Comment puis-je apprécié
Win Horne Lockwood, cynique, beau, riche sans limite, violent, sans loi et sans aucune foi, pour qui l'amour vient d'une plateforme internet « pour riches exigeants » ? Alors, me direz-vous, il protège sa famille par-dessus tout et s'attaque aux méchants. Ouf.
Et bien, je n'ai pas décroché encore une fois à ce roman, à l'intrigue très alambiquée quand même mais le charismatique
Win m'a fait tenir. J'aime qu'il s'adresse à nous, lecteurs, et que la dernière phrase soit « mais depuis quand est-ce que je me soucie de votre avis ? », c'est jouissif en fait. Je pense que soit on aime soit on déteste profondément.
Si ce livre se lit séparément des autres, on y retrouve des personnages récurrents comme Patricia et même Myron, qui, absent, reste dans la tête
De Win et guide souvent ses actes.
Donc ici, il est appelé par PP du FBI pour dénouer des mensonges autour d'un meurtre lié à un tableau de Vermeer appartenant à la famille
De Win. Cet assassinat va vite être relié à une affaire non résolue sur un attentat terroriste qui aurait causé la chute d'un bus tuant les passagers ainsi qu'un lien avec la cabane aux horreurs où avait été enfermée Patricia, la belle cousine
De Win. Cette affaire mêlant étroitement des membres de sa famille et les intérêts familiaux, il va la résoudre à coup de dollars, de castagnes, de rendez-vous galants et une bonne dose de psychologie liée à du cynisme déroutant, tout en dénonçant par la même occasion tout ce que l'argent peut permettre et l'impunité qu'il octroie.
Une lecture de dépaysement, sans prise de tête, pour une journée de novembre bien pluvieuse.