Je ne saurai plus vous dire ce qui m'a donné envie de lire ce livre, j'ai dû le voir passer lorsqu'il est sorti au format poche. A vrai dire, désormais que je l'ai enfin sorti de ma PAL, je vais pouvoir l'oublier bien vite.
L'intérêt de cette lecture résidait pour moi en son héroïne, un nom que vous connaissez forcément : Mata Hari. Je ne connais rien de cette femme, de son histoire, de sa destinée. C'était donc l'occasion d'en apprendre plus. J'aurais peut être mieux fait d'aller lire la page Wikipédia qui lui est consacrée car je ne suis pas plus capable de vous résumer sa vie après avoir lu
L'espionne.
Le roman est court, les chapitres aussi, les narrateurs alternent entre Mata Hari elle-même et l'avocat qui a pris sa défense à la fin de sa vie. Elle a été accusée d'espionnage entre les camps français et allemands lors de la première guerre mondiale. Jugée coupable, elle fut fusillée en 1917.
Ce que je reproche à ce roman est que j'ai eu l'impression de lire des scènes sans lien, comme si les événements relatés étaient indépendants. Je n'ai pas pu me faire une idée de la femme qu'était Mata Hari, des choix qu'elle a réellement faits dans sa vie et de ceux qu'elle a subis. Puisque c'est l'impression qui ressort de ma lecture qu'elle a été une femme manipulée, alors a-t-elle suivi consciemment les personnes qui l'influençaient ou non ? Je n'en sais rien.
Je pense que vous connaissez comme moi l'image de Mata Hari danseuse et courtisane. Ici on la lit adulée puis rejetée. C'était facile à cette époque de juger les femmes qui comptaient sur leur physique pour vivre. Pour garder des revenus, je crois qu'elle a suivi les uns après les autres les différents moyens de gagner sa vie qui lui étaient proposés.
Je ne saurai vous en dire plus sur ce titre tellement je n'en ai rien compris, je suis totalement passée à côté, rien ne m'a attachée dans ce roman. Et comme souvent quand ça me laisse de marbre, je n'arrive même pas à analyser pourquoi.
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