orphelin, il vit avec sa tante dans une caravane surpeuplée, au sein d'une pile de caravanes parmi d'autres piles. Sans hésiter et pour fuir sa vie misérable, il devient « chassoeuf » : sans relâche, il cherche à résoudre la première énigme qui le conduira à la première clé. Sa vie va basculer le jour où il arrive au bout de cinq ans…

J'ai été totalement captivée par « Ready Player One » ! L'intrigue est incroyablement dynamique, rythmée, addictive. Impossible de décrocher ! Je me suis retrouvée plongée dans la « quête de l'oeuf de Pâques d'Halliday » comme si je la suivais moi-même au travers des yeux de Wade et on s'attache d'ailleurs très vite à Wade/Parzival et à ses amis virtuel Aech et Art3mis. Peut-être ai-je pu réellement m'immerger dans cette ambiance un peu particulière parce que, à une époque pas si lointaine que ça, j'ai moi-même pas mal joué à un célèbre jeu en ligne (que les initiés repèreront aisément dans le nom du personnage principal). L'univers du roman, du jeu, de la quête constituent un véritable monument à la culture geek, à la musique, aux films des années 80, à l'univers des gamers, des consoles de jeux et des tout premiers ordinateurs. Ernest Cline maîtrise à la perfection son sujet et, bien que j'avoue avoir pas mal de lacunes de ce côté-là, cela n'a absolument pas été un frein à ma lecture.

On pourrait s'arrêter sur cette lecture de surface, Ready Player One » serait alors un très bon roman mêlant aventure et science-fiction dans un univers de gamers. Mais au-delà de l'aspect divertissant, Ernest Cline nous propose un roman d'anticipation sur les dérives de la réalité virtuelle.

« Depuis quelques mois, j'avais fini par ne voir en ce dispositif que ce qu'il était : un gadget destiné à tromper mes sens pour me permettre de vivre dans un monde qui n'existait pas. Chaque composant n'était autre qu'un barreau de la cellule dans laquelle je m'étais enfermé de mon plein gré.
Alors que je me tenais là, sous les néons sinistres de mon minuscule studio, je ne pouvais ignorer la vérité. Dans la vraie vie, je n'étais qu'un ermite asocial, un reclus, un geek au teint pâle obsédé par la culture pop, un agoraphobe qui vivait confiné, sans véritable amis, famille ni autre relation humaine authentique. Je n'étais qu'une de ces âmes tristes, perdues et solitaires qui gâchaient leur vie en la consacrant à un vulgaire jeu vidéo.
Mais pas dans l'OASIS. Là-bas, j'étais le grand Parzival, chassoeuf célèbre dans le monde entier. (…) J'étais devenu une légende. Non, un dieu. » (p.224)

Qui n'a jamais eu envie de se plonger dans une réalité différente, plus merveilleuse, plus fantastique pour fuir le réel bien trop triste ou s'évader un instant ? D'être quelqu'un d'autre, avec des pouvoirs exceptionnels ? C'est grisant ! On tisse même des liens avec d'autres joueurs sans savoir qui se cache derrière l'avatar. Et parfois, on en oublie même qu'on a une vie réelle à côté du jeu… Se pose alors la question de savoir où se situe la frontière, si ténue parfois, entre le réel et le virtuel. Comment poser des limites pour ne pas basculer totalement d'un côté et vivre hors de la réalité ? Quand les deux sont étroitement liés, comment faire la part des choses ? Et quand, en plus, à la clé d'une quête virtuelle, vous pouvez devenir réellement richissime, cela paraît totalement impossible… Dans notre monde actuel où l'on parle d'effondrement et d'urgence sociale et climatique, où le virtuel prend de plus en plus de place dans nos vies, où toutes les communications sont devenues numériques, où le télétravail prend de plus en plus de place, où nous avons accès de manière presque illimitée à l'information tout en étant pourtant totalement désinformés, où nous sommes en quelques clics directement connecté au monde entier, où nous avons beaucoup de contacts en ligne et parfois si peu de temps pour partager de vrais moments avec nos familles et nos amis, comment ne pas se dire que nous nous dirigeons tout doucement vers un monde comme celui dans lequel vit Wade ? Il y a matière à réfléchir…

Je compte bien poursuivre l'aventure en regardant le film, juste pour me replonger encore un peu dans l'univers créé avec brio par Ernest Cline tout en méditant cette citation : « Aussi terrifiante et pénible que soit la réalité, c'est aussi le seul endroit où l'on puisse trouver le bonheur, car la réalité est réelle » (p.396)
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J'ai découvert ce roman par le biais d'un extrait d'une page dans un manuel de français de terminale bac pro. J'ai tout de suite bien accroché et j'ai eu envie d'en découvrir davantage. J'ai donc profité des premiers jours de vacances pour me plonger dans les 606 pages du roman, il me fallait un peu de temps pour vraiment me plonger dedans.

Dans un futur proche, le monde est quasi invivable et la majorité de la population se plonge dès que possible, voire à longueur de journée, dans le monde virtuel de l'Oasis. Un jeu, des mondes, des planètes, programmés par Halliday, son grand inventeur. A sa mort, celui-ci laisse une énigme: trouver un oeuf. L'Oeuf. Mais les étapes, les énigmes sont tortueuses et des années se passent avant la découverte de la première clé, puis tout s'enchaine...

Dans cette société, tout le monde peut devenir chasseur d'oeuf, chassoeuf, mais, que ce soit pour la quête, comme pour la simple immersion dans le jeu, il faut un minimum de moyen, d'accès à internet. Ce jeu agit comme un révélateur des inégalités de la société. Et se couper de celle-ci par de trop longues immersions peut rendre le retour à la vraie vie difficile.

Je viens aussi de voir le film, Ready Player One, de Spielberg, juste après avoir lu le livre. Et bien, il n'y a pas photo, je préfère le livre. Mais ce n'est pas le lien pour une chronique de film.
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Ce roman arrive tout en haut de mon top de ces dernières années.
Si vous avez été ado dans les années 80/90, ou bien si des références comme Donjons&Dragons ou Pac-Man vous rappellent de bons souvenirs, FONCEZ DE TOUTE URGENCE….
A côté de ce roman, le film de Spielberg passe pour une série B
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