L'oiseau qui avait avalé une étoile

les illustrations sont magnifiques et le contraste lumière/obscurité est des plus saisissants, renforce le sentiment de solitude et de tristesse de l'oiseau.
Un voyage au coeur de la nuit.
Les couleurs chaudes et le jour reviennent avec l'amitié de l'homme à la fin de l'album. Une fin ouverte qui laisse place à l'imagination de l'enfant

L'oiseau qui avait avalé une étoile de Laurie Cohen et Toni Demuro. Encore un gros coup de coeur pour cet album qui vient de sortir aux éditions La palissade. Je suis de près le travail de Toni Demuro depuis que je l'ai découvert dans l'album déjà évoqué au dessus (Célestin rêve), je suis hyper fan de ses illustrations un peu vintage et si poétiques.

Ici c'est l'histoire d'un oiseau qui brille car il a avalé une étoile et il est repoussé par tout le monde jusqu'à ce que… C'est magnifique tant dans le fond que la forme. A offrir, faire découvrir à tous !
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RÉÉDITION 2022 AUX ED. CIPANGO


Par une nuit, un oiseau avale par mégarde un étoile. Désormais plus scintillant qu'un diamant, il attire la jalousie et la méfiance des autres animaux. Ces derniers ne souhaitent pas qu'il s'approche d'eux de peur qu'il n'attire les prédateurs. Ainsi rejeté, l'oiseau est profondément malheureux. Mais un jour, une rencontre inattendue va tout bouleverser…
Contrastes et jeux de lumière sont saisissants dans cet album et en accentuent sa beauté. Tons froids et tons chauds mettent parfaitement en valeur les émotions ressenties par notre petit protagoniste ailé. Une véritable magie s'opère alors entre l'histoire et les illustrations, toutes deux poétiques à souhait, afin de proposer un album à mi-chemin entre le conte et la fable, où les notions d'espoir, d'amitié, d'acceptation de soi, de différence et de tolérance, ouvriront la discussion, à coup sûr, avec le jeune lecteur. En effet, ce dernier pourra aisément se retrouver dans l'oiseau si, comme lui, il se sent lui-même rejeté par ses camarades, et de même, s'il est touché, il sera saisi d'empathie pour la tristesse de l'oiseau.
Pour la petite anecdote, avec cet album, le printemps dernier, j'ai fait le bonheur de mes filles, de leurs camarades et de leurs professeurs ! En effet, cet album fait partie des 9 courts-métrages choisis pour le film « La cabane aux oiseaux » que toute leur école a eu la chance de visionner et que les professeurs ont eu la joie de m'emprunter par la suite.

Cette nuit, l'oiseau n'a pas mangé d'insectes, ni de graines ; il a avalé une étoile. Désormais, il brille de mille feux et on peut le remarquer de loin. Une nouvelle apparence qui n'est pas du goût des autres animaux ; ces derniers n'en sont pas jaloux ; ils y voient plutôt un grand danger pour leur sécurité.
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