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Roman prenant, excellente plume, references a des poèmes et chansons qui nous renvoient dans notre enfance. J'ai passé ma lecture avec les personnages, je ne voulait pas les quitter. Excellent polar !! L'amour est le ciment et le remède à tous les maux sans hésitation.
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Tout d'abord il faut savoir que j'aime beaucoup quand les livres sont accompagnés d'une playlist à écouter pour se mettre dans l'ambiance, ou parce que, comme ici, le texte et l'histoire y font référence à différentes étapes, donc cette lecture s'annonçait sous les meilleurs hospices.

Tant qu'il y a de l'amour, c'est l'histoire de quatre petits mousquetaires inséparables à la vie à la mort, auxquels il est impossible de ne pas s'attacher.

Il y a d'abord le grand Achille qui en assume plus que de raison, mais qui conserve bien caché son talon.

Puis il y a Arthur, le Roi, qui pressent, analyse tout, qui observe les trains (mais aussi les autres), et surtout qui saisit l'étincelle de la vie dans ses dessins.

Ensuite il y a Jules, qui se rebelle, qui n'a pas sa langue dans la poche en prime de n'avoir peur de rien, et en qui gronde une sourde colère.

Et puis le quatrième, pour qui tous les trois donneraient leur vie sans réfléchir, la douce et tendre Mathilde, leur petite soeur, une flamme vacillante et fragile autour de laquelle ils se regroupent et se soudent, pour tenter de faire barrage au mal qui guette la moindre faille pour s'engouffrer.

C'est l'histoire d'une tentative de sauvetage réciproque, derrière l'horreur, c'est l'histoire d'un drame familial, c'est l'histoire du désastre du Bataclan, c'est l'histoire d'âmes blessées par la vie, qui n'ont guère d'autres issues que les mauvaises.

Quand une mère ne supporte plus de porter son fardeau, bien trop lourd pour ses frêles épaules, quand une fratrie entière se retrouve démunie et laissée à son pauvre sort, quand les adultes et la justice s'en mêlent, le pire devient possible.

Tant qu'il y a de l'amour, c'est une histoire tragique qui m'a émue aux larmes, si le début de cette lecture m'a agacée, certainement parce que j'avais du mal à éprouver de l'empathie pour Suzanne, cette mère qui a fait passer ses souffrances avant la sécurité et le bien-être de ses enfants (mais avait-elle d'autre choix ?), et encore moins pour Ismaël, j'ai fini par lire le dernier tiers du roman en apnée tellement j'appréhendais l'issue de cette histoire, et le dénouement a fini d'achever mon pauvre coeur qui avait déjà bien saigné tout au long de la lecture.

Les tragédies sont souvent les romans qui me marquent le plus, et celui-ci ne fait pas exception à la règle, l'histoire de ces 4 mousquetaires va m'accompagner encore longtemps après cette lecture.

" Aimez tant qu'il est encore temps."
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C'est un roman noir.
On y raconte la vie de Suzanne, mère célibataire de quatre enfants, nés de quatre pères différents. Suzanne est une éternelle amoureuse mais elle ne sait pas choisir ses compagnons de route.
Elle est malmenée, cabossée par la vie.
Heureusement elle a ses quatre enfants qui l'aiment d'un amour indéfectible.
Malheureusement cela ne sera pas suffisant et les attentats novembre 2015 feront basculer ce fragile équilibre.
Dès les premières pages on sait que ça ne sera pas une lecture facile.
Beaucoup d'émotions dans ce roman qui ne comporte aucun chapitre.
Tout u est très bien décrits, la psychologie des personnages est bien décortiquée.
L'amour de cette fratrie est incroyable et sera jalonné de précieuses rencontres.
Un roman intense dont on ne se sort pas indemne.
Bref à lire !
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Chronique réalisée lors du live de Sandrine Cohen produit par Dixily.

"Tant qu'il y a de l'amour".

GENRE : littérature noire

Suzanne vit ou plutôt survit avec ses 4 enfants.
Achille, Jules, Arthur et Mathilde, tous avec leur propre personnalité et tous de père différent.
Agés de 6 à 17 ans, leur vie est plutôt difficile.

Leur mère aime trop : Trop les hommes, trop l'alcool, trop la télé qui tourne en boucle...

Leur quotidien est ponctué de tristesse, de folie, de pleurs, de fêtes surprises et de colère, car chez eux, en quelques instants tout peu basculer.

Tous les 4 se serrent les coudes.
Leur amour est plus fort que tout et les aide à tout surmonter...
Mais l'affection et le lien indéfectible qui les unis, réussiront-ils à les faire tenir moralement et physiquement lors du drame familial qui va se jouer ?

