Citations sur Ne t'éloigne pas (85)
La qualité d’un homme ne se mesure pas au nombre de fois où il tombe, mais au nombre de fois où il se relève.
Il y a des filles, on a juste envie d'elles. Il y en a, on les veut à tout prix, on les aime bien, on pense qu'on va passer un bon moment. Et il y en a...enfin, une seule généralement, où on se dit que c'est pour la vie.
… on se bat pour la liberté, et, une fois qu’on l’a, on en fait quoi? On se ligote tout seul avec des biens matériels, des dettes et, ma foi, d’autres gens. Si je semble heureuse, c’est parce que je fais ce que je veux quand je veux.
(p. 105)
Elle aimait faire le chauffeur, préparer les casse-croûtes le midi, aider les enfants à faire leurs devoirs et regarder des trucs sans intérêt à la télévision avec l'homme de sa vie. Elle espérait que cela allait durer, mais l'expérience lui avait enseigné que c'était un voeu pieux. L'agitation reviendrait. Forcément.
Elle connaissait la principale différence entre les pauvres et les nantis. La chance et la naissance. Plus vous avez de chance, plus votre naissance vous ouvre de portes, et plus vous vous échinez à convaincre votre entourage que vous avez réussi grâce à votre intelligence et à un dur labeur. La vie, au final, est une question de bonne ou mauvaise image de soi.
La qualité d'un homme ne se mesure pas au nombre de fois où il tombe, mais au nombre de fois où il se relève.
Ma puce, je suis aussi paumée que n'importe qui. J'ai juste appris à me prendre moins la tête. Regarde, on se bat pour la liberté, et, une fois qu'on l'a, on en fait quoi ? On se ligote tout seul avec des biens matériels, des dettes et, ma foi, d'autres gens. Si je semble heureuse, c'est parce que je fais ce que je veux quand je veux.
Il entendit un bruit de pas traînants, puis le verrou qu'on tirait. Les gens sont vraiment bizarres. Ils installent des verrous sophistiqués, mais ça ne les empêche pas d'ouvrir leur porte au premier venu.
ous vous aimez à certains égards plus qu’avant, mais vous dérivez et vous vous laissez aller, ou alors vous n’en avez pas vraiment conscience. Vous devenez les gardiens de vos enfants; votre univers se réduit aux dimensions et aux limites de votre descendance, et tout cela est tellement poli, tellement cousu main, tellement douillet… et exaspérant, étouffant, abrutissant.
(p.29)
Des gars possessifs, il en avait croisé des tas dans sa carrière : jaloux comme des teignes, pétant les plombs pour un rien, confondant aimer et régenter, tenant la main des filles en public tels des chiens marquant leur territoire, un abîme d’insécurité derrière le masque du macho. En général, ça se terminait mal.
(p. 147)