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3,8

sur 820 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Dans les romans, et particulièrement les romans policiers, certains auteurs se réinventent à chaque fois, estimant qu'ils en ont terminé avec leur histoire et les personnages qui l'ont accompagnée.
D'autres au contraire reprennent leur héros récurrent ou leur duo d'enquêteurs, chaque livre étant comme la saison d'une série télévisée avec une intrigue principale et l'évolution ou la vie personnelle des différents acteurs, principaux ou secondaires.
A chaque lecteur sa préférence, à chaque auteur son choix.
Pour ma part j'évite autant que possible les longues séries en cours de route, perdu tôt ou tard par ce qui s'est passé dans "les épisodes précédents".
Mais il demeure quelques exceptions. Certains auteurs aiment bien alterner entre les "one-shoot" et de nouvelles enquêtes pour leurs personnages. On pense forcément à Franck Thilliez ( la série Syndrôme E sera justement prochainement diffusée d'après télé 2 semaines, une revue littéraire de pointe, et mettra en scène Sharko et Hennebelle réunis pour la première fois ), à Peter James, à Jacques Saussey, ou à Harlan Coben.

Olivier Norek, dans une interview, confirmait le probable retour du capitaine Coste dans un futur roman, ou même de Noémie Chastain vue dans Surface. Mais l'idée de départ de l'histoire va primer sur ses protagonistes, et il n'était pas envisageable d'emmener avec lui ses flics de Seine-Saint-Denis dans la jungle de Calais quand il a écrit Entre deux mondes par exemple.
Lors d'un entretien, Harlan Coben expliquait quasiment la même chose. D'abord lui venait un sujet d'intrigue puis il réfléchissait de quel point de vue celle-ci pouvait être racontée. Autrement dit, si c'était plutôt une histoire pour Myron Bolitar ou pour un héros indépendant.

Mais dans l'univers d'Harlan Coben, tous les personnages sont amenés à se croiser et à réapparaître. Comme des clins d'oeil aux fans. Les mêmes personnages secondaires peuvent être amenés à faire une apparition, même Bolitar dans un roman qui ne lui est pas consacré. L'année dernière, dans L'inconnu de la forêt, il avait ainsi mis en avant Hester Crimstein, donnant davantage de consistance à l'avocate pénaliste qui ne faisait au préalable que des apparitions.
Cette fois-ci ce n'est ni plus ni moins que Windsor Horne Lockwood III qui sera au centre de Gagner n'est pas jouer, et qui sera le narrateur s'adressant directement au lecteur. le meilleur ami de Myron Bolitar, personnage créé en 1995 par Harlan Coben.

Sans défense, publié il y a trois ans, sonnait un peu le glas des aventures du duo. Comme si Coben avait voulu dire au-revoir à ses personnages en les rassemblant une dernière fois. Mais il avait aussi donné la parole à Win dans un ou deux chapitres qui avaient eu toute mon attention. Révélant entre autres qu'il était le père de la petite Ema, la meilleure amie de Mickey Bolitar, neveu de Myron.
Pourquoi ce regain d'intérêt ? Parce que Win ( "Win" est d'ailleurs le titre du roman en VO ) n'a rien d'un héros. C'est un sociopathe narcissique, richissime, auto-suffisant, hédoniste.
"J'ai un égo surdimensionné."
"Eh oui, je suis content d'être moi."
Il se déplace en jet privé, n'a aucune attache sentimentale, a un sens de la parole donnée très discutable.
Et avec un tel narrateur, le lecteur ne doit surtout pas être choqué mais bien au contraire tout prendre au second degré. Win est tellement imbu de sa personne qu'il en devient presque caricatural, et pourtant c'est encore lui qui a le plus les pieds sur terre dans la famille Lockwood. A l'exception de sa fille ou des femmes battues, il ne prend rien au sérieux y compris dans les situations les plus dangereuses ou face à des adversaires menaçants, ce qui donne droit à beaucoup de réparties amusantes et décalées.

