Je n'arrive pas à le croire. J'en viens à me donner des coups avec mes propres poings, à me balancer des gifles avec mes propres mains, en me répétant que tu es mort, histoire de me le faire entrer dans le crâne. Que faire de cette douleur qui me vrille le cœur et le cerveau, colonise mes nerfs et mes muscles, ravage tout en moi. Injuste. Impossible.
Je veux être encore avec toi, ne pas perdre une seconde de ce temps où ta présence flotte encore autour de nous, où tout est encore imprégné de toi.