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3,8

sur 187 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Encore un retour pas facile à écrire. Depuis le temps que j'entends parler d'Arnaud Codeville, j'ai pensé qu'il était temps de me pencher sur ses écrits.
Fidèle à mon habitude, je commence donc par le premier, La tour de Sélénite.
J'en ai lu des livres d'horreur... mais des comme ça, je dois dire que ce fut rare, sinon j'aurais abandonné le genre depuis longtemps.
L'histoire démarre pas mal, on embarque assez facilement avec ce professeur qui lâche son métier pour se lancer dans l'écriture. Ses débuts furent couronnés de succès, il épousa une ravissante rousse, ils eurent des jumeaux et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et quand son second roman connut un échec retentissant, l'argent vint à manquer... donc la petite dame qui était accro au luxe prit la poudre d'escampette avec les enfants sous le bras.
Et voilà notre Adel (c'est le petit nom de l'écrivain) revenu vers ses premières amours, à savoir l'enseignement. Il s'installe dans un petit appartement et par le plus grand des hasards, une certaine Laure, sa collègue au demeurant, se trouve être sa voisine de palier. Bien entendu, elle est magnifique et c'est le coup de foudre. Je vous passe quelques détails spoilers, assez sordides sur l'appartement qu'il occupe, ou du moins sur l'ancienne occupante dudit appartement.
En prenant son poste, notre professeur fait la connaissance d'autres éminents enseignants, ils sympathisent, et un jour, Laure lui montre un dossier qu'elle a monté dans le but de racheter un phare, La tour de Sélénite... le lycée doit s'en porter acquéreur et financer les travaux qui ne manquent pas dans ce vieux phare désaffecté depuis de nombreuses années.
Pour évaluer l'étendue des dégâts, Laure, accompagnée de Max, un autre professeur et ami, se rendent sur place, emmenant deux élèves avec eux (logique). le temps passe et aucune nouvelle de l'expédition. Mort d'inquiétude, notre amoureux transi décide d'aller voir ce qu'il en retourne, entraînant avec lui deux autres profs, tout aussi inquiets.
Bon, jusqu'ici ça allait à peu près, mais ensuite ça devient du grand n'importe quoi. Nous avons un phare hanté, des morts pas vraiment morts, des organes appartenant à un corps se retrouvant dans un autre, des cas de possession, un sorcier qui traîne aussi, peut-être bien des zombies également, je n'ai pas vraiment réussi à déterminer dans ce méli-mélo sanglant et abracadabrant, toujours est-il que les morts ne le sont pas vraiment, et leur corps appartient à d'autres... C'est pas clair me direz-vous. Eh bien voilà, c'est effectivement le moins qu'on puisse dire.
Je ne vais pas vous donner de plus amples détails, mais vous pouvez déjà vous faire une petite idée. de plus, tout était précipité, de l'action à gogo, et on a du mal à s'y retrouver. En même temps, à ce stade, je m'en fichais totalement et je n'essayais même plus de deviner qui était qui.
Pour couronner le tout, on ne s'attache à aucun personnage. Non seulement je n'ai pas eu l'ombre d'un frisson, mais ce qu'il pouvait arriver aux uns et aux autres m'indifférait totalement. La psychologie des protagonistes n'est pas creusée, l'action abracadabresque occupant tout l'espace.
Pour résumer, le fond est sans intérêt, l'écriture très moyenne. Assez fluide, certes, soyons juste, mais plus que basique.
Quant au final... déjà il était temps qu'il arrive, mais il est encore pire que ce à quoi je m'attendais.
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Comme dirait Louis de Funès, ce n'est pas mauvais c'est très mauvais. Un style d'ecriture vraiment lourdingue (mauvais choix l'utilisation du passé simple dans une narration) pour une histoire ininteressante qui joue sur la surenchère pour finalement pas grand chose. A aucun moment, l'auteur ne parvient à faire monter la tension dans son récit, le style d'ecriture maladroit offrant un gloubi-boulga de scènes ecrites à la va-vite et qui se succèdent à vitesse grand V et n'ayant souvent n'ont ni queue ni tête. C'est le bordel partout: les persos (qui disparaissent puis réaparaissent lamentablement), le cadre (pas moyen de se situer dans cette foutue maison de gardien de phare); c'est foutraque, bref c'est la cata. Après deux tiers de bouquin ennuyeux, ou on ne parvient à s'attacher à aucun protagoniste, la virée sur le phare qui marque le dernier tiers est un sommet de ridicule. digne d'un film d'horreur ultra minable que l'on trouve dans les bacs de Noz à 1 euro. Les scènes horrifiques sont très mal écrites usant de clichés piochés à gauche à droite au cinéma ou vers d'autres auteurs prestigieux. Honnêtement, j'ai beau cherché, je ne trouve rien de positif à cette lecture. Et le fait que ce soit un premier roman n'excuse malheureusement pas tout...
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Je n'ai hélas pas été transportée par ce livre, pas un frisson. Peut être parce que les personnages manquent de profondeur, l'histoire tarde à prendre en "intensité" et si on peut appeler cela "intensité" sur la fin, car les "problèmes" sont vite résolus et donc bien vite expédiés... Ce livre m'a laissée de marbre aussi à cause des fautes de syntaxe trop récurrentes, qui finissent par gâcher le peu de points positifs que l'on pourrait y trouver, notamment l'histoire sur ses grandes lignes. Ce n'est que le 1er livre pour cet auteur, espérons qu'il aura de meilleurs correcteurs pour le prochain.
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