Bien sûr, même s'il n'a rien d'un héros habituel, il n'en n'est pas moins attachant et charismatique. Il a des valeurs. Mais au vu de ses capacités de combat incomparables et de sa fortune l'assurant de s'en sortir impunément, il n'hésite pas à se servir de ses poings ou de ses armes pour rétablir la justice.
"Je ne me bats pas en dernier recours. Je me bats chaque fois que j'en ai l'occasion."
"Tu joues les justiciers, Win, mais tu laisses toujours des dommages collatéraux dans ton sillage."

L'intrigue principale est un gros sac de noeuds dans lequel Win devra avancer lentement, d'indices en révélations, de pistes en interrogatoires. Tout commence avec une affaire de meurtre à laquelle sa famille semble inextricablement liée puisque sur les lieux on retrouve un tableau original de Vermeer volés aux Lockwood bien des années auparavant et une valise avec les armoiries familiales de Win.
A noter que le tableau de Vermeer auquel il est fait référence, Jeune femme jouant du virginal, existe bel et bien et est normalement exposé au National Gallery de Londres.
Les premiers pas de l'enquête menée d'abord par le FBI puis par notre sociopathe préféré qui peut agir bien plus librement relieront ce crime à un groupe d'activistes qui, pour protester contre la guerre du Vietnam, lanceront des cocktails Molotov. Mais leur mouvement protestataire pacifique devient criminel dès lors qu'il fait sept victimes.
"Ils n'ont jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit."
Parallèlement, l'affaire concerne Patricia, la cousine de Win. Son père a été assassiné, et elle a été enlevée pour survivre durant cinq années de cauchemars dans la "cabane des horreurs", prisonnière et violée chaque jour. Si elle s'en est sortie, ça n'est cependant pas le cas des jeunes femmes dont on a retrouvé les os tout autour.
Enfin, pourquoi un seul tableau a été retrouvé alors que les Lockwood avaient également prêté un Picasso à l'université ? Où est passé ce dernier ?
A notre héros de déterrer tous ces vieux cadavres, de reconstituer les faits, et peut-être faire de ressurgir des secrets de famille bien gardés.

Aucune apparition de Myron Bolitar dans ce livre, qui continue à filer le parfait amour avec Terese et à profiter peut-être enfin d'une retraite méritée. Mais il en est souvent question. Win compare souvent leurs points de vue. Parfois avec connivence, parfois avec désespoir.
Parmi les personnages récurrents des livres précédents de Coben, on ne retrouvera que Jessica Culver, l'ex de Myron, dans des circonstances assez cocasses. Et également Angelica Wyatt, la célèbre actrice, mais surtout leur fille Ema.
Win ne voulait aucune attache mais sa fille souhaite avoir un lien avec son père et devient par là même le talon d'Achille de notre super héros pouvant s'attirer les foudres de la mafia ou pire encore.

Si Harlan Coben n'a toujours pas retrouvé le talent qui le caractérisait avec Ne le dis à personne, Innocent ou Dans les bois, Gagner n'est pas jouer demeure un plaisir de lecture en grande partie grâce au choix du narrateur, attachante tête à claques. Les dialogues sont cinglants, l'impolitesse et l'insolence de Win le dandy prêtent à sourire même quand il nous parle directement.
Tous les fils de l'intrigue principale finissent par se démêler et apporter une logique à ce qui semblait n'avoir aucun rapport, et même si bien sûr c'est parfois fort de café la toile se dénoue progressivement jusqu'à ce que le lecteur puisse avoir une vue d'ensemble. Toutes les pièces retrouvent bien leur place une fois que le puzzle a été reconstitué, même les plus tordues. Mais mieux vaut vous laisser guider que d'élaborer des hypothèses vouées à l'échec, d'autant que j'ai quand même relevé une incohérence.
Pour être honnête l'intrigue sera de toute façon rapidement oubliée, à l'inverse de la façon de raconter.
Parce que c'est incontestablement le dangereux, l'égocentrique, le manipulateur justicier Win qui donne tout son piquant à son roman.
Un genre d'adorable nounours armé de deux pistolets et d'une lame de rasoir.
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L'histoire commence par une scène épique : Win après avoir assister à un match dans lequel son équipe s'illustre suit à la trace un individu qu'il a repéré (en fait il n'a assisté au match que pour cela) et lui inflige une correction en règle.