Comment vont-ils faire maintenant ?

Avec ce mois de novembre funeste, tout s'écroule comme un château de cartes dans leur vie et dans celle de tous les Français.

Un roman qui prend aux tripes.
Un roman qui nous chamboule.

On a qu'une envie: aider ces 4 enfants, surtout Arthur et Mathilde.
On a envie de soutenir et d'applaudir Achille.
On a envie de secouer Jules pour qu'il arrête ses bêtises.
On a envie... On a envie de... Gifler certains adultes, de leur faire ouvrir les yeux, de secouer le système...

Les nombreux dialogues donnent un rythme singulier à la lecture, ce qui est très agréable...

Un roman que je vous invite à découvrir sans tarder.

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Auréolée du Grand Prix de la Littérature Policière pour Rosine, une criminelle ordinaire, qui était son premier roman, Sandrine Cohen nous revient avec un deuxième roman qui comporte la même fougue et la même charge émotionnelle. Un roman fort, bouleversant.

Dans un pavillon de Saint Denis, Suzanne élève ses quatre enfants qu'elle a eus de quatre pères différents. Avec son salaire de caissière de supermarché, les fins de mois sont difficiles. Heureusement Achille, l'ainé de 17 ans, joue l'homme de la maison auprès des petits. Suzanne mène sa troupe comme un capitaine de frégate face aux soubresauts de la tempête. Elle a voulu son foyer comme un cocon contre les agressions extérieures, où la bonne humeur est reine. D'ailleurs les enfants se nomment eux-mêmes « Les trois mousquetaires », unis comme les doigts de la main, à la vie, à la mort, Achille, Jules, Arthur et Mathilde.

Suzanne aime les gens, tout le monde mais pas le monde. Elle est capable de tomber amoureuse d'un regard, ce qui explique tous ses enfants. Suzanne est née début novembre, comme Mathilde. Comme c'est un mois triste, on fêtera celui de Mathilde le 18 juin. Son dernier amour en date, Ismaël ne donne pas de nouvelles, ne lui a pas souhaité son anniversaire, alors inquiète, elle demande aux enfants de scruter son profil sur un réseau social. Mais Jules reste penché sur son jeu de Smartphone, Arthur s'acharne sur son devoir d'école tandis que Mathilde rayonne au milieu de cette joyeuse troupe.

Malgré les mauvaises nouvelles serinées par BFMTV, toute la famille décide de mettre de la musique et danse, avant d'aller se coucher. Mathilde a peur de dormir toute seule, la faute à son père violent Toni, tout juste sorti de prison, Mathilde que le clan protègera envers en contre tous. Jules lui, vient de recevoir une nouvelle promesse de son père Clément, un week-end à Eurodisney, à laquelle il croit mais qui n'aura jamais lieu.

Le lendemain, les enfants vont à l'école et Suzanne a décidé que cette journée serait belle. A ce moment, elle reçoit un texto d'Ismaël, son dernier amour en date. Il s'excuse de son silence, de son absence, et passe la voir. Il lui fêtera son anniversaire samedi prochain. Mais pour cette famille qui vit positivement, le monde va s'acharner à coups de mauvaises nouvelles, à commencer par les attentats du 13 novembre, puis l'absence d‘Ismaël. Suzanne va en finir avec ce monde et les enfants vont devoir trouver des solutions pour que Mathilde ne retourne pas auprès de son père.

Bien que ce ne s'agisse pas à proprement parler d'un polar, on retrouve dans ce roman toute la fougue, la verve, le rythme et le ton que l'on avait apprécié dans Rosine, une criminelle ordinaire. Sandrine Cohen y ajoute une passion, celle de conter l'histoire de cette famille hors du commun, que l'on pourrait juger, vu de l'extérieur, comme irresponsable. Seulement, à force de montrer chaque enfant vivre, Suzanne en capitaine de l'équipe, on arrive à croire à ce groupe. Mieux même on va vivre avec eux.

Cette magie, ce pari hautement relevé, se réalise non seulement grâce aux personnages bigrement réels (à tel point que je me suis demandé si Sandrine Cohen ne connaissait pas une telle famille), mais aussi à ces situations et à ces dialogues savoureux et d'une véracité incroyable. On se prend d'affection pour ce groupe, tous un par un, du plus grand au plus petit et même pour ceux qui gravitent autour, Clément, Ismaël et l'autre Mathilde.

