Le Zahir

De l'hyperactivité occidentale à la tranquilité sauvage du Kazakstan, la route est longue et éprouvante, surtout si elle passe par le chemin de Compostelle...

Paulo Cohelo reprend la plume de l'Alchimiste dans sa quête éperdue d'une spiritualité envisageable au quotidien mais ne fait que nous confondre en conjectures, se bornant à remettre en cause nos habitudes et notre si confortable hygiène de vie... belle métaphore de la quête du moi qui passe par l'amour éperdu de l'autre, mais quelle solution nous offre-t-il ? aucune, si ce n'est celle de partir et de prendre la fuite sans jamais affronter la réalité tangible qui fait pourtant notre quotidien.

Et ce style lourd et impersonnel qui est le sien enlève à tant de poésie ; phrases longues et insipides dont seule l'essence touche le lecteur. Spiritualité orientaliste à succès, le Zahir n'est qu'une belle parabole de ce que chacun prône mais ne peut faire au quotidien, sinon le rêver... dommage...

Troisième livre que je lis de cet auteur. Bizarrement, j'ai beaucoup apprécié le début de ce roman, j'ai accroché très rapidement et j'ai pensé que j'allais adorer cette lecture et finalement j'en ressors avec un sentiment un peu mitigé.

On retrouve l'écriture de Coelho, très jolie, poétique, philosophique, spirituelle. On a des thèmes intéressants : le Zahir, l'auteur et son processus d'écriture, la "quête". Toutefois, je ne me suis pas particulièrement attachée au narrateur et j'ai fini par me lasser au cours de ma lecture. J'ai trouvé que ça traînait en longueur, que ça devenait répétitif et que ça n'allait parfois nulle part.

Bref, il y a des choses très intéressantes à tirer de ce roman mais il s'agit pour le moment du livre que j'ai le moins apprécié de cet auteur.

Je ne remets pas en cause le génie de Paulo Coelho mais selon moi, "Le Zahir'' est l'un de ses écrits les plus faibles. Bien que certains passages soient intéressants d'un point de vue philosophico-spirituel et que l'on retrouve ses thèmes centraux (et donc pensées habituelles), le roman traîne en longueur et le personnage principal semble être dénué de personnalité. Ajoutons à cela le fait que le personnage soit empreint de la vie réelle de Coelho, il semble qu'il ne sert qu'à exprimer les idées de l'auteur en travers les situations qu'il vit. Je m'explique: le personnage, dont la vie est différente de celle de l'auteur, vit des situations dont le seul but est de permettre à Coelho de s'exprimer. C'est en général ce que font les auteurs allez-vous dire mais ici, la chose est mal menée. L'absence de personnalité du personnage principal, la trop grosse ressemblance avec la vie réelle de l'auteur et le manque d'intrigue m'ont beaucoup déplu.

C'est le premier livre que je lis de Paulo Coelho, j'étais passée à travers l'Alchimiste, mais voici que j'ai retrouvé ce livre au fin fond de ma PAL et je sentais que c'était le bon moment (pas les enfants, un peu plus de calme au travail, pas envie de regarder la télévision, bref...).
Au début du livre, j'ai été agréablement surprise, je ne m'attendais pas à cela. Je pensais me retrouver face à un traité philosophique incompréhensible, divagant sur l'existentialisme de l'Homme. Mais je suis en présence d'un personnage dont la femme l'a quitté pour on ne sait quelle bonne raison. le fil conducteur est donc la recherche de cette femme écrit un peu à la manière d'un roman policier. Cet homme perdu mais finalement pas totalement, cherche à comprendre les raisons de cette disparition subite.
Un retour en arrière commence sur sa vie, sur ces problèmes de couples et l'analyse qu'il en fait.
Ce livre traite donc de l'amour mais surtout de la liberté à travers nos actes et de la place dans la société qui est la notre.
Sur son chemin, il rencontre plusieurs personnages : Mikail et Marie qui lui permettent à leur façon, d'ouvrir les yeux sur ce qu'il est devenu.
Mais voilà, j'ai trouvé que les 150 dernières pages sont désespérément longues, l'auteur ressasse toujours les mêmes choses, on tourne en rond, les mêmes réflexions sont exploitées sans grand intérêt.
J'ai été également déçue par la fin que j'ai trouvé bâclée, expédiée où je n'ai pas retrouvé l'intensité des émotions du début du roman. Ce voyage ne représente finalement qu'une vingtaine de pages : trop court à mon goût.
Je me sentie plus proche de Mikail, de son histoire, de son parcours et l'aboutissement qu'il en fait : retrouver une place dans un monde qui n'en laisse pas.

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J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman de Coelho qui raconte l'histoire d'un homme qui part à la recherche de sa femme et de l'amour. Je n'en retiens malheureusement pas grand chose de plus.

L'écriture de Paulo Coelho est très agréable, mais j'ai trouvé qu'il "philosophait" trop.

En réalité, je n'attendais pas grand chose de ce livre, je sentais à la couverture qu'il serait inférieur à l'Alchimiste, que j'avais littéralement adoré.
Et c'est le cas : au final on obtient un résultat plutôt brouillon, sans objectif précis ce qui déçoit beaucoup. Les personnages manquent également de profondeur à mon goût.
Bref, un roman à revoir... Ou serait-ce une autobiographie ? Cela n'est pas suffisamment détaillé.

Difficile de parler de façon négative d'un auteur que tout le monde semble trouver prodigieux .
Personnellement , j'ai déjà eu beaucoup de difficulté à lire "L'Alchimiste" best seller mondial lisons nous en quatrième de couverture.
Ce n'est pas cette quête religieuse qui me gêne parce que chacun avance avec ses convictions . (qu'elle soit religieuse ou non)
Ce qui m'a particulièrement dérangée, c'est le ton employé. Un auteur célèbre et "adoré" de tous est abandonné par sa femme.
Comment un homme aussi important peut il vivre une histoire aussi banale de mari abandonné?
Il finira par trouver un minimum d'humilité et peut être enfin d'humanité au bout de 360 pages . J'ai décroché au milieu du livre et je suis allé à la fin pour voir si éventuellement il avait changé.
Lui le pense et l'écrit de façon condescendante. En fait, c'est cette façon de parler de lui qui m'a profondément agacée.
Dommage, je n'aime pas être aussi négative mais parfois il n'y a pas d'autre moyen pour exprimer son ressenti.