On apprend ensuite que Win, alias Windsor Horne Lockwood, troisième du nom, héritier d'une famille richissime et très en vue, est un privé, ayant autrefois appartenu au FBI, dont les méthodes laissent grandement à désirer. En arrivant à ses bureaux, qu'il partage avec une avocate en vie Saddie, il apprend que l'homme qu'il a copieusement agressé est un psychopathe, pervers narcissique, violent avec les femmes. Or une de ses victimes avait enfin accepté de témoigner, d'où la rage de Saddie qui espérait un procès en bon et due forme… En fait Win savait très bien ce qu'il faisait, car il était persuadé que l'homme ne serait jamais condamné…

Au même moment, il apprend qu'un homme vient d'être retrouvé assassiné dans son appartement, où règne un désordre indescriptible (Diogène, sors ton trou, euh de ton tonneau) : seule la chambre, scène de crime est très bien rangée et au mur trône un tableau dérobé à la famille de Win trente auparavant ainsi qu'une valise de luxe aux « armoiries » de la famille… il s'agit de Ry Strauss.

Le décor est planté, l'enquête va démarrer sur les chapeaux de roues, car la victime est un truand, membre du groupe des six, jeunes gens « révolutionnaires » qui avaient fait exploses une bombe artisanale trente ans auparavant aussi. A la même époque, Aldrich Lockwood, l'oncle de Win avait été assassiné à son domicile et Patricia, sa fille enlevée et séquestrée dans la « cabane des horreurs » où plusieurs jeunes filles avaient été torturées à mort. Miraculeusement, elle s'en était sortie et avait créé une association pour aider les femmes victimes de violence.

L'enquête est passionnante, et Win est sympathique malgré ses méthodes rudes et sa tendance à sortir ses poings, et de ce fait, on espère toujours qu'il va s'en sortir (un peu à la manière de ce cher Dexter, tueur en série, justicier autoproclamé qui punit les criminels ayant échappé à la justice !).

L'enquête est pleine de rebondissements, la richissime famille étant loin d'être exemplaire et comme toujours, avec un roman d'Harlan Coben, une fois bien entrée dans l'histoire, j'ai lu ce thriller en apnée, car la lecture devient rapidement addictive, par le rythme de l'enquête comme l'écriture. C'est seulement le troisième livre (je dois en lire un tous les trois ans environ) de l'auteur que je lis et c'est toujours un plaisir.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Windsor Horne Lockwood III est un gars plutôt détestable, de prime abord. Ultra riche, égocentrique, violent, hédoniste, avec une forte propension à une certaine forme de sociopathie. C'est pourtant le héros de ce roman, et vous allez l'apprécier.

Un nom connu par les lecteurs assidus d'Harlan Coben, puisqu'il est le meilleur ami de son personnage fétiche, Myron Bolitar. Vous n'avez jamais lu cette série de roman ? Aucune importance, ce roman se suffit à lui-même.

WHL III va déclencher le chaos pour régler une vieille et très douloureuse histoire de famille. Parce que, outre ses « qualités » susmentionnées, il est du genre justicier solitaire.

33ème roman publié en France, et pourtant l'auteur américain ne tourne pas en rond. Entre ses one-shots et les histoires de ses personnages récurrents, il arrive encore à trouver l'étincelle de vie qui enflammera une intrigue.

Et pour ce roman-là, je dois bien dire qu'il a fait très fort. Win (son diminutif, et aussi le titre original du roman) est sans aucun doute l'un des personnages de fiction les plus enthousiasmants que j'ai pu rencontrer dans les thrillers de ces dernières années ! Et pourtant, j'en ai lu pléthore.

WHL III est le narrateur, et cette écriture à la première personne accentue clairement ses caractéristiques et aussi son appropriation par le lecteur. Parce que, malgré son coté profondément irritant, l'empathie se crée au fur et à mesure.

Harlan Coben, au détour de son récit haletant, se ménage quelques plages où il laisse son protagoniste se lancer dans une auto-analyse particulièrement bien sentie. Win a un regard acerbe sur les autres, mais ne se ménage pas non plus. Sa lucidité envers sa manière de fonctionner, et ce qui peut l'expliquer dans son passé, est intelligemment creusée.