Ces trois mousquetaires, protégés du monde extérieur grâce à la force insufflée par Suzanne, va tout de même devoir faire avec les règles et leur injustice, les lois et leur rigidité, car il s'agit pour eux d'une question de survie. Sandrine Cohen pointe l'absence de compréhension, le refus de chercher à comprendre les gens différents de la normalité, la facilité d'appliquer à la lettre des règlements qui ne s'appliquent pas à des cas particuliers.

Elle nous montre aussi dans ce très beau roman, qu'il reste encore une place pour le bonheur, qu'il réside peut-être juste dans une soirée crêpes, qu'il suffit de regarder jouer un enfant, ou bien de mettre un morceau de musique pour se mettre à danser, qu'il faudrait retrouver notre âme d'enfant pour que ce monde devienne un peu meilleur, un peu moins cruel et un peu moins injuste.

Malgré les informations qui tentent de ruiner le moral de cette troupe, la télévision branchée sur BFMTV (Syrie, les disparitions d'enfants, les journalistes, les experts autoproclamés …) pour nous rappeler les malheurs du monde, Sandrine Cohen, à travers ses personnages parsème son intrigue de morceaux de musique (dont Suzanne de Leonard Cohen, bien sûr), qui sont autant de bouffées d'air au milieu de la mélasse. Ce roman, c'est juste un écrin fragile, qu'il faut lire et relire pour retrouver le sourire, un souffle de renouveau, un appel à regarder le monde autrement même si la fin nécessite quelques mouchoirs. Magnifique deuxième roman !
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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J'avais adoré le précédent roman et je me demandais comment il serait possible à l'Autrice d'écrire un nouveau livre qui soit aussi enthousiasmant... Sandrine Cohen réussit tout à fait avec une oeuvre très différente qui ne laisse aucun répit au lecteur ! La photo angélique de l'enfant sur la couverture est le clin d'oeil au lecteur ! Sandrine Cohen nous fait vivre un enchaînement de situations formidables, toutes plausibles... le lecteur est malmené, rudoyé, bringuebalé ! On pose le livre pour souffler mais on y retourne au plus vite pour avancer dans cette histoire qui mêle enfants et adultes dont on ne peut, à aucun moment, anticiper les méandres ! On ressort de cette histoire, essoufflé, moite, pantelant. Rare qu'un livre laisse une telle impression. C'est magnifique et horrible, il faut bien le dire pour être honnête ! Chapeau l'Autrice, merci pour ce bon moment en compagnie de ces enfants hors du commun... J'attends le prochain opus avec impatience !
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On m'a vivement conseillée ce livre et pourtant ce n'est pas mon style de roman... Je suis plutôt Thrillers, polars, SF... et à vrai dire le titre ne m'inspirait guère... Mais on m'a dit "Tu verras....".... et j'ai vu ! Quelle claque ! Un roman boulevarsant, j'ai été complètement envoutée par Suzanne et ses enfants. C'est magnifique, c'est bien écrit, ça transporte, ça fait réfléchir. Une fois qu'on est dedans les chapitres s'enchaînent... jusqu'à la dernière page on ne peut pas lâcher ! J'avais beaucoup aimé le 1er roman de Sandrine Cohen "Rosine, une criminelle ordinaire" mais celui-ci... Bref je conseille à 100%




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J'avais déjà adoré le précèdent roman de Sandrine Cohen. Quand j'ai commencé à lire l'histoire de Suzanne et de ses enfants, je ne l'ai quasiment plus lâché. L'amour qui unit cette famille atypique est si fort, si bien décrit dans les moments de joies et les jours de peine. Et cet amour familial les entraine dans des situations exceptionnelles, avec en toile de fond les rouages des effroyables attentats de Paris en novembre 2015.
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J'ai découvert l'autrice avec Rosine, une criminelle ordinaire, que j'avais bien aimé. C'est donc tout naturellement que je me suis procurée celui-ci.
Comme dans le premier, il n'y a pas de chapitre et l'écriture est plutôt spontanée et orale. Mais on s'y fait rapidement !
Si le début est un peu long à démarrer, j'ai été happée par ce roman, captivant, percutant, plein de rebondissements, mais aussi de tendresse et d'espoir.
C'est un roman qui fait réfléchir. J'ai bien aimé
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J'ai été surprise d'être autant addicte à cette lecture ,je n'arrivais plus à lâcher le livre dès que j'avais 5minutes...Suzanne,mère célibataire,élève tant bien que mal ses 4 enfants nés de 4 pères différents,puis arrivent les attentats du Bataclan,que vont ils changer dans sa vie?dans celle de ses enfants ? Dans celle des familles des victimes ?je n'en dis pas plus pour ne pas tout dévoiler mais j'ai vraiment adoré !


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