L'intrigue est suffisamment originale pour qu'on s'y plonge vraiment, suffisamment étonnante pour sortir des sempiternelles histoires de disparitions. L'écrivain fait le grand écart entre des tableaux volés et une ancienne et étrange affaire de viols et de meurtres en série.

Coben s'en donne à coeur joie. Pour développer un récit addictif et surprenant, pour décrire le milieu particulier de cette famille de milliardaires, et surtout pour détailler un personnage hors du commun.

L'écriture est punchy, les dialogues dynamiques, les propos et les pensées de Win pêchus et souvent drôles (genre humour noir).

400 pages d'une intrigue assez complexe, aux ramifications profondes, soulignée par une écriture piquante.

Gagner n'est pas jouer, certes, mais pour le personnage de Win la fin justifie aussi les moyens. Et même dans les pires circonstances, il reste un joueur dans l'âme.

Pour moi, Harlan Coben propose son meilleur roman depuis un moment, parce qu'il a créé un de ses personnages les plus étonnants, de ceux qui restent en mémoire. Très dangereux à côtoyer, mais incroyablement fascinant. Dans le genre, c'est une vraie belle réussite. Win est un gagnant.

Lien : https://gruznamur.com/2021/1..
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Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, malgré son arrogance et sa vanité prononcées, adoré-je le personnage de Win ? Sans doute pour son côté justicier solitaire, son intelligence et son don pour les arts martiaux. Il fait mal juste ce qu'il faut aux hommes pour qu'ils avouent, il intimide les femmes. Je serais curieuse de voir ce qu'il ferait si une femme l'attaquait de front… Comme le dit Jessica Culver, au cours du roman, « tu ressembles plus à Myron que tu ne l'admets ». le fait qu'il ne se fasse jamais gauler n'est pas toujours crédible mais c'est ce que ceux, comme moi, qui aime le personnage, souhaitent, non ?

L'histoire : un type est retrouvé mort dans un appart à New York et c'est le FBI qui est chargé de l'affaire. Sur place : un Vermeer volé à la famille de Win et une valise brodée avec ses initiales. C'est une valise dont sa cousine s'est servie lorsque qu'elle fut kidnappée et que le mec lui a demandé de prendre des affaires comme si elle partait en voyage… Elle a réussi à prendre la fuite après avoir été violée. Vous me suivez toujours ?
On va apprendre après que le type retrouvé mort était à la tête d'une bande de malfrats qui a commis des exactions, que je ne citerai pas ici, remontant aux années 70. Il se cachait donc, ainsi que ses comparses… Win va devoir retrouver chacun d'eux pour connaître la vérité.

L'enquête est un poil alambiquée, comme souvent chez Coben dans ses romans les plus récents. Ça reste un vrai page-turner avec moult action et rebondissements. J'ai déjà hâte de lire la deuxième enquête solo de Win ! Ceux qui aiment le personnage apprécieront le roman à coup sûr.

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Dans ce roman, Harlan Cohen a choisi pour ma plus grande joie de se concentrer sur le personnage De Win (Winsor Horne Lockwood III) qu'on a déjà souvent croisé dans son oeuvre, que ce soit en tant qu'ami de Myron Bolitar ou de père d'Ema. Bien qu'il ait sa propre morale, c'est un personnage que j'adore et que je trouve particulièrement bien campé , et il donne sa pleine mesure dans ce livre. L'auteur nous plonge en effet dans les secrets de la famille Lockwood avec pour toile de fond les mouvements contestataires des années 70/80, et cela donne une histoire passionnante qu'on a du mal à lâcher. C'est la marque de fabrique d'Harlan Cohen et ce roman est un bon cru. Je n'ai qu'une question : pourquoi ne pas avoir gardé le titre original: Win, puisque c'est bien lui le héros de ce roman?
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On pouvait imaginer un héro à la Largo Winch,beau, riche, courageux, ... mais Win est aussi prétentieux, arrogant, violent et a la fâcheuse habitude de parler de lui en permanence donc à chaque page du roman. Si je passe sur la personnalité agaçante de ce héro,l'intrigue est bien construite comme toujours chez Coben et donne une folle envie d'arriver à la fin. de nombreuses fausses pistes et un dénouement assez surprenant. Un peu moins emballé néanmoins par ce volume que par d'autres parus auparavant.
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J'ai lu tous les livres d'Harlan Coben. J'ai découvert cet auteur pendant mon adolescence et aujourd'hui il est en quelque sorte ma madeleine de Proust.

Ici, on nous raconte une enquête du point de vue De Win, fidèle acolyte de ce bon vieux Myron.

Comme à son habitude, Harlan Coben nous emmène dans une histoire à tiroirs, comportant de nombreux rebondissements, des secrets, des meurtres, un peu d'humour et de l'action.

La recette fait mouche comme à chaque fois. Ce n'est pas de la grande littérature mais on ne nous ment pas sur la marchandise : on sait à quoi s'attendre avec cet auteur. le résultat est simple et efficace.

Malheureusement je sais déjà que dans 2 semaines je ne me souviendrai plus de l'intrigue. Peu importe, j'ai pris plaisir à retrouver ces personnages et je prendrai à nouveau plaisir lors de la lecture de son prochain page turner.
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📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜

🔎L'intrigue est bien ficelée et même si le personnage principal est arrogant à souhait (ben oui il est riche et il le montre à tout va, il transpire des billets par tous les pores de son corps😋) j'ai eu un petit craquage sur ce Bad boy qui n'en fait qu'à sa tête. Ici vous allez être pris dans de multiples rebondissements, du suspense et surtout de la manipulation. L'auteur nous entraine dans un labyrinthe de doutes. 🔍

🕵‍♀Entre vols de tableaux, disparition, affaire de viols et meurtres, tous les ingrédients sont présents pour passer un excellent moment de lecture.🕵‍♀

📓Des affaires croisées, et notre richissime Win 3ème du nom va semer le chaos de chapitre en chapitre📓

⏩Une écriture à la première personne qui ne m'a nullement gênée et j'ai beaucoup aimé suivre les aventures tortueuses de cet homme hors du commun.⏪
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Allez cette fois c'est Win qui mène l'enquête. Et ça se passe en famille et quelle famille !
L'histoire est bien faite, il y a les thèmes récurrents, la disparition de personnages mais c'est moins prégnant que dans les autres tomes. C'est agréable à lire, Win est semblable à lui-même même si l'auteur s'intéresse un peu plus à ses raisonnements. Distrayant avec du suspense jusqu'au bout.
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Win alias Windsor Horne Lockwood troisième du nom a enfin un livre dédié, pour lui seul. On connaissait déjà le phénomène puisqu'il a accompagné Myron Bolitar personnage principal, que l'on retrouve régulièrement entre des « one shot » depuis 1995.
On entre dans un thriller à plusieurs facettes, on retrouve un tableau de Vermeer dérobé à la famille Lockwood il y a de nombreuses années, en même temps que l'enlèvement de la cousine Patricia qui a réussit à s'échapper alors que ses ravisseurs n'ont jamais été arrêtés. Ainsi qu'une valise portant le monogramme de la famille Lockwood au côté du cadavre d'un vieil homme assassiné.
Win devient donc le narrateur et s'adresse directement au lecteur, c'est ce qui donne tout le charme de ce thriller. le personnage de Win est exceptionnel, j'oublierai peut-être l'intrigue mais pas cet antihéros. Il est arrogant, épicurien, égoïste, violent, impitoyable, possède un sens de l'humour et un sens de la justice très particulier mais sait être loyal surtout à sa fille Ema.
J'ai été un peu perturbée par l'impression brouillonne au début du livre, c'était déroutant avant d'arrivée à me sentir à l'aise dans ma lecture. Par la suite j'ai apprécié les nombreux rebondissements, l'action, le rythme rapide et imprévisible. Pas la peine de vous perdre en conjecture, pas un seul moment, je n'ai réussi à imaginer ce qui se passait et le final était bluffant. Décidément Harlan Coben n'a rien perdu de sa maîtrise des thrillers et des mystères qu'il y associe. Si c'est votre premier livre de l'auteur, je ne doute pas que vous voudrez vous lancer dans la série Myron Bolitar mais celui-ci peut tout à fait se lire indépendamment. Heureuse de savoir que ce livre est le premier d'une série